Alexandre Chantry, 27 ans, proche de la France Insoumise, organise pratiquement toutes les manifestations, chaque samedi, depuis le début du mouvement. Il participait ce mardi matin à un rassemblement à côté du Grand Palais, où se déroule le Forum international de la cybersécurité. Il voulait protester contre la venue de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Il a été interpellé et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation non déclarée. Les soutiens et Gilets jaunes sont actuellement devant l’hôtel de police de Lille-Sud pour réclamer sa libération. Ils se sont rassemblés vers 11 heures devant le commissariat de Lille pour exiger sa libération.

Alexandre Chantry

Alexandre Chantry

Des heurts en marge d’une manifestation contre les violences policières dans le centre de Lisbonne ont fait ce soir plusieurs blessés légers (y compris parmi les forces de l’ordre). Cette manifestation avait été convoquée en réaction à une intervention musclée de la police dimanche à Seixal, commune de la banlieue sud de Lisbonne,, dénonçant devant le ministère de l’Intérieur le racisme et les violences policières. Au moment de la dispersion de cette manifestation en début de soirée, des manifestants se sont dirigés vers une avenue chic du centre de Lisbonne, l’Avenida da Liberdade avant de se heurter aux forces de l’ordre qui ont tiré avec des tirs de balles en caoutchouc.

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Un manifestant de 27 ans a perdu un œil lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi 19 janvier à Rennes. Pour disperser la manifestation, la police a fait usage de grenades de désencerclement, ainsi que des tirs de flash-ball. Ce serait une grenade de désencerclement qui, explosant au pied du manifestant, aurait mutilé le jaune homme. Ce dernier a été pris en charge par une équipe de « médics » issus du service d’ordre des Gilets jaunes avant l’arrivée des pompiers. Il a été opéré pendant trois heures par un interne qui a fait ce qu’il a pu pour lui sauver son œil, mais cela n’a pas réussi.

L’évacuation du manifestant blessé

L'évacuation du manifestant blessé

Trente Palestiniens ont été blessés hier vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de nouveaux affrontements à la frontière de la bande de Gaza. Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis ce vendredi à plusieurs endroits de la frontière mais les heurts avec les soldats israéliens ont été moins intenses que lors des dernières semaines. Parmi les blessés, figurent deux secouristes. Selon le ministère palestinien de la santé, la vie d’aucun des blessés n’est en danger.

A la frontière de Gaza hier vendredi

A la frontière de Gaza hier vendredi

Pour la deuxième fois en une semaine, la police grecque a utilisé des gaz lacrymogènes pour dissuader une manifestation de 3.000 enseignants qui tentaient de percer un cordon de police protégeant le parlement à Athènes. Les enseignants – qui sont en grève – s’opposent à un projet de loi sur l’embauche dans le secteur public inacceptable pour eux après des années de restrictions. Les enseignants grévistes ont par deux fois affronté la police à l’issue dee leur manifestation à Athène après des années sans nouveaux emplois en raison de la crise économique. Une femme a été blessée dans les affrontements.

Enseignants contre policiers à Athènes

Enseignants contre policiers à Athènes

Depuis samedi 12 janvier, date à laquelle le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150% du prix de l’essence, une vague de colère s’est manifestée, qui a été durement réprimée par le pouvoir. À Harare, les protestataires, qui avaient érigé des barricades et bloqué de nombreuses routes menant des quartiers pauvres vers le centre-ville. Des techniques reprises à Bulawayo, ville considérée comme le fief de l’opposition, où les citoyens mécontents ont incendié des véhicules.

La situation est toujours extrêmement tendue, à la suite de ces manifestations dont la répression a fait six morts et des dizaines de blessés à Harare. Le troisième jour de grève décrété par l’opposition s’est soldé par de nombreuses arrestations. Tandis que l’armée continue à patrouiller, l’Internet a été coupé et les réseaux sociaux ont été suspendus.

Manifestations au Zimbabwe

Manifestations au Zimbabwe

Samedi 12 janvier, se tenait une manifestation nocturne des Gilets Jaunes à Pau qui a rassemblé environ 2500 personnes. À la fin de cette manifestation des affrontements ont éclatés avec la police et plus d’une dizaine de personnes ont été arrêtées. Sept de ces dernières ont été placé en garde à vue. La plupart des personnes ont été relâchées dimanche mais sont toujours menacées par une enquête. Trois autres étaient toujours en garde à vue lundi matin.

L’un des gardés à vue est un Gilets Jaune de la première heure. Il est accusé de dégradations sur un véhicule de police, de provocation à la rébellion et d’avoir participé à un rassemblement en vue de violences volontaires sur des biens et des personnes.

Barrage des

Le panneau publicitaire géant Coca-Cola, situé place De Brouckère, avait été la cible d’une action, le 10 juillet 2016. Le logo avait été remplacé par le message « TTIP Game Over » – No more negotiations – No more free trade deals – It’s time for action », ainsi qu’un appel à la manifestation du 20 septembre contre les accords de libre-échange TTIP et le CETA. Des actions similaires avaient eu lieu sur trois autres panneaux publicitaires : place Stéphanie, rue de la Loi et à la Foire de Libramont. Un militant est aujourd’hui poursuivi pour sabotage et piratage informatique et risque de la prison et une amende allant jusqu’à 125 000€.

Une première audience avait déjà eu lieu le 5 septembre 2018, au cours de laquelle un rassemblement de soutien réunissant entre 200 et 250 personnes s’était tenu (voir notre article). Le procès y avait été reporté au 12 février. Un nouveau rassemblement en solidarité est donc prévu le jour du procès le 12 février à 8h00 place Poelaert.

Plus d’infos ici sur le site du comité de soutien

L’écran Place De Brouckère

Le mouvement des gilets jaunes a semblé s’essouffler pendant la période des Fêtes, mais il a repris de la vigueur ces derniers jours. Pour l’Acte IX, les chiffres officiels évoquent 93.000 manifestants. Plus de 80 000 membres des forces de l’ordre avaient été mobilisés à travers le pays, dont près de 5000 dans la capitale.

À Paris, une manifestation pacifique rassemblant des milliers de participants s’est déroulée dans les rues pour se diriger vers la place de l’Étoile. Par ailleurs, des incidents ont eu lieu sur la place de l’Étoile, où plusieurs petits groupes se sont rassemblés sans prendre part à la manifestation. Des gaz lacrymogènes et des canons à eau ont été utilisés. Les policiers ont procédé dans la capitale à près de 156 interpellations au cours de la journée. 24 personnes ont été blessées à Paris, dont un caméraman de Radio-Canada, atteint au pied par des fragments de grenades de désencerclement utilisées par les forces de l’ordre.

À Bordeaux des incidents ont éclaté sur la place de la Comédie quand des protestataires ont jeté des pierres sur les policiers qui les empêchaient d’emprunter le cours de l’Intendance. Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes, des flash-ball et des grenades, blessant deux manifestants (voir ici). Des affrontements ont également eu lieu à Toulouse, Bourges, à Strasbourg et à Marseille où sept personnes ont été blessées lors d’affrontements. Les journalistes ont été pris à parti en plusieurs endroits.

Sur les Champs-Elysées hier samedi

Sur les Champs-Elysées hier samedi

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi au Pays basque, en Espagne et en France, en faveur du rapprochement des prisonniers d’ETA, actuellement dispersés à travers l’Espagne et la France. Les deux marches ont eu lieu à Bilbao, au Pays basque espagnol, et à Bayonne, au Pays basque français. A Bilbao, quelque 76.000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé dans une avenue du centre de la capitale de la Biscaye, aux cris de « Euskal presoak etxera » (« Les prisonniers basques à la maison ») ou de « presoak kalera amnistia osoa » (« les prisonniers dans la rue, amnistie totale »).

A Bayonne, ils étaient environ 9.000 personnes, à défiler sous le slogan « Orain presoak », ou « les prisonniers maintenant », pour réclamer un meilleur sort pour les 265 prisonniers basques. Moins d’une dizaine des 218 prisonniers d’ETA détenus par l’Espagne se trouvent actuellement au Pays basque et que la grande majorité d’entre eux sont dispersés dans des régions telle que l’Andalousie (sud), Murcie et Valence (sud-est), ou encore en Estrémadure (sud-ouest), à des centaines de kilomètres de leurs proches. 46 membres d’ETA sont détenus en France et un au Portugal.

La manifestation de Bilbao

La manifestation de Bilbao