Montréal a connu une manifestation estudiantine géante (30.000 étudiants) pour une plus grande accessibilité à l »éducation (le gouvernement veut augmenter les frais de 1625 dollars canadiens). Quelques incidents ont eu lieu en fin de manifestation. Il y a eu quatre arrestations.

Le 7 mars, la police avait violemment réprimé une autre manifestation, usant de matraques, de gaz et de stun grenades. Un étudiant est actuellement à l’hôpital après avoir reçu “à bout portant” une grenade assourdissante dans l’oeil. L’équipe médicale qui faisait partie de l’organisation de la manifestation à dû contacter les services d’urgence puisque les policiers pnt refusé de prendre en charge le blessé. Les probabilités que son oeil ne soit plus jamais fonctionnel seraient très élevées.

violence policière au Canada

violence policière au Canada

10.000 personnes ont participés à une mobilisation contre le résultat des élections en Russie. A l’isisue de cette manifestation, la police russe confirmait avoir interpellé une cinquantaine de personnes, parmi lesquels, Sergueï Oudaltsov dirigeant de l’Avant-garde de la Jeunesse Rouge qui venait d’être libéré il y a quatre jour après avoir été interpellé dans une autre manifestation « illégale » anti-Poutine (photo).

Sergueï Oudaltsov

Vidéo du rassemblement

Sergueï Oudaltsov

A Bruxelles, la zone neutre est cette zone à l’intérieur de laquelle tout rassemblement est interdit sous peine d’arrestation administrative et d’une amende de 250€. Comme mentionné dans notre guide juridique, celle-ci comprend la rue Ducale, la rue de Louvain (de la rue du Nord à la rue Royale), la rue Royale (du carrefour de sures de la Croix de fer, de l’Enseignement et du Treurenberg à la Place Royale), la place des Palais, la place du Trône, la rue Bréderode et l’intérieur de la zone délimitée par ces voies publiques. Hier, la Chambre a adopté une disposition étendant cette zone neutre, y ajoutant le parlement de la Communauté Française, la maison des parlementaires flamands et le complexe du Forum appartenant à la Chambre.

Mardi et mercredi, un policier de 25 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des faits de ‘violences aggravées’ lors d’une manifestation de lycéens le 27 novembre 2007. Il est accusé d’avoir éborgné un adolescent avec une arme à balles souples, nouveau type de flash-ball plus précis et d’une plus longue portée. Le policier a reconnu avoir fait usage de son LDB40 à une reprise, mais a nié avoir tiré sur la victime, affirmant avoir visé et touché, également à la tête, un jeune plus âgé. Hier, le ministère public a requis la relaxe du prévenu, jugeant que sa responsabilité pénale ne pouvait pas être engagée malgré ‘le lien de causalité certaine et directe entre le tir du prévenu et les blessures causées’. Il a fait valoir que le policier n’avait fait qu’exécuter les ordres de tir de sa hiérarchie, ordres dont le caractère ‘manifestement illégal’ n’était pas constitué selon lui, entraînant l’exonération du fonctionnaire de sa responsabilité. Le jugement a été mis en délibéré.

Ce jeudi 8 mars à 19h, nous vous donnons rendez-vous à La Pétroleuse (83, avenue du Parc à 1060 Saint-Gilles) pour boire un verre, manger un morceau en solidarité avec les quatre inculpés de notre Secours Rouge. Ce sera également l’occasion de faire le point sur la situation, après la décision tombée plus tôt dans la journée.

Vignette No procès

L’île de Jeju (Jeju-do en coréen) est une île du sud de la Corée du sud, réputée pour ses paysages et ses pêcheuses traditionnelles. On y vient souvent pour se marier : c’est « l’île des amoureux » en Corée.
Mais c’est aussi un lieu historique de résistance à l’Etat : alors que les Etats-Unis imposaient le dictateur Singman Lee, les habitants se sont insurgés et ont résisté d’avril 1948 à mai 1949. La répression fit 80.000 morts, 170 villages sont rasés (70% des villages de l’île). Pendant 50 ans, les gens commémorant ce massacre furent arrêtés et torturés.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la résistance actuelle contre l’implantation d’une immense base navale américaine qui s’installe, détruisant le littoral, et accompagné par des entreprises multinationales (comme Samsung). Les habitants dénoncent la course à l’armement vu comme une provocation dangereuse contre la Chine, le saccage environnemental de grande échelle, la répression féroce : de nombreuses personnes, y compris des maires, ont été emprisonnées et tabassées. Mais la mobilisation ne faiblit pas, les habitants s’attaquent à des installations d’entreprises et de militaires, les manifs s’enchaînent, malgré le débarquement de flics et de soldats pour les réprimer. Lundi 5 mars, près de 700 policiers sont arrivés du continent au village de Gangjeong pour permettre le dynamitage du littoral de roche volcanique, et le dragage du fond marin, contre la mobilisation des villageois qui bloquent la voies d’accès.

Le site des insulaires de Jeju

Corée du Sud: Le combat de l’île de Jeju

Jeudi soir, plusieurs dizaines d’antifascistes du mouvement IPEH Antifaxista se sont regroupé devant l’hôtel où dix fascistes du Bloc Identitaire organisaient une réunion pour créer une section Pays basque. Des pierres et de la peinture ont été jeté sur l’établissement, des container à poubelle ont été incendiés. Le commissariat a alors déployé la Section d’intervention départementale (SID) et des affrontements qui ont opposé forces de l’ordre et militants antifascistes.

Un manifestant a été interpellé pour « dégradation, violence contre personne dépositaire de l’autorité publique » (il a été placé en garde à vue, puis laissé libre pour la poursuite de l’enquête). Une deuxième personne a été interpellée le soir même par la Brigade anticriminalité qui l’accuse d’avoir tenté de mettre le feu à des poubelles. Il a été présenté samedi devant le magistrat et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé ce mois à l’audience correctionnelle. La police a interpellé le lendemain une autre personne qu’elle accuse d’avoir jeté des pierres.

La campagne pour la libération de G. I. Abdallah s’est intensifiée ce début d’année: rassemblement d’une soixantaine de personnes devant la Préfecture avec distribution de tracts à Pau, conférence de presse à Paris avec une cinquantaine dez participants à
Paris, rassemblement devant l’ambassade à Tunis, conférence de presse et rassemblement devant l’ambassade de France à Beyrouth (voir la vidéo), etc., tractage et tagage du consulat du Liban à Marseille (voir la vidéo), etc.

C’est ce jeudi que la Chambre du Conseil se prononcera sur la tenue ou non d’un procès dans le cadre du dossier concernant les quatre militants du Secours Rouge. L’audience avait eu lieu le 25 janvier mais entre temps, en Italie, le procès du 24 juin 2010 de la cour d’appel de Milan contre les militants accusés d’avoir travaillé à la construction du PCPM a été cassé parce que le déli de « terrorisme » avait été incorrectement imputé aux accusés. Or ce qui sert de justification aux poursuites contre les 4 du SR est leur participation présumée aux « activités terroristes » du PCPM. Cette décision devrait dès lors avoir une incidence directe sur la procédure en cours contre les 4, la justice belge pouvant difficilement les accuser de ‘participation à une activité terroriste’ (celle du PCPM), si cette activité n’est plus qualifiée comme telle.

Ce jeudi 8 mars à 19h, nous vous donnons rendez-vous à La Pétroleuse (83, avenue du Parc à 1060 Saint-Gilles) pour boire un verre, manger un morceau en solidarité avec les quatre inculpés de notre Secours Rouge. Ce sera également l’occasion de faire le point sur la situation, après la décision tombée plus tôt dans la journée.

Le 8 février, deux manifestants « No border » comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, suite à des évènements ayant eu lieu lors de la manifestation du 26 septembre 2010, devant le centre fermé de Steenokkerzeel. Le procureur a requis un an de prison avec sursis. Mercredi 7 mars le juge rendra la décision. En solidarité, il y aura un rassemblement sur les marches du Palais de Justice à 8H30