Malgré la pression des autorités russes, le festival de musique en soutien aux trois membres des Pussy Riot emprisonnées a bien eu lieu à Saint-Pétersbourg. Les responsables de la ville avaient tenté de l’obliger à annuler l’événement, alors que les pompiers ont menacé de fermer la salle de concert, située dans le centre de Saint-Pétersbourg, invoquant des raisons de sécurité possibles lors du festival « libérez les Pussy Riot ».

Environ un millier de personnes ont assisté au concert dimanche soir, auquel ont participé des groupes de rock comme DDT et Televizor, qui critiquent dans leurs chansons les autorités russes et le Kremlin sous Poutine. La police a interpellé quatre personnes à l’issue du festival.

Russie: Concert de soutien aux Pussy Riot

Quelques 3500 personnes ont pris part hier à une marche vers le cimetière de Santiago du Chili pour rendre hommage aux victimes de la dictature de Pinochet. Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos en mémoire de leurs proches décédés ou disparus durant le gouvernement Pinochet entre 1973 et 1990. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la centaine de manifestants qui construisaient des barricades et allumaient des feux pour la tenir à distance. D’autres groupes de manifestants ont pris d’assaut un bâtiment du gouvernement. Huit d’entre eux ont été interpellés.

Fouad, membre actif du Collectif Sans Papiers à Bruxelles, enfermé au centre fermé de Merksplas depuis le 2 septembre 2012, va subir une première tentative d’expulsion ce lundi 10 septembre 2012. Fouad a tenté de rejoindre les membres de sa famille qui vivent en Belgique légalement. Fouad est devenu membre actif du Collectif des sans-papiers Belgique. L’office des étrangers va tenter de l’expulser ce lundi 10 septembre vers Casablanca vol AT 833 17h40. Rendez vous à l’aéroport pour aider Fouad à refuser son expulsion à 15 h 40 au Check in de Zaventem.

Vous pouvez aussi écrire, faxer, mailer à la compagnie responsable du vol: Royal Air Maroc vol AT 833
134 bd Jacqmain, 1000 Bruxelles
TEL : 027215050
FAX : 027256292
infobru@royalairmaroc.com

Ce samedi, les élèves des écoles normales du Guatemala ont bloqué en différents points le trafic de la route Interamericana. Les étudiants rejettent une réforme gouvernementale.

Vers 9 heures du matin, la police s’est rendue sur les barrages pour en obtenir la levée. Au kilomètre 180 de la route (à Coxom, Totonicapán), les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les étudiants qui leur ont lancé des pierres. Un élève et un parent d’élève ont été arrêtés, et deux étudiants blessés. Dans le Quetzaltenango, il y a eu des affrontements à La Esperanza et Salacajá (16 personnes ont été arrêtées). En Salcajá, les manifestants se sont armés de bâtons, de pierres et de cocktails Molotov et d’engins pyrotechniques, et ont affronté les forces de sécurité pendant environ 40 minutes. A San Pedro Sacatepequez, San Marcos, le bilan est de cinq étudiants arrêtés, cinq blessés et trois policiers blessés.

Guatemala: Affrontements policiers/étudiants

Plus de 12.000 manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Salonique pour protester contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées à la Grèce par l’UE et le FMI. A l’issue de la manifestation, des affrontements ont opposé un bloc d’environ un millier de manifestant aux forces de l’ordre près de l’université, en plein centre-ville. Cible de jets de projectiles, la police a tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes, avant de charger les groupes de manifestants qui se sont dispersés dans le centre.

Grèce: Affrontements à Salonique

À Bogotá, plusieurs milliers d’étudiants ont manifesté jusqu’à la Plaza de Bolivar, causant des problèmes graves de la circulation. La police anti-émeute a utilisé des gaz lacrymogènes. Des vitrines de banques et de commerces ont été détruites, et selon le bilan officiel, deux policiers et un étudiant ont été blessés. C’était mardi la huitième manifestation consécutive des étudiants de Bogotá.

Colombie: Affrontements lors d’une manifestation étudiante

Le 11 septembre 1973, le coup d’ état mené par l’armée écrasait sous les bombes les aspirations populaires d’une société plus juste et solidaire. Une soirée de commémoration aura lieu ce samedi 8 septembre à partir de 19h à la Maison de l’Amérique Latine. Rafael Pichun, et José Llanquileo, dirigeants du peuple mapuche seront présents pour témoigner de la résistance des chiliens et mapuches au modèle néo-libéral.

Bruxelles/Chili: Commémoration du 11 septembre 1973

Depuis juin 2010, une quarantaine de familles se battent pour obtenir le droit d’être relogées à Constantine. Toutes détiennent des actes de propriété de constructions démolies à l’époque dans le cadre du plan de modernisation de la ville, mais n’ont toujours pas été relogées. Depuis, elles multiplient les manifestations et les actions de protestation pour dénoncer une opération de relogement ‘arbitraire’ et réclamer une réhabilitation ‘urgente et immédiate’. Dimanche, ces riverains ont organisé une manifestation et ont encerclé le siège de la wilaya (subdivision administrative) avant de bloquer la route parallèle en usant de pierres. La police anti-émeute est rapidement intervenue, entraînant des heurts violents. Les affrontements ont fait trois blessés dans les rangs policiers, et quatre personnes ont été interpellées. Aujourd’hui, trois d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt pour attroupement illégal et violences contre les forces de l’ordre alors que la quatrième a été libérée.

Déploiement policier à Constantine

Déploiement policier à Constantine

Lundi passé, des incidents avaient opposés des policiers aux étudiants à Montréal. Six personnes avaient été arrêtées pour voies de fait contre des agents de sécurité et des policiers.

Les policiers sont entrés à la demande de la direction de l’école afin de poursuivre la vague d’arrestations. Arrivés sur place vers 13h, les policiers du poste de quartier se sont retrouvés en présence d’une centaine d’étudiants. Quand ils ont procédé aux arrestations de quatre hommes et une femme, les étudiants ont résisté et des renforts policiers ont été appelés. Un gros détachement de robocops a fait son entrée dans l’immeuble. Ils ont pas ménagé leurs efforts pour repousser la centaine d’étudiants dans une cage d’escalier où ils les ont pris en souricière pour les confiner pendant une dizaine de minutes. Repoussés sur le trottoir, les manifestants ont longtemps fait face à un barrage policier les empêchant de retourner dans leur école. La tension a à nouveau monté et des renforts ont à nouveau été envoyé.

La police d’Irlande du nord a tiré des balles en plastique et utilisé des auto-pompes ces deux dernières nuit en s’interposant entre groupes républicains et loyalistes (pro-britanniques). 47 policiers ont été blessés par des jets cocktails Molotov, des briques et de feux d’artifices, ainsi que par une voiture lancée contre leurs rangs. Le week-end passé, il y avait eu une première vagues d’affrontements après qu’un groupe loyaliste ait paradé dans un quartier catholique.

Irlande du Nord: Deux nuits d’affrontements à Belfast