Les commémorations du 11 septembre au Chili, 50 ans après le coup d’État, ont donné lieu à plus de 360 cas de démonstrations dans le pays, parmi lesquels on trouve des dizaines de barricades, d’actions directes, des jets de cocktails Molotov et des feux d’artifice et aussi, à certaines endroits, des réappropriation (pillages), des rafales de coups de feu contre les policiers et des bus brûlés. Des actions qui se sont produites surtout à Santiago dans les quartiers emblématiques de Villa Francia, Lo Hermida, Cerro Navia, La Victoria, San Bernardo, La Pincoya et Recoleta. Mais des actions ont été constatées aussi à Puente Alto, Maipú, Melipilla, La Granja, La Pintana, Ñuñoa, Lo Espejo, Valparaíso et Concepción, parmi beaucoup d’autres endroits. 14 policiers ont été blessés, 8 commissariats attaqués, 7 bus incendiés, 5 véhicules des forces répressives endommagés. 108 personnes ont été interpellées, pour la plupart en lien avec des troubles à l’ordre publique, 21 personnes devront faire face à des poursuites judicaires. Une manifestantes a été blessée à l’œil par des chevrotines tirés par la police. Au moins six 6 autres personnes ont été blessées.

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Hier jeudi, deux jeunes palestiniens ont été touchés par balles de guerre tirées par les forces d’’occupation lors de heurts entre les soldats israéliens et les civils palestiniens dans une localité au nord de la ville d’Hébron. Les forces israéliennes ont fait une descente dans une localité près de la colonie illégale ‘Krmi Tsur’ construite sur les terres des citoyens. Des affrontements ont éclaté entre l’armée israélienne et les jeunes palestiniens. Deux jeunes palestiniens ont été blessés par balles à la jambe et ont été transférés à un hôpital pour les soins nécessaires.

Des affrontements ont eu lieu à l’occasion de la marche de mardi en faveur des 43 normalistes d’Ayotzinapa disparus en 2014. La police a fait usage de gaz contre les manifestants qui ont attaqué quelques commerces. Les affrontements ont eu un coût de 50 millions de pesos selon la Chambre nationale de commerce, services et tourisme de Mexico.

Le 8 juin dernier, Georges Abdallah a déposé une nouvelle demande – la 10e – de libération conditionnelle devant le tribunal d’application des peines de Paris. Rappelons que ce prisonnier politique, incarcéré depuis 1984 pour complicité dans des actes de résistance à l’invasion sioniste de son pays, le Liban, libérable depuis 1999, est maintenu en prison sur injonction du gouvernement étatsunien malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines. Rappelons aussi que ce militant communiste révolutionnaire, tout au long de son incarcération, n’a jamais rien renié de son engagement anti-impérialiste, son attachement à la cause des peuples.  Rassemblement devant le ministère de la Justice pour exiger la libération de Georges Abdallah ce jeudi 28 septembre de 18h30 à 20h. A l’angle de la rue de la Paix et de la rue Danielle Casanova (Paris 2e)

Pour la huitième journée consécutive, les marches se poursuivent dans divers endroits de l’est de la bande de Gaza, contre la barrière de sécurité. Les soldats de l’occupation stationnés à l’intérieur de leurs positions et à bord de leurs véhicules militaires, ont tiré des bombes du gaz lacrymogène sur les manifestant près de la barrière de séparation à l’est de la ville de Gaza, blessant deux Palestiniens avec des balles de guerre et d’autres par asphyxie. Une trentaine de manifestants ont été blessé au cours de la semaine écoulée.

Des dizaines de milliers de personnes (80.000 selon les organisateurs) ont manifesté dans 120 villes en France ce samedi contre les violences policières. Il y a eu de forts affrontements à Paris. Arrivés au niveau de la station de métro Anvers, dans le nord de la capitale, les manifestants du cortège de tête ont brisé les vitres d’une agence bancaire de la Caisse d’Épargne. Ils ont ensuite jeté des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation, boulevard de Clichy. Quatre policiers qui se trouvaient à l’intérieur du véhicule: l’un d’eux est sorti pour braquer son arme sur les manifestants. Une intervention des BRAV (policiers matraqueurs à moto) a alors eu lieu pour dégager la voiture. Il y a eu six arrestations dont trois qui seraient liées à l’attaque contre la voiture de police.

Des manifestants ont pris d’assaut et incendié le bureau du maire de Pohuwato, dans l’île de Sulawesi, suite à  une marche pour exiger des compensations pour l’activité d’extraction d’or dans leur région par PT Puncak Emas Tani Sejahtera, une filiale de PT Merdeka Copper Gold. Tout a commencé jeudi dans la régence de Pohuwato, dans la province de Gorontalo, sur l’île riche en minerais de Sulawesi, lorsqu’une marche impliquant quelque 2 500 manifestants s’est approchée du bureau du maire local, mais qu’aucun responsable n’a voulu les rencontrer. Après l’incendie du bureau du maire, les manifestants se sont dirigés vers le parlement local  qui a également été endommagé. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et des renforts de police gardent les sites.

Le 22 septembre 1998, Semira Adamu, jeune femme nigériane de 20 ans, subit sa sixième tentative d’expulsion, à laquelle elle tente de résister encore, en chantant. Les 9 gendarmes qui l’« escortent » veulent alors la faire taire et décident d’appliquer la « technique du coussin ». Pendant 11 minutes, ils maintiennent sa tête enfoncée dans un coussin. Ils la tuent. Plusieurs initiatives ont lieu pour commémorer cet assassinat. Attention au changement de programme: La manifestation de dimanche 24 septembre prévue à Steenokkerzeel est reportée. Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles dimanche 24 septembre à 15h.

Un Palestinien a succombé aux blessures par balles qu’il avait subie suite à une incursion militaire israélienne dans le village de Kafr Dan, à l’ouest de Jénine. Des affrontements auraient éclaté dans ledit village, dans le nord de la Cisjordanie occupée, à la suite d’une incursion militaire à l’aube aujourd’hui, au cours de laquelle l’armée israélienne a tiré à balles réelles, lancé des grenades assourdissantes et des bombes lacrymogènes en direction de jeunes, tirant sur un homme et le blessant grièvement à l’abdomen. Le blessé a été transféré à l’hôpital pour un traitement médical, où son décès a été constaté peu après. Il s’agit d’Abdallah Emad Abu Hasan, originaire de la ville d’al-Yamoun à Jénine.

Kafr Dan

Mardi 19 au matin, les étudiants de l’Institut des Arts (IA) de l’Université Autonome de l’Etat d’Hidalgo (UAEH) a bloqué la rue Mariano Abasolo à Pachuca avec un bus, pour protester contre l’absence de réponse à leurs revendications de la part des autorités universitaires. Ils se sont rassemblés devant le rectorat (photo) et l’ont envahi pour y arrêter les cours. Les étudiants sont en grève depuis le 28 août pour exiger la destitution de la directrice du campus. Ils l’accusent de faire pression sur les étudiants et de protéger des professeurs accusés de harcèlement sexuel. Suite à ces incidents qui ont fait 20 blessés légers, un étudiant de l’AI aurait été arrêté par la police municipale de Pachuca.