2000 personnes ont manifesté à Toulouse, à l’appel du collectif Coup pour Coup 31 en solidarité avec le peuple palestinien qui subit une importante opération militaire de la part d’Israel. Plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués et des centaines blessés.

France : 2’000 personnes en solidarité avec le peuple palestinien

Le manifestant de 24 ans, maintenu en prison, a été condamné à 4 mois ferme, notamment pour “participation à un attroupement avec arme” (un baton de berger). Il a néanmoins été relaxé sur les faits de violence qu’on lui reprochait lors de la grande manifestation du 22 février, faits qu’il niait.

En tout début d’après-midi, 200 opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, venu soutenir l’inculpé, avaient investi le palais de justice. Sur place, de nombreux CRS montaient la garde. C’est au moment du jugement que la tension est montée d’un cran à l’intérieur du palais : les forces de l’ordre ont formé un cordon serré autour des personnes ayant assisté à l’audience, et, utilisant des jets de lacryòogène, les ont repoussés dehors. Au cri de « Libérez nos camarades », les 200 Zadistes sont restés un moment sur le parvis du palais de justice, puis ont été repoussé un peu plus loin, dans une rue attenante où la même scène s’est reproduite.


Affrontements entre Zadistes et forces de l'ordre di OuestFranceFR

La police brésilienne a tiré des grenades de gaz lacrymogène samedi pour disperser quelque 350 manifestants anti-Mondial non loin du stade Maracana de Rio de Janeiro, alors que s’y disputait la rencontre Colombie-Uruguay. Lorsque les manifestants se sont approchés des alentours du stade, environ 250 policiers les ont repoussés avec des grenades lacrymogènes. Au moins trois manifestants ont été interpellés. Les policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture, ont ensuite chargé sur plusieurs petits groupes de jeunes cagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ un kilomètre du stade.

Brésil: Encore des affrontements à Rio

Une vingtaine de participants à la Marche pour la Liberté venu d’Allemagne et revendiquant la libre circulation ont été interpellés ce mercredi matin par la police alors qu’ils s’étaient introduits dans les locaux de l’ambassade d’Allemagne, rue de Lalaing. Ils demandaient à être reçus par les responsables de l’ambassade pour évoquer le cas de l’école Gerhardt-Hauptman, à Berlin, un bâtiment désaffecté occupé par des demandeurs d’asile, qui est en cours d’évacuation. Ils ont rapidement été délogés du bâtiments de l’ambassade, interpellés et colsonnés par les forces de l’ordre.

En Egypte, des dizaines d’activistes égyptiens ont organisé samedi matin, comme il le font depuis des mois, un rassemblement contre la loi qui restreint le droit de réunion. Les organisateurs avaient annoncé leur intention de marcher sur le Palais présidentiel, et la police les en a empêchés. 24 manifestants ont été arrêtés. Un tribunal administratif a décidé de renvoyer la loi devant la Cour constitutionnelle pour révision. Le problème c’est que la loi sera révisée par la personne même qui l’a promulguée, l’ancien président Adly Mansour. À Berlin, en Irlande, à Londres et dans d’autres pays, des rassemblements ont eu lieu en opposition la loi anti-manifestation et en solidarité avec les prisonniers politiques.

Egypte: Manifestation contre la loi anti-manifestation

La crise économique et sociale touche les prisons grecques de plusieurs manières: d’abord parce que les licenciements massifs et la suppression des budgets sociaux poussent un nombre de plus en plus important de Grecs et d’immigrés dans la marginalité, ensuite parce que les coupes budgétaires rendent la vie des prisonniers de plus en plus misérables (surpopulation, alimentation insuffisante, absence de soin médicaux, etc.), et enfin parce que la résistance a grandement augmenté le nombre des révolutionnaires emprisonnés.

Le cycle oppression/résistance/répression a connu une nouvelle escalade avec une réforme des prisons qui prévoit un régime de détention d’isolement pour les prisonniers politiques et les prisonniers qui se sont rebellés dans les prisons. Ils n’auront pas le droit aux congés pénitentiaires, leurs visites sont limités. Un complexe de cellules d’isolement est aménagées dans la prison de Domokos, d’autres seront ensuite construits dans d’autres prisons. Cette nouvelle étape de la répression a engendré une nouvelle résistance. Les prisonniers luttent contre ce régime d’isolement par des manifestations, des émeutes, et des grèves de la faim. La solidarité internationale se développe avec eux et une initiative a eu lieu aujourd’hui à Bruxelles dans ce cadre.

[Le tract distribué cet après-midi à Bruxelles (format .pdf)->]

Belgique: Solidarité avec la lutte des prisonniers en Grèce

Suite à la manifestation de Nantes du 22 février, une première vague d’arrestations a eu lieu fin mars : 9 personnes sont interpellées à leur domicile sur la base de photos. Suite à ce coup de filet, une personne est condamnée à un an de prison ferme à Carquefou. Une autre des personnes sera jugée le 19 juin. Depuis, une nouvelle personne a été arrêtée à Paris. Suite à un contrôle de police, elle est interpellée et transférée à Nantes. Elle ne déclare rien lors de sa garde-à-vue et refuse la comparution immédiate. Conséquence : un séjour à la prison de Carquefou jusqu’à son procès, le 27 juin, à Nantes. Les chefs d’inculpation retenus sont dégradations et violence contre agent.

Mardi 27 mai, une autre personne est interpellée en pleine rue par des policiers en civil. À nouveau, elle est transférée à Nantes au motif de sa participation à la manifestation du 22 février. Elle aussi refuse la comparution immédiate. En attendant la date de son procès, le 19 juin, elle est soumise à un contrôle judiciaire. Chefs d’inculpations retenus sont dégradations avec circonstances aggravantes, participation à un attroupement armé, refus d’ADN et refus de signalétique.

France: Rassemblement demain à Nantes

590 travailleuses du nettoyage sont sous coup de licenciement. Après une décision défavorable pour elles de le Cour de Cassation grecque, jeudi après-midi, elles se sont rassemblées devant le Ministère des Finances. Elles y étaient attendues par une compagnie des forces spéciales de police les empêchant d’avancer vers l’entrée du bâtiment. Les travailleuses ont rompu le barrage et se sont rapprochées de l’entrée mais d’autres forces les attendaient en place. À ce moment les rideaux de l’entrée se sont baissés et les portes sécurisées alors que les forces spéciales ont procédé au refoulement brutal des travailleuses loin de l’entrée du Ministère en faisant usage de matraques, de boucliers et de coups de bottes. Une travailleuse, frappée à la tête, été conduite à l’hôpital.

Grèce: Répression d’une manifestation du personnel de nettoyage

Une manifestation « anti-Coupe » à Salvador de Bahia en marge du match entre les Pays Bas et l’Espagne a tourné en heurts entre manifestants et policiers qui les ont dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de bombes assourdissantes. La police militaire a interpelé 11 manifestants au centre-ville.

A Rio, la police militaire de Rio a empêché dimanche soir quelque 200 manifestants, dont des Blacks Bloc masqués, de s’approcher du stade Maracana au moment où se déroulait le match Argentine-Bosnie. Aux cris de « Hey Fifa, rentre en Suisse ! », les manifestants ont tenté en vain de forcer le barrage de police renforcé par la police montée. Empêchés d’aller vers le Maracana à coups de spray au poivre, les manifestants ont rejoint une autre avenue du quartier voisin de Vila Isabel et ont saccagé deux agences bancaires.

Brésil: Affrontements en marge des matches