Au moins deux militaires ont été tués et deux blessés dans un accrochage armé mardi dans le sud-est du Pérou entre une patrouille de l’armée et une colonne de guérilleros du PCP-SL. L’affrontement est intervenu dans le district de Llochegua (région d’Ayacucho). Les militaires tués sont des sous-officiers affectés à la Base Contra Terrorista “Unión Mantaro”. Des hélicoptères ont évacués les blessés et débarqués des renforts pour des opérations de ratissages.

Embuscade de la guérilla maoïste au Pérou

Embuscade de la guérilla maoïste au Pérou

Le gouverneur du département de Cauca au sud-ouest de la Colombie demande à l’état colombien de placer le département en situation d’état d’urgence après de récentes attaques menées par les guérilleros des FARC. Il s’agit pour le gouverneur d’obtenir des fonds de la part de l’état colombien après les destructions occasionnées dans les villes de Corinto et Toribio (4000 habitants chacune) lors des attaques des FARC il y a moins de deux semaines. La dernière attaque remonte au 13 juillet : les guérillros des FARC ont tiré au moins cinq mortiers artisanaux contre un poste de police de la ville de Toribio.

Effrayés par les pertes occasionnées dans leurs rangs par la guérilla maoïste, des policiers de du district de Koraput (Etat de l’Orissa) démissionnent, parfois en groupe. C’est ainsi que cinq policiers ont attaché au commissariat de police Machkund, menacé par la guérilla, ont envoyé leurs lettres de démission à l’officier responsable du commissariat de police après que deux de leurs collègues aient été abattus au début du mois.

Samedi, une colonne de guérilleros du PCP-SL, une colonne senderista est arrivée à Virgen Ccasana – Rosario Santillana (district de Llochegua, province de Huanta – Ayacucho), près de la base militaire de Corazonpata. Les guérilleros ont organisé un meeting, puis le procès d’un habitant du village accusé d’être un indicateur de police. L’homme a été abattu.

Vendredi, une autre colonne de guérilleros du PCP-SL était entrée dans le village de Valdivia (district de Tintaypunco, province de Tayacaja) où une autre personne, également accusée d’être un indicateur de police, a été grièvement blessé par balles.

Les commandos de la police du Bengale ont affronté, la nuit de samedi à dimanche, les guérilleros maoïstes dans le village de Bakou. Les commandos suivaient deux personnes chargées de la remise d’une rançon que la guérilla demandait pour la libération de deux personnes enlevées jeudi. Les guérilleros ont repéré les policiers, une violente fusillade s’en est suivie, à la faveur de quoi les maoïstes ont pu se retirer sans perte dans la jungle. L’officier qui colmmandait les policier a été blessé d’une balle dans l’estomac, et un des émissaires chargés de remettre la rançon a été tuée par une balle perdue.

Treize soldats turcs et sept guérilleros du PKK ont été tués jeudi lors des affrontements les plus meurtriers pour l’armée depuis trois ans au Kurdistan. Les combats sont survenus au cours d’une opération de l’armée dans une zone montagneuse connue pour être un bastion du PKK près de la ville de Silvan, dans la province de Diyarbakir, les 13 soldats étant tombés dans une embuscade qui a également fait 7 blessés dans les rangs de l’armée. Les sept guérilleros ont été tués dans les combats qui continuaient de faire rage jeudi soir, l’armée disposant du soutien d’hélicoptères.

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Dix-huit prisonniers, 16 hommes et 2 femmes, se sont évadés d’une prison à Tumaco, dans la province colombienne de Narino (sud-ouest), après qu’une explosion survenue en dehors a fait un trou dans le mur de la prison. Les autorités colombiennes ont attribué l’explosion aux FARC, car l’un des échappés, Vladimir Herrera Abella, serait lié au commandement du 29e Front des FARC.

Colombie: Importante évasion à Tumaco

La guérilla maoïste a abattu dimanche deux personnes qu’elle accuse d’être des indicateurs de police dans le district de Chatra (Jahrkhan). Dimanche encore, à Munger (Bihar), une unité de contre-guérilla et une unité de la guérilla se sont affrontés dans une longue fusillade. Les guérilleros ont pu s’échapper, ne laissant aux mains des forces de sécurité qu’un fusil et quelques munitions. Un instituteur de Konma (Chhattisgarh) a par ailleurs été arrêté pour ses liens supposés avec la guérilla.