Le 30 mai 2018 un tribunal grec avait décidé d’extrader le militant révolutionnaire et ancien prisonnier politique Turgut Kaya vers l’état turc. Il a entamé une grève de la faim le 31 mai pour protester contre cette attaque. Bien qu’encore détenu, à la suite de la grève de la faim et de la solidarité générée par la campagne pour la liberté, son extradition était largement bloquée. En conséquence, il avait mis fin, la semaine passée, à sa grève de la faim (voir notre article). La menace d’extradition est maintenant tout à fait levée et Turgut Kaya vient a été remis hier en liberté.

Turgut Kaya

Turgut Kaya

Au 55ème jour de sa grève de la faim Turgut Kaya en annonce la suspension. Le 30 mai 2018 un tribunal grec avait décidé de l’extrader vers l’état turc. Il a entamé une grève de la faim le 31 mai pour protester contre cette attaque. Bien qu’il ne soit pas encore libéré, à la suite de la grève de la faim et de la solidarité générée par la campagne pour la liberté, son extradition est largement bloquée. En conséquence, il met fin à sa grève de la faim. Turgut Kaya salue la solidarité reçue en Grèce et dans le monde entier.

Calicot pour la libération de Turgut Kaya à Athènes

Déclaration de Turgut Kaya

Calicot pour la libération de Turgut Kaya à Athènes

Turgut Kaya, révolutionnaire turc détenu en Grèce, s’est vu accorder l’asile politique par la juridiction grecque. Néanmoins, le processus d’extradition n’est toujours pas annulé et il reste encore emprisonné. Il poursuit donc sa grève de la faim qui entame son 52e jour et l’ATIK appelle à intensifier la mobilisation de soutien.

Solidarité avec Turgut Kaya depuis Austin (Texas).

Solidarité avec Turgut Kaya depuis Austin (Texas).

Neuf militants accusés d’appartenance au DHKP-C et emprisonnés en Grèce ont entamé une grève de la faim de trois jours en soutien à la libération de Turgut Kaya. Ils ont été arrêtés le 28 novembre en Grèce, ils sont accusés d’avoir planifié une action contre le président Erdogan lors de sa visite officielle. Parmi ces prisonniers citons Ali Ercan Gokoglou, membre actif de Tayad (une organisation de soutien aux prisonniers politiques en Turquie), qui a finalement échappé au danger d’extradition mais qui reste en prison (voir notre article).

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.

Graffiti de solidarité avec Pola Roupa et Turgut Kaya sur le Consulat de Grèce à Turin.

A la veille du 50e jour de grève de la faim de Turgut Kaya contre son extradition vers la Turquie, l’ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) continue la mobilisation pour sa libération. A Francfort, une grève de la faim de trois jours (du 18 au 20 juillet) est organisée devant le Consulat de Grèce. A Hambourg, un meeting se tient demain pour sa libération dès 16H à la Neue ABC Strasse.

Grévistes de la faim à Francfort.

Grévistes de la faim à Francfort.

Cette semaine, en plus du rassemblement bruxellois (voir notre article), des rassemblements de soutien pour la libération de Turgut Kaya ont eu lieu à Vienne, Londres, Stuttgart, Bern, Munich, Düsseldorf, Toulouse et Athènes.
Turgut Kaya est à son 43e jour de grève de la faim contre la décision de la justice grecque de l’extrader vers la Turquie.

Rassemblement à Toulouse pour Turgut Kaya et Gülizar Taşdemir.

Rassemblement à Toulouse pour Turgut Kaya et Gülizar Taşdemir.

Une trentaine de manifestants se sont réunis devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles ce 11 juillet en solidarité avec les militants révolutionnaires incarcérés, à l’appel du Secours Rouge, du Front Populaire, de Upotudak et du Collectif Anarchiste de Leuven. Des textes présentant la situation de plusieurs collectifs de prisonniers ont été lus : Rouvikonas, Nikos Maziotis et Pola Roupa (Lutte Révolutionnaire), les prisonniers du Front Populaire (Halk Cephesi), Turgut Kaya, ainsi qu’un texte général sur la situation répressive et les nombreux autres prisonniers (17 novembre, Cellules de Feu). Les manifestants ont scandé « AKP assassin, Syriza complice », « Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires », et d’autres slogans anticapitalistes.

Manifestation devant l’ambassade de Grèce

Communiqué du Secours Rouge International

Manifestation devant l'ambassade de Grèce

Le verdict vient de tomber dans le procès contre Pola Roupa, militante de Lutte Révolutionnaire, pour le procès des attaques contre la Banque de Grèce et les bureaux du FMI à Athènes en 2014 (voir notre article). Prison à perpétuité + 25 ans pour « dirigeance d’une organisation terroriste » et « incitation physique » à la réalisation des actions. Ce procès a connu deux éléments tout à fait nouveaux qui le distingue des précédents procès « anti-terroristes » en Grèce.

Selon le procureur, si l’attaque qui a dévasté le siège de la Banque de Grèce avait totalement réussi, autrement dit, si les gardes n’avaient eu le temps de baisser les rideaux métalliques, les 75kg d’explosifs auraient détruits purement et simplement le bâtiment. Il aurait pu en résulter l’effondrement du système bancaire grec et, considérant le moment choisi par l’action, un effondrement du système économique grec. C’est la première fois qu’un procureur reconnait un tel impact potentiel aux actions de Lutte Révolutionnaire (un ministre l’avait déjà reconnu au détour d’un entretien). D’ordinaire, dans ce type de procès, les procureurs dénient tout impact politique, effectif ou potentiel, des actions armées, et ce déni est la base juridique sur laquelle ils écartent la qualification de « crime politique » prévue par la constitution grecque.

La seconde nouveauté à ce procès est que le procureur a obtenu la condamnation de Pola Roupa pour ces deux actions non pas pour sa participation personnelle, mais en tant que « dirigeante » de Lutte Révolutionnaire et « incitatrice » de ces actions.

Liberté pour les révolutionnaires emprisonné.e.s en Grèce!

Liberté pour les révolutionnaires emprisonné.e.s en Grèce!

Hidir Gönek, révolutionnaire turc en grève de la faim, vient d’être libéré ce matin par les autorités grecques. Il était accusé de « trafic d’être humain » en essayant d’aider Turgut Kaya à passer la frontière.

Turgut Kaya vient d’être hospitalisé aujourd’hui, son état de santé se détériore rapidement alors qu’il est en grève de la faim depuis 41 jours contre la décision de la justice grecque de l’extrader vers la Turquie.

Hidi Gönek est libre !

Hidi Gönek est libre !

Lundi 9 juillet, une trentaine de personnes se sont rassemblées à Lyon devant le consulat de Grèce en soutien à Turgut Kaya et Hidi Gönek, révolutionnaires turcs emprisonnés en Grèce et en grève de la faim contre leur extradition.
Jeudi 12 juillet à Toulouse, l’OCML VP et le Centre de la Communauté Démocratique Kurde de Toulouse appelent également à un rassemblement à 18H30 au métro Jean Jaurès.
L’événement Facebook

Rassemblement à Lyon pour Turgut Kaya et Hidi Gönek


Initiative à Toulouse

Rassemblement à Lyon pour Turgut Kaya et Hidi Gönek
Initiative à Toulouse