Jeudi 17 octobre, Sophia Huang Xueqina, une journaliste et militante féministe, était convoquée par la police de Canton, dans le sud de la Chine. Elle devait récupérer son passeport, confisqué pendant l’été. Sa famille ne l’a plus revue depuis. Elle est toujours en détention, vraisemblablement pour «trouble à l’ordre social» probablement suite à participation au mouvement à Hongkong. Sophia Huang Xueqin est connue pour être l’une des initiatrices de #Metoo en Chine qui a éclaboussé plusieurs hommes très en vue. Notons que les autorités chinoises ferment sites et comptes féministes, censurent le hashtag #MeToo ce qui oblige beaucoup de féministes à militer de manière clandestine en utilisant notamment des moyens de communication sécurisés.

Sophia Huang Xueqin

Sophia Huang Xueqin

 

Dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour la légalisation de l’IVG, plus de 2.000 femmes sont descendues dans les rues de Mexico avec des écharpes vertes et un vêtement violet, sous le slogan « Avortement oui, avortement non, j’en décide! ». La marche a commencé à 17h00 à partir du Monument à la Mère. Des manifestantes cagoulées ont tagué plusieurs bâtiments. Pusieurs journalistes ont été pris à parti. Un groupe de plusieurs dizaines de personnes cagoulées a mis le feu à la porte de la Chambre de commerce. En arrivant à Avenida Juarez, la manifestation s’est arrêtée à l’ « antimonument » féministe dédié aux femmes victimes de féminicide et à celles qui sont décédées suite à un avortement clandestin. La manifestation, menée  par un groupe de mères, avec leurs enfants dans les bras, et favorables à la décriminalisation de l’avortement, s’est avancé  jusqu’à la Plaza de la Constitución. Devant la cathédrale, des personnes ont allumé un feu, qui a été étouffé par la police. Au Mexique, l’IVG n’est autorisé qu’à Mexico et, depuis une semaine seulement, dans  l’État d’Oaxaca. Des femmes sont encore emprisonnées au Mexique pour avoir pratiqué un IVG.

A la manifestation féministe de Mexico

 

Jeudi 26 septembre, le groupe ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ a organisé des manifestations contre la violence domestique en Cisjordanie occupée, à Gaza et en Israël (au moins 23 femmes palestiniennes ont été tuées dans des conflits domestiques l’année dernière). À Jérusalem, des centaines de femmes se sont rassemblées jeudi pour réclamer la fin de la violence domestique, elles ont été confrontées et pour certaines agressées par les forces de sécurité israéliennes.

Les forces israéliennes ont commençé leurs attaques lorsque les manifestantes se rassemblaient dans la vieille ville. Les policiers les ont notamment poussé de manière agressive, envoyant certaines d’entre elles sur le sol et battu plusieurs autres, blessant une femme à l’œil et la main d’une autre. Les forces israéliennes ont également pourchassé des manifestantes à cheval, tentant de procéder à des arrestations. L’une des personnes arrêtées était un garçon de 13 ans. Les drapeaux palestiniens ont également été confisqués.

Plus d’infos ici.

Manifestation contre les violences domestiques en Palestine

Manifestation contre les violences domestiques en Palestine