Deux personnes suspectées d’entretenir des liens avec le PKK ont été arrêtées ce mercredi à la suite d’une vaste opération urbaine de la police. Neufs suspects avaient été placés en garde à vue vendredi dernier par les équipe de contre-terrorisme du Département de Police d’Istanbul. Sept d’entre eux ont rapidement été libérés. Un des deux arrêtés, Abuzer D., est accusé d’être lié à une attaque réalisée par le PKK au mois de juin.

Ce dimanche, six policiers circulant sur deux motos ont disparu dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Les hommes venaient de quitter un camp de la police dans le cadre d’une ‘obligation officielle urgente’ lorsque le contact a été perdu. Les corps de trois d’entre eux ont été retrouvés et identifiés aujourd’hui. La police, qui continue à chercher les trois autres, ainsi qu’un quatrième porté disparu depuis plusieurs jours. Elle suspecte fortement les guérilleros maoïste d’être à l’origine de cette attaque.

Sixto Antonio Cabana Guillen « Domingo Biojo », aurait été identifié parmi les 22 membres des FARC tués pendant l’opération de police lancée dimanche dans Miguel San, Putumayo. C’était un cadre des FARC depuis 25 ans et commandait le 48ème front des FARC. Les USA avaient offert une récompense de 2.5 millions de $ pour sa capture.

Une attaque explosive s’est produite à San Carlos de Apoquindo, endommageant un transformateur, un pylone et une ligne électrique à haute tension et provoquant des coupures de cette zone de Santiago. Le « Comando Alex Lemún » a revendiqué l’attaque en appui et solidarité aux prisonniers Mapuches. Ce groupe tire son nom du jeune mapuche assassiné par la police lors d’une occupation de terres de communautés mapuches du fonds forestier Santa Elisa.

Action au Chili pour les Mapuches

Action au Chili pour les Mapuches

Selon l’agence de presse Firat, le PKK aurait annoncé avoir prolongé son cessez-le-feu jusqu’à une date encore indéterminée. Le 13 août dernier, l’organisation avait déclaré une trêve unilatérale en raison du ramadan. Le délai fixé pour celle-ci était ce lundi, mais aujourd’hui, le PKK a indiqué qu’il annoncerait le semaine prochaine sa décision finale quant à ce cessez-le-feu qui restera donc en vigueur jusqu’à cette date.

Le gouvernement colombien a déclenché une vaste contre-offensive ce dimanche. Le président Juan Manuel Santos a déclaré hier soir aux médias que l’armée avait bombardé trois camps des FARC dans la province de Putumayo, qui fait frontière avec l’Equateur. De violents affrontements se sont alors déclenchés entre les soldats et les membres des FARC. Selon le ministre de la défense, 22 d’entre eux auraient été tués, alors que les pertes seraient nulles du côté de l’armée. Cette contre-offensive fait suite à la mort de huit policiers le 10 décembre dernier, alors qu’ils combattaient les guérilleros qui tentaient de s’emparer de la ville de San Miguel. Par ailleurs, deux militaires et un membre présumé des FARC sont décédés samedi lors d’un affrontement dans la municipalité de Tulua, dans le sud-ouest du pays.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les guérilleros maoïstes ont pris d’assaut un convoi dans le district du Dantewada (Chhattisgarh). Les véhicules transportaient du minerai de fer extrait d’une mine située à Bailadila à destination de l’état voisin d’Andhra Pradesh. Les guérilleros ont arrêté tous les camions, ont averti les conducteurs de ne pas s’aventurer dans la zone et ont mis le feu à l’ensemble des véhicules. Les conducteurs se sont rendus au commissariat de la ville et la police a immédiatement lancé une enquête. Une attaque similaire avait déjà eu lieu dans la même région le 28 juillet dernier.

Vers 9h hier soir, un groupe de guérilleros du PKK a pris d’assaut un poste de contrôle de police à l’entrée de la ville de Semdinli, dans la province de Hakkari. L’attaque à la roquette a blessé trois policiers, qui ont été emmené à l’hôpital. L’un d’entre eux se trouve dans un état critique. Les forces de sécurité ont immédiatement déclenché une vaste opération afin de capturer les assaillants.

Au moins trois policiers ont été tués et un autre blessé dans une embuscade tendue par des membres des FARC dans la province de Norte de Santander ce lundi. Selon le rapport, les policiers étaient attachés à la Special Operations Unit et patrouillaient dans la zone rurale à proximité de Tibu lorsqu’ils ont subi l’assaut des guérilleros. Ces deux dernières semaines, au moins 37 membres des forces de sécurité ont été tués lors d’offensives menées par les FARC.

Entre hier et aujourd’hui, les guérilleros maoïstes ont mené trois actions dans les états les plus touchés par la répression gouvernementale: le Chhattisgarh, le Bengale occidental et le Jharkhand.

La nuit dernière, un large groupe de guérilleros ont encerclé un village abritant des membres du CPI (marxiste), un parti « communiste » qui collabore au gouvernement. Ils y ont tué cinq d’entre eux avant de s’en allant en laissant des tracts expliquant leur action. La police a immédiatement lancé une chasse à l’homme dans la jungle environnante. Dans les premières heures du matin, une explosion a endommagé la ligne ferroviaire ainsi que les roues d’un train de marchandise. Enfin, un groupe de guérilleros a attaqué ce matin un commissariat de police. Une fusillade a éclaté entre les forces de l’ordre à l’intérieur du bâtiment et les maoïstes au cours de laquelle deux policiers sont morts. Une opération de ratissage a été déclenchée dans la zone afin de rattraper les guérilleros. Toutes les routes ont également été bloquées. Il semblerait qu’ils aient aussi subi des pertes, mais rien ne l’a encore confirmé.

Parallèlement, le directeur général de la BSF (Border Security Force) a annoncé ce matin qu’une enquête interne venait d’être ouverte dans son service. Les troupes de la BSF sont en effet accusées d’avoir battu et torturé de nombreux autochtones, dont des femmes, au nom de la lutte contre les maoïstes. Depuis plusieurs années en Inde, la guérilla maoïste oeuvre et se bat pour les droits de plus pauvres et pour que le gouvernement leur restitue leurs terres ancestrales.