On sait l’inquiétude des milieux policiers et financiers face aux monnaies P2P échappant à leur contrôle, à commencer par le bitcoin. La puissance de calcul du réseau bitcoin, qui permet la sécurisation de son algorithme, est supérieure à 1830 fois celle des 500 plus grands supercalculateurs combinés. Même le nouveau centre de données à 10 milliards de dollars de la NSA ne peut casser ce protocole. A l’exception de l’Allemagne l’a autorisée, les attaques contre le système bitcoin se multiplient.

En février, un sénateur US proposait son interdiction. En mars mars c’était le tour d’un député français (qui visiblement, n’y comprenait rien puisqu’il comparait le système bitcoin au système ponzi, l’escroquerie de la « pyramide » où les premiers reçoivent de l’argent des suivants à qui on promet l’argent des prochains). La Thaïlande a interdit le bitcoin (interdiction très théorique). Aux USA, côté de procédures habituelles pour escroquerie (suite à l’effondrement de la plate-forme MtGox), certaines attaques pourraient viser le système lui-même. Charlie Shrem, le vice-président de la Bticoin Fondation est confronté à des charges passibles de 30 ans de prison. Sa plate-forme BitInstant échangeait des dollars contre des bitcoins (contre pourcentage): Shrem est poursuivi pour blanchiment parce que les bitcoins acheté ont servi à l’achat anonyme de drogue sur Silk Road.

Policiers et manifestants se sont violemment fait face dimanche après-midi à Albuquerque, dans l’état du Nouveau-Mexique. Des centaines de personnes s’étaient réunies dans le centre-ville pour dénoncer le meurtre récent d’un sans-abris par un policier et celui d’un autre homme quelques jours plus tôt dans la banlieue de la ville. Les forces anti-émeutes ont utilisé des gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le département de la police locale a été impliqué dans 37 fusillades, dont 24 ont été mortelles, depuis 2010.

Manifestation réprimée à Alburqueque

Manifestation réprimée à Alburqueque

Google essuie lui aussi le scandale Snowden comme il peut : alors que le patron de la NSA affirme que Google était au courant du programme PRISM, les patrons de Google affirment le contraire. Du point de vue répressif, cela ne change pas grand chose.
Le procédé qui était censé sécuriser les connexions sur internet s’appelle SSL. Théoriquement impénétrable, Snowden a démontré que la NSA avait travaillé dur et clandestinement pendant une très longue durée pour affaiblir sensiblement la force de chiffrement de SSL depuis sa création. D’où le scandale : la NSA a compromis la sécurité même des serveurs financiers, médicaux, etc…
En réalité, Gmail était donc déjà protégé par SSL, mais Google garantit ici un SSL à l’épreuve de la NSA, pour autant les e-mails ne sont bien sûr pas chiffrés : seule la connexion entre les serveurs de Gmail et entre les utilisateurs et Gmail est sécurisée, ceci pour empêcher les mises sur écoute illégales. Les services secrets et policiers pourront toutefois toujours avoir recours à des mises sur écoute légales.
Google devrait probablement proposer des solutions de chiffrement réelles similaires à GPG dans les prochains mois mais ces solutions seront toujours sensibles aux écoutes légales puisque le chiffrement se fera coté serveur et que la clé privée sera hébergée par Google. La seule solution pour protéger des e-mails reste donc l’utilisation de GPG ‘coté client’ (via Thunderbird et Enigmail par exemple).

Le commandant de l’USSOCOM (les forces spéciales de l’armée américaine) vient d’annoncer que les premiers prototypes de la nouvelle armure de combat high-tech Talos (Tactical Assault Light Operator Suit) seront présentés au public cet été, la mise en service sur le terrain étant prévue pour août 2018.

Au total, 56 entreprises, 16 agences gouvernementales, 13 universités et 10 laboratoires nationaux participent désormais au projet. On trouve parmi eux des noms prestigieux. Ainsi, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) travaille sur une protection pare-balles liquide, basée sur des fluides magnéto-rhéologiques qui sont capables de passer de l’état liquide à l’état solide en quelques millisecondes lorsqu’un champ magnétique ou un courant électrique leur est appliqué. La Darpa, l’agence de R&D de l’armée américaine, pourrait également apporter son savoir-faire au projet, notamment sa technologie « Warrior Web », qui consiste en un exosquelette permettant à un soldat de porter de lourdes charges sans effort. L’armure sera bardée de capteurs en tout genre, pour mieux appréhender son environnement, pour détecter si son porteur est blessé et pour l’aider à la prise de décision grâce à un affichage intégré, tout en le gardant en contact avec le commandant à tout instant.

USA: L’équipement tactique du futur

Encore une fois, c’est sans surprendre que Snowden confirme plusieurs informations lors d’un témoignage auprès du Parlement Européen. Première information : c’est effectivement la NSA qui a espionné via des attaques informatiques Bics, la branche internationale de Belgacom active en Afrique, au Moyen-Orient, mais également au Parlement Européen. Le GCHQ britannique a bien aidé. D’autres institutions ont été espionnées lors de ces attaques : l’UE, l’ONU, Unicef, etc…
Seconde information : le département ‘Affaires Etrangères’ de la NSA se concentre actuellement sur des opérations de lobbying et pression auprès des pays européens pour ‘légaliser la surveillance de masse’. En effet, plusieurs pays européens préparent des législations qui donneraient un cadre à la surveillance de masse, soit via la NSA, soit via les agences d’espionnage habituelles.
Enfin, troisième information du jour : Snowden précise que l’utilisation d’un chiffrement (même pas exceptionnellement fort) dans les opérations les plus routinières feraient exploser les coûts d’espionnage de la NSA qui serait bien embetée.

Ancien « ministre de la défense » du chapitre de Baltimore des Black Panthers, Marshall « Eddie » Conway a été libéré après plus de quatre décennies d’emprisonnement. Conway, âgé de 67 ans, a été libéré de la prison de Jessup, mardi. Sa libération est survenue après que les procureurs de l’État du Maryland eurent accepté de changer sa peine d’emprisonnement à perpétuité en une peine pour le temps qu’il a déjà purgé. Il sera également soumis à une probation.

Conway est un des nombreux prisonniers à être libérés après que la Cour d’appel du Maryland eut jugé en 2012 que les juges n’avaient pas correctement instruit les jurys avant 1980. Conway a été reconnu coupable en 1971 d’avoir blessé à mort un policier alors que celui-ci était assis dans une auto-patrouille en avril de l’année précédente, ce qu’il avait toujours nié.

USA: Un ancien Black Panther libéré après 43 ans de prison

Alors que plus de 500 militaires américains sont actuellement basés dans le sud des Philippines et qu’Obama se rendra à Manille dans le courant du mois d’avril, quelques 300 personnes s’étaient réunies ce mardi devant l’ambassade des Etats-Unis afin de dénoncer ces présences. La police anti-émeute avait formé un cordon sur la route menant au bâtiment et s’est violemment interposée quand les manifestants ont tenté de le franchir. Des affrontements ont opposé les deux camps, les policiers tirant des jets d’eau avant de frapper la foule à la matraque.

Manifestation anti-Obama à Manille

Manifestation anti-Obama à Manille

Citant de nouveaux documents d’Edward Snowden, le site Wikileaks a révélé avoir été pris pour cible par la NSA. Le site de Julian Assange, spécialisé dans la publication de documents secrets, a affirmé que l’agence de renseignements américaine et son pendant britannique GCHQ ont espionné Wikileaks et ses lecteurs. Un des documents révèle également que depuis 2010, la NSA a inscrit Julian Assange sur ‘une liste de gens qui doivent être la cible d’une chasse à l’homme…’ Ce dernier a réagi par voie de communiqué ‘Wikileaks condamne fermement le comportement sans foi ni loi de l’Agence nationale de sécurité. Nous appelons l’administration Obama à nommer un procureur spécial pour enquêter sur l’étendue de l’activité criminelle de la NSA contre les médias, notamment Wikileaks’.

En 2008, pour les présidentielles américaines, la police a développé un système de surveillance aérien à propos duquel peu d’éléments ont filtré jusqu’à aujourd’hui. Il y a quelques jours, un de ses développeur a rendu public son fonctionnement et ses possibilités. Cette technologie s’intitule ‘système de surveillance persistante’ et permet de suivre les déplacements d’un individu seconde par seconde. Cela est permis grâce au survol d’une zone donnée par un avion équipé de douze caméras dont les images sont envoyées seconde par seconde à la police. Les données ainsi analysées permettent de retracer les mouvements de n’importe quelle personne ciblée. Les autorités américaines se servent de cette surveillance persistante depuis les présidentielles de 2008 lors de tous les grands événements publics.

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante
Système de surveillance persistante

La police de New-York a commencé a expérimenter sur le terrain les Google Glass dans les patrouilles. Si les premiers tests s’avèrent positifs, la ville pourrait équiper jusqu’à 34.500 de ses agents des lunettes à réalité augmentée de Google. L’impact pour Google serait également énorme, puisque le NYPD représente le plus gros département de police du pays, et jouit d’une influence énorme sur les autres départements de police.

Outre le fait de pouvoir reconnaître d’un simple coup d’œil les criminels notoires, les Google Glass pourraient permettre aux agents de filmer leurs interventions pour les besoins d’une enquête, d’enregistrer des mémos vocaux et de rester en contact permanent avec la centrale.

USA: La police de New York teste les Google Glass