Vendredi 26 mai, plusieurs centaines de manifestants se sont assis par terre devant les deux côtés de la salle Pleyel à Paris pour bloquer l’arrivée des actionnaires de TotalEnergies, qui veulent se rendre à l’assemblée générale du groupe. À chaque fois qu’un actionnaire arrivait, les militants faisaient en sorte de ne pas le laisser passer.  Les forces de police ont voulu mettre fin à ce blocage, ce qui a provoqué des affrontements. Des gaz lacrymogènes ont été lancés par les policiers, qui ont donné aussi quelques coups de matraque et procédé à au moins une arrestation. Les actionnaires de la compagnie ont été invités par le conseil d’administration à voter à cette assemblée contre une résolution visant à renforcer ses engagements climatiques. Celle-ci propose d’aligner davantage les objectifs de TotalEnergies sur l’accord de Paris pour 2030, visant à contenir le réchauffement climatique sous les 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

Hiroshima a accueilli, du 19 au 21 mai, le 49e sommet des dirigeants du G7, qui regroupe les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et du Canada. Des affrontements ont éclaté les 20 et 21 mai entre manifestants et policiers anti-émeute, notamment dans un centre commercial. Les manifestants dénonçaient un sommet de puissances impérialistes nourrissant l’escalade de la guerre en Ukraine avec la livraison d’avions de combat. Présent à cette rencontre réservée aux dirigeants occidentaux, le président ukrainien Zelensky a engrangé de nouvelles promesses d’aide militaire, notamment via le feu vert accordé par Washington à d’éventuelles livraisons futures d’avions de combat.

 

Lundi après-midi, une manifestation contre le féminicide d’une jeune femme de 20 ans, qui s’ajoute à d’autres féminicides d’autres femmes ces dernières années, a eu lieu à Cancun. Sur la Plaza de la Reforma, se trouve l’hôtel de ville et les bureaux du procureur, les jeunes ont cassé des vitres des bâtiments officiels, provoquant la réaction extrêmement violente des policiers qui ont tiré des coups de feu et battu des manifestants et journalistes. Plusieurs manifestants et au moins deux journalistes ont été blessés par balles. Des manifestations similaires ont également eu lieu dans dautres parties de lÉtat, mais sans atteindre le niveau de ce qui sest passé Plaza de la Reforma.

Plusieurs Palestiniens ont été blessés et des dizaines d’autres ont été victimes d’inhalation de gaz lacrymogènes lors de la dispersion violente par les forces militaires israéliennes de manifestations contre la colonisation dans le nord de la Cisjordanie occupée. Des colons sionistes, sous la protection des troupes israéliennes, ont fait irruption vendredi dans le village de Qaryout, situé à 28 kilomètres au sud-est de Naplouse, ce qui a déclenché des affrontements avec les résidents locaux. Les soldats israéliens ont alors tiré des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur les villageois qui protestaient, blessant un certain nombre d’entre eux. Des dizaines d’autres ont souffert de difficultés respiratoires dues aux gaz lacrymogènes.

Des affrontements similaires ont eu lieu lorsque les forces israéliennes ont réprimé des rassemblements contre la colonisation dans la ville de Beita et le village de Beit Dajan, au sud et à l’est de Naplouse. Deux civils palestiniens souffraient de problèmes respiratoires à Beita, tandis que douze autres ont été blessés à Beit Dajan. Enfin, plusieurs Palestiniens ont été blessés après que des soldats israéliens ont tiré des balles en métal recouvertes de caoutchouc et des bombes lacrymogènes sur des manifestants dans la ville de Kafr Qaddum. Depuis juillet 2011, Kafr Qaddum est le théâtre de marches tous les vendredis, les habitants réclamant l’ouverture de l’entrée principale de la ville, qui est scellée depuis de nombreuses années.

 

Un groupe de manifestants cagoulés a coupé la circulation sur l’Alameda ce vendredi et a érigé des barricades à la hauteur du Cerro Santa Lucia, dans le centre Santiago. Cette action a interrompu le trafic. En outre, au cours de la nuit, des troubles ont été signalés dans les environs du Cerro Santa Lucia, où des manifestants cagoulés ont coupé la circulation et érigé une barricade incendiaire.

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Mardi 16, les deux voies de la N1 à Mmamahabane (Ventersburg) ont été barricadées avec des ordures, des pierres et des pneus en feu, par les résidents qui dénoncent les coupures d’eau. Six suspects ont été arrêtés. Trois autres femmes ont été arrêtées pour violence publique, portant le nombre total d’arrestations à neuf. La police avait été déployée en grand nombre pour assurer le maintien de l’ordre public, avec des renforts de policiers venus d’autres villes. Ce jeudi, un groupe d’environ 150 personnes s’est rassemblé devant le tribunal de première instance de Ventersburg pour soutenir les suspects arrêtés pour violence publique et entrave à la police dans l’exécution de son travail. Ce n’est pas la première fois que les habitants de Ventersburg manifestent leurs griefs dans la rue. En septembre 2022, trois personnes ont été arrêtées lors de manifestations semblables.

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Il y a eu plusieurs blessés et 20 détenus dans une série d’affrontements qui ont eu lieu ce mercredi à proximité du siège de la Cour supérieure de justice électorale à Asunción. Les manifestants, pour la plupart des membres de communautés indigènes, ont continué à manifester après les heurts sous haute surveillance policière et militaire. Des manifestations ont lieu depuis que les élections présidentielles ont consacré l’économiste Santiago Peña, représentant de la haute bourgeoisie et du Parti Colorado au pouvoir, comme prochain président du Paraguay. Les manifestants dénoncent une fraude dans des manifestations qui tournent régulièrement à l’affrontement avec les forces de police (voir notre article). Ces événements ont déjà laissé plus de 208 personnes en garde à vue, dont l’ancien candidat de l’opposition, qui est en détention provisoire depuis le 5 mai au siège du Groupement de la police spécialisée.

 

Des heurts se sont produits au moment où 150 à 200 manifestants ont souhaité pénétrer sur le circuit urbain du Grand Prix de Pau pour faire entendre leur opposition à la loi sur les retraites. La police a immédiatement barré la route et des heurts ont éclaté entre les policiers et les premiers rangs tentant de forcer le passage. Après quelques minutes de confusion, la police a fait usage de gaz lacrymogènes qui ont touché militants mais aussi spectateurs. Un groupe d’une cinquantaine de militants s’est rendu vers l’autre entrée au secteur fermé du Grand Prix, mais n’ont pas tenté de forcer le nouveau barrage de police qui se dressait face à eux. Finalement, des manifestants sont parvenus à emprunter des escaliers qui menaient à un paddock en contournant deux agents de sécurité de la course. Les policiers ont été mobilisés afin d’appréhender ces derniers manifestants, mais ils n’ont procédé à aucune interpellation.

Une manifestation de plusieurs centaines de personnes, en soutien aux immeubles occupés de Barcelone, a traversé plusieurs rues du quartier Sarrià-Sant Gervasi. Les manifestants ont brisé les vitrines de certains magasins et de banques avec des marteaux et des pierres. Il y eu des heurts lorsque les manifestants ont voulu quitter l’itinéraire prévu et qu’un cordon de police les en a empêché. Les policiers anti-émeutes ont lancé des charges auxquelles les squatters ont répondu en lançant des bâtons et des pierres. Près de 400 policiers avaient été déployés. Les manifestants ont atteint El Kubo et La Ruïna, les deux grands immeubles squattés de la Plaza de la Bonanova. Une contre-manifestation, plus réduite, appelant à l’expulsion a eu lieu au même moment.

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Un litige qui oppose les gendarmes et la population de Ngor qui refuse que la Gendarmerie récupère les terres communales pour construire une caserne. Suite à de nombreuses manifestations émaillées d’incidents, la gendarmerie a placé Ngor en état de siège. Personne n’en pouvait entrer ni sortir mardi. Cela a suscité une colère générale au sein de la population. De nouveaux affrontements ont éclaté entre force de l’ordre et jeunes. Les gendarmes ont tiré à balles réelles et blessé une jeune fille.

 

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