Quelques centaines de kurdes s’étaient réunis aujourd’hui rond-point Schuman pour revendiquer la libération d’Abdullah Öcalan, le leader du PKK. Les manifestants ont fait un cordon humain autour des institutions européennes. A la fin de la manifestation, la délégation de membres et de sympathisants du Secours Rouge s’est faite encercler par la police pour un contrôle d’identité général.

Plus de 288 Palestiniens ont été blessés hier mercredi dans des affrontements ayant éclatés dans plusieurs parties de la Cisjordanie occupée. 10 personnes ont été blessées par balles, 89 par balles à caoutchouc et 189 autres Palestiniens ont été asphyxiés par les bombes jetées par les forces de l’occupation israélienne. La représentante du Croissant rouge palestinien a précisé que le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré à Ramallah et Ariha, les régions les plus touchées par les affrontements. A Ariha, deux personnes ont été blessées par balles, 55 par balles en caoutchouc et 155 ont été asphyxiées. A Ramallah, autant de blessés par balles, 28 par balles en caoutchouc et 6 Palestiniens ont été asphyxiés.

La même source a indiqué qu’un Palestinien a été très gravement blessé à la tête par balle, tandis que trois autres ont été arrêtés, tabassés, avant d’être traînés par terre jusqu’aux véhicules militaires de l’occupation. Mardi, les forces de l’occupation a procédé à Jérusalem à la démolition de maisons appartenant aux familles de Palestiniens ayant mené des attaques contre l’occupation.

Arrestation violente en Cisjordanie

Arrestation violente en Cisjordanie

La police fédérale et la police militaire brésilienne sont intervenues pour mettre fin à l’occupation du rectorat de l’Université fédérale de Pernambuco (UFPE). Deux personnes, un étudiant et un enseignant semble-t-il, ont été arrêtés qui comparaîtront pour « rébellion ». Le mouvement de protestation contre le rectorat dénonce la multiplication de nouveaux règlements anti-démocratiques.

Intervention de la police à l’UFPE

Intervention de la police à l'UFPE

Un policier a été tué et 31 personnes ont été blessées dans les affrontements de mardi dans la ville de Mina El Limón, dans le nord-ouest du Nicaragua, où les travailleurs d’une compagnie minière employés ont brûlé le poste de police. Le policier a été tué en essayant de réprimer l’agitation autour du site de B2, la multinationale canadienne qui gère la mine d’or El Limon, au nord-ouest de Managua.

Les heurts ont commencé quand les mineurs ont attaqué avec des pierres, des bâtons et des grenades artisanales un bus de la police qui transportait les employés des pompes de la mine. Outre le commissariat d’El Limón, au moins trois véhicules de la société B2, un bus et une patrouille de police ont été incendiés. Les ouvriers de B2 luttent depuis 10 jours pour la réintégration de trois mineurs licenciés, et le départ du gérant de la société, accusé de violer les contrats de travail.

Affrontements à El Limón

Affrontements à El Limón

Des heurts ont éclaté jeudi à 19h, place des Martyrs, entre les forces de l’ordre et des manifestants qui ont répondu à l’appel des collectifs « Vous Puez ! » et « Nous réclamons des comptes » afin de protester contre la corruption au Liban. Lorsque plusieurs manifestants ont réussi à enlever les barrières métalliques qui bloquent l’accès à la rue Weygand, au niveau de l’immeuble d’an-Nahar, les forces anti-émeutes ont aspergé ces personnes à l’aide de canons d’eau. D’autres policiers ont matraqué les manifestants qui avaient franchi la barrière sécuritaire.

Une précédente manifestation de

Une précédente manifestation de

De violents affrontements ont opposé ce vendredi des militants anarchistes et la police alors que les premiers avaient organisés une manifestation pour commémorer les événements du 2 octobre 1968.

Dans l’après-midi et la nuit du 2 octobre 1968, alors que des milliers d’étudiants convergent vers une place proche du centre historique de Mexico à l’appel d’un collectif qui coordonne l’ensemble des mouvements étudiants qui manifestent depuis trois mois dans les rues de la capitale, les forces de l’ordre ouvrent le feu, faisant près de 300 morts, et plus d’une centaine de ‘disparus’. Chaque année, une grande manifestation est organisée en souvenir de ce massacre. Cette année, les manifestants dénonçaient également la disparition des 43 étudiants/enseignants disparus dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014 alors qu’ils se rendaient à une manifestation dans l’État de Guerrero.

Ce vendredi, les forces de l’ordre déployées en nombre ont fait usage de la force pour disperser les manifestants. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et ont procédé à des interpellations parmi la foule.

Déploiement policier à Mexico City

Déploiement policier à Mexico City

Des milliers de personnes s’étaient réunies à travers tout l’état du Telengana ce mercredi pour converger à Hyderabad afin de dénoncer l’assassinat de deux guérilleros maoïstes par la police. Ce rassemblement avait été interdit par les autorités, celles-ci argumentant qu’il pourrait être un prétexte à une présence maoïste en ville, et que des violences pourraient faire suite au rassemblement en raison de leur participation à la manifestation. Entre 3000 et 4000 d’entre elles, dirigeants et membres de diverses organisations militantes ont été interpellées dans différents district pour les empêcher d’atteindre la capitale où elles devaient se rassembler devant le parlement. Ce dernier avait été transformé en forteresse et la police avait bloqué toutes les routes y menant. Un grand nombre de policiers avait par ailleurs été déployés à travers toute la ville. De fortes tensions ont été perçues à l’université Osmania au moment où les étudiants se sont rassemblés sur le campus pour se mettre en marche mardi soir. Des policiers en tenue anti-émeute ont été déployés à toutes les portes dans le but de les empêcher de sortir. Des centaines d’étudiants ont été arrêtés dès mardi soir, et les interpellations se sont poursuivies mercredi, tout comme dans les diverses auberges d’étudiants aux alentours. Dans les districts de Warangal, Khammam, Mahabubnagar, Karimnagar, Medak et Nalgonda, des centaines d’arrestations ont également eu lieu, les autorités arrêtant des femmes, des étudiants, des militants, etc. Malgré cette vague de répression, de nombreux rassemblements se sont déroulés à travers le Telengana pour dénoncer les ‘combats factices’ organisés par les autorités. 370 organisations, parmi lesquels 10 partis de la gauche démocrate, se sont réunies sous la même bannière afin de condamner le meurtre de Shruthi et Vidyasagar dans le district de Warangal le 16 septembre dernier (lire notre article). Les autorités ont justifié ces arrestations massives par leur crainte de voir des cadres maoïstes, des sympathisants et des activistes de multiples organisations de front du CPI(Maoist) en provenance du Telengana, mais aussi du Chhattisgarh, du Jharkhand et d’Andhra Pradesh se rassembler à Hyderabad pour y commettre des actes de violence à grande échelle.

Affrontements entre la police et des manifestants dans le Telengana

Affrontements entre la police et des manifestants dans le Telengana

Une protestations d’étudiants relative à la procédure du paiement à crédit du minerval pendant la durée des études a tourné lundi à l’affrontement hier sur le campus de Pietermaritzburg de l’University of KwaZulu-Natal (UKZN). Deux syndicalistes étudiants ont été arrêtés, des dégâts ont été occasionnés aux locaux et la police est intervenue en force. Deux étudiantes ont été soignées après avoir inhalé de l’air mêlé du contenu des extincteurs.

Intervention policière à l’University of KwaZulu-Natal

Intervention policière à l'University of KwaZulu-Natal

Les manifestations des habitants de Facatativá, excédés par les pénuries d’eau qui affectent 10.000 depuis 15 jours, ont tourné à l’émeute ouverte. 34 personnes ont été arrêtées par la police. Les incidents ont éclatés en plusieurs points de la ville, mais principalement à la place centrale où les vitres des commerces et des institutions ont été brisées.

Affrontements à Facatativá

Affrontements à Facatativá