La police anti-émeute a affronté des villageois dans le district de Yangshan (province du Guangdong), le 12 juillet, pour protéger d’autres policiers et des responsables du parti « communiste » chinois et des autorités locales séquestrés par les villageois. Les villageois accusent ces responsables de les avoir forcé à accepter une expulsion, moyennant un dédommagement symbolique. Les mêmes autorités avaient ensuite loué ces terres au prix fort à un grand groupe minier. Les paysans ont résisté aux forces anti-émeutes au moyen de gourdins et de cocktails Molotov.

Chine: Emeute de paysans spoliés

Un ouvrier a été tué et plusieurs ont été blessés dimanche lors de la dispersion par la police d’un sit-in d’ouvriers dans une mine de cuivre, en grève depuis jeudi à Akjoujt (250 km au nord de Nouakchott). Plusieurs autres ouvriers ont été blessés. La MCM, est une filiale à 80% de la société canadienne First Quantum Mineral, qui emploie plus de 1.500 travailleurs en Mauritanie. Selon les statistiques, elle produit annuellement près de 40.000 tonnes de cuivre brut. Les ouvriers de cette mine réclament des augmentations de salaires et d’autres avantages dont le droit au logement, la prise en charge de l’eau et de l’électricité notamment, prévu dans les conventions.

Mauritanie: Gréviste tué par la police

Des affrontements ont opposés jeudi soir dans le centre-ville de Los des manifestants d »‘Occupy LA et des forces de police. Les manifestants voulaient soutenir cinq personnes arrêtées pour avoir écrit des slogans à la craie sur le sol. La police est intervenues, des projectiles ont été lancés. Quatre policiers ont été blessés et 17 personnes ont été arrêtées. La police a blessé au moins un passant d’une balle en caoutchouc.

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Samedi, quatre personnes qui étaient poursuivies pour ‘dévastation’ et ‘vandalisme’ lors du G8 de Gênes en juillet 2001 ont été reconnues coupables, condamnées à des peines de six à quinze ans de prison et immédiatement incarcérées. Leurs six co-accusés ont également été condamnés, mais l’une d’entre elle a été laissée en liberté car mère d’un très jeune enfant tandis que les cinq autres peuvent encore introduire des recours quant aux peines prononcées samedi. Celles-ci ont été un peu allégées par la Cour de Cassation par rapport aux condamnations prononcées par la Cour d’appel en 2009, mais sont néanmoins sans commune mesure avec les peines prononcées contre les fonctionnaires de police reconnus coupables de ‘coups et blessures’ et de ‘perquisitions arbitraires’ lors de l’évacuation d’un local qui servait de dortoir aux manifestants. En outre, la mort d’un manifestant de 23 ans tué par un carabinier avait quant à elle été classée sans suite par la justice italienne en mai 2003.

Des affrontements ont éclaté entre la police et des membres du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) après que les forces de l’ordre aient refusé d’autoriser des manifestants à assister au meeting organisé par le parti et intitulé ‘Democratic Resistance for Freedom Rally’ à Diyarbakir ce dimanche. Les policiers les ont empêché de pénétrer à l’intérieur du Istasyon Square, où devait se tenir la réunion, en utilisant du gaz lacrymogène et des canons à eau. La direction du BDP avait décidé de maintenir la manifestation malgré l’interdiction de rassemblement émise par le bureau du gouverneur lundi. Dès lors, ce dernier avait déployé plus de 5000 policiers à travers la ville.

Déploiement policier à Diyarbakir

Déploiement policier à Diyarbakir

Ces derniers jours, le gouvernement espagnol a annoncé de nouvelles réductions budgétaires. C’est pour dénoncer ces nouvelles mesures d’austérité que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées hier soir dans le centre de Madrid, encadrée par un énorme contingent des forces de l’ordre. Entourés par une vingtaine de fourgons policiers, les ‘indignés’ ont tenté de se rendre du siège du Parti populaire où ils s’étaient donné rendez-vous au siège du Parti socialiste. Les policiers anti-émeute les en a empêché en chargeant le cortège à coups de matraque. Celui-ci s’est alors rendu devant le Parlement. La police a chargé les quelques groupes de personnes qui tentaient de franchir les barrages à proximité du bâtiment. Au moins cinq personnes ont été interpellées.

Interpellation à Madrid

Interpellation à Madrid

Comme chaque année, les organisations réactionnaires protestantes défilent sous les fenêtres des ghettos catholiques pour commémorer la défaite de ceux-ci à la bataille de la Boyne, en 1690, qui entraîna des siècle de domination coloniale britannique, de misères et d’appartheid communautariste. Comme chaque année, les républicains tentent de s’opposer à ces marches et se heurtent à la police qui les protègent.

Une manifestation de protestation contre une nouvelle loi répressive dite « loi Hinzpeter », qui prévoit de plus lourdes sanctions pour ceux qui provoquent des incidents et des dégâts lors des manifesations, s’est terminée jeudi soir … en affrontements entre jeunes manifestants et carabiniers.

Chili: Nouvelle émeute à Santiago

Des organisations étudiantes et ouvrières chiliennes ont manifesté hier dans les rues de Santiago pour commémorer l’anniversaire de la nationalisation en cuivre et pour exiger une « renationalisation » de la richesse principale du pays. La manifestation a donné lieu à des affrontements avec la police quand des manifestants ont tenté d’arriver au siège de la Corporation du Cuivre (Codelco). La police a employé des jets de l’eau et de gaz pour empêcher la progression des manifestants, qui ont répliqué avec pierres et d’autres projectiles.

À la marche, qui n’était pas autorisée, participaient notamment la Confédération des Étudiants du Chili (Confech), et la Confédération de Travailleurs en Cuivre (CTC). Il y a 41 ans le Parlement a approuvé, par l’unanimité de députés et de sénateurs, un projet du gouvernement du président Salvador Allende pour nationaliser le cuivre. Allende a qualifié de la « deuxième indépendance » la nationalisation en cuivre, mais durant la dictature d’Augusto Pinochet les grandes entreprises multinationales ont pu revenir grâce à une réforme qui a permis la concession des gisements.