En ce mois de juillet 2012, Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais, est toujours en prison en France, où il est incarcéré depuis près de 28 ans. Il est le plus ancien prisonnier politique détenu actuellement dans notre pays. Depuis 1999 il a terminé la peine de sûreté assortie à sa condamnation et il est donc légalement libérable.

Le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement le 20 juillet à 18h devant le Ministère de la Justice à Paris, place Vendôme.

France: Rassemblement pour Georges Abdallah ce vendredi

Le 30 juin dernier, la famille d’un prisonnier basque détenu à la prison de Villefranche-sur-Saône s’est vue refuser le parloir. Un de ses membres avait fait sonner trois fois le portique de sécurité, alors même qu’il n’avait sur lui aucun objet prohibé. La famille a dû rebrousser chemin et rentrer chez elle, à 800 kilomètres de Villefranche. Pour contester ce refus, le soir-même, le prisonnier et deux de ses co-détenus ont refusé de rentrer de la promenade. Mécontents, les gardiens ont frappé les trois prisonniers, leur ont craché au visage, les ont insultés et menacé d’extradition vers l’Espagne. Les violences ont été constatée par un médecin.

Les forces sécuritaires françaises et les cantons limitrophes romands disposent désormais d’un réseau de communication radio numériques commun. Elles pourront communiquer en temps réel. Cela s’inscrit formellement dans le cadre de l’application des accords de Schengen ainsi que de l’accord de coopération judiciaire, douanière et policière avec la France datant du 9 octobre 2007. POLYCOM est un réseau radio suisse de sécurité fondé sur le standard TETRAPOL qui a pour but d’offrir un système de liaison unique pour tous les intervenants de la sécurité, tant au niveau communal, cantonal que fédéral. Il présente notamment l’avantage de garantir la confidentialité des messages par une technologie numérique et cryptée.

Juan Maria Mugica Dorronsoro, membre présumé d’ETA, accusé de tentative d’attaque au missile en 2001 contre le chef du gouvernement de l’époque, José Maria Aznar a été arrêté aujourd’hui près de Pau. L’arrestation a été menée conjointement par la police française et la garde civile espagnole. Juan Maria Mugica avait échappé en janvier 2010 à une opération policière espagnole mené à Lizartza, au Pays Basque contre un commando d’ETA.

Les autorités françaises ont annoncé ce matin avoir arrêté deux personnes qu’elles suspectent d’être des membres de l’ETA. Les arrestations ont eu lieu à Albi, dans le sud-ouest de la France. D’après le communiqué du ministère de l’Intérieur, il pourrait s’agir de Ugaitz Errazquin Telleria et de José Javier Oses Carrasco. Tous deux étaient recherchés par la Guarda Civil espagnole qui a collaboré à l’opération ayant conduit à l’interpellation des deux hommes.

Des affrontements ont eu lieu entre une centaine d’opposants à la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine et les gendarmes qui ont fait six blessés dont deux sérieux chez les manifestants.
La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche

Les heurts se sont déroulés pendant à peine une heure à Montabot, dans le bocage normand, où des centaines de militants avaient monté un « camp de résistance », des tentes montées dans un champ avec l’accord de son propriétaire depuis jeudi soir et qui a rassemblé plusieurs centaines de militants. Un petit groupe de militants a posé aux abords du camp un barrage sur une route communale. Un militant d’une vingtaine d’année a été blessé à l’œil, les gendardmes ayant tiré des gaz lacrymogène et des flashball. Un seul manifestant a été placé en garde à vue, accusé d’avoir jeté un fumigène sur un gendarme.

France: Affrontements anti-THT en Normandie

La campagne législative dans lez pays basque nord n’a pas laissé de côté la question des droits civils et de la « résolution du conflit ». L’association des familles de prisonniers politiques basques Etxerat a tenu une conférence de presse pour que les élus locaux du PS n’oublient pas leurs promesses. Si Etxerat reste méfiante à l’envers des promesses socialistes, c’est que ces derniers mois, la politique appliquée aux prisonniers en France ne cesse d’empirer. Pour preuve, de nombreux cas dont ceux de Naia Lacroix et Olga Gomez, toutes deux incarcérées à Châlons-en-Champagne. En effet, l’administration pénitentiaire mettant un terme à la condition d’isolement contre laquelle s’est battue Naia Lacroix, l’a transférée à Chalon-sur-Saône avec la Navarraise Olga Gomez. Cette dernière se retrouve alors éloignée de 1 059 km chez elle, au lieu de 800 à l’origine. Pour les familles, il s’agit là d’une nouvelle provocation et d’une marque de mépris. Pour Etxerat ce qui semblait acquis, telles les cellules individuelles, les visites et la possibilité d’être regroupé, est attaqué depuis quelques mois.

Julen Mujika, a été transféré d’Osny à Villefranche-sur-Saône, à 797 km de chez lui, tandis que son frère, Ander Mujika, a été transféré de Moulins-Yzeure à Bourg-en-Bresse, où il se trouve en compagnie de Xabier Aranburu, transféré de Fleury. Oroitz Gurrutxaga, qui se trouvait isolé à Fresnes, a, lui, été transféré à Moulins-Yzeure. Ibon Fernández Iradi, qui avait été transféré en Espagne pendant quelques mois, a été ramené à la prison de Lannemezan, mais au module d’isolement. Les prisonniers basques de Lannemezan, ainsi que quelques prisonniers sociaux, ont fait un refus de rentrer en cellule et ont occupé le mitard en solidarité avec lui. Ils en sont sortis lundi dernier après avoir obtenu gain de cause. Quant à Jon Kepa Parot, pas de mouvement, mais une 3e demande de remise en liberté. Examinée depuis lundi, la décision sera rendue le 12 juillet. Il semblerait que lui soit appliqué un décret entré en vigueur après qu’il ait fait sa demande. Décret qui pourrait dont être invalidé pour “rétroactivité inconstitutionnelle”, selon ses avocats.

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Pays basque/France: La situation des prisonniers basques

Le 20 mars dernier le syndicat CNT Culture-spectacle a organisé dans un cadre interprofessionnel une action syndicale au Pole Emploi du 11e arrondissement de Paris. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l’œuvre dans le débat public. Une permanence syndicale sauvage s’est organisée à l’intérieur des locaux permettant d’informer les chômeurs présents sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d’inscription. L’intervention a d’ailleurs permis de résoudre un cas de décision arbitraire de Pôle emploi dans un dossier de trop perçu.
Suite à cette action, trois syndicalistes de la CNT passent en jugement le 22 juin à 9h à la 29eme chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Un rassemblement est appelé ce jour là au palais de justice.

Le samedi 30 juin à 20h au 33 rue des Vignoles pour une soirée de solidarité (concert de ZEP et SUB-Urbain) au 3 syndicalistes.

France: Syndicalistes en procès à Paris