La police anti-émeute a dispersé ce dimanche devant le Parlement grec à Athènes une manifestation contre les mesures d’austérité. Deux mille manifestants s’étaient rassemblés pour dire leur refus de la rigueur et leur colère contre la classe politique. Des manifestants ont commencé à lancer des bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes. On ne fait pas état de blessés.

Jeudi dernier, une grève de 24 heures organisée pour dénoncer les dernières mesures d’austérité annoncées par le gouvernement a paralysé les transports dans la capitale. Parmi les récentes mesures annoncées pour obtenir le versement d’une nouvelle tranche d’aide de huit milliards d’euros prévu le mois prochain, le gouvernement de George Papandréou a annoncé une baisse des retraites, une prorogation d’une hausse de la taxe immobilière et des réductions de traitement pour des milliers de fonctionnaires. Trente mille salariés de la fonction publique doivent en outre être mis en disponibilité, ce qui se traduira par une baisse de 60% de leur salaire. Ils disposent d’un an pour trouver un nouvel emploi au sein du secteur public sous peine de licenciement.

Depuis plus d’une semaine, une centaine de personnes occupaient le coeur de Wall Street à New York. Leur objectif: créer un mouvement de masse pour restaurer la ‘démocratie’ aux Etats-Unis et dénoncer la crise financière actuelle. Jusqu’à hier, leurs manifestations pacifiques avaient été relativement tolérées par les forces de l’ordre. Mais le mouvement prenant de l’ampleur, celles-ci sont violemment intervenue ce samedi pour déloger les manifestants.

Suite à cette opération musclée, entre 80 et 100 personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’entrave à la circulation et de résistance. Une personne a également été inculpée pour agression contre un officier de police.

Des centaines de manifestants ont attaqué un poste de police et saccagé des véhicules dans le Guangdong, sud de la Chine, province fortement industrialisée où d’autres troubles ont récemment opposé des ouvriers migrants aux forces de l’ordre. Les émeutiers ont attaqué un poste de la police des frontières de Lufeng, hier après-midi après avoir entendu dire que des policiers avaient tué un enfant, selon un communiqué des autorités locales qui affirme qu’il s’agit d’une simple rumeur.

Des troubles avaient éclaté la veille dans le village de Lukan alors que des habitants s’opposaient à la vente de terres en propriété collective (comme c’est le cas dans les campagnes, la terre en ville étant propriété étatique) par des responsables locaux sans leur aval. Les manifestations violentes se sont récemment multipliées au Guangdong, coeur de « l’atelier du monde » chinois où travaillent des dizaines de millions d’ouvriers migrants venus des provinces plus pauvres de l’intérieur du pays.

Cette nuit déjà, l’armée a attaqué le campement situé sur la ‘Place du Changement’ où campent depuis plus de huit mois des militants opposés au régime. L’offensive a fait 17 morts et 55 blessés. Cet après-midi, le corps d’élite de l’armé a bombardé les abords de la place, visant principalement le camp d’une division de l’armée qui s’est récemment alliée aux manifestants et qui s’était déployée autour de la place pour les protéger. Soixante obus ont été largués au moment où des centaines de milliers de manifestants commençaient à défiler aux abords de la place, faisant onze morts et 112 blessés.

Le Secours Rouge et le Secours Rouge Arabe appellent au rassemblement ce samedi 24 septembre à 17h devant l’ambassade du Maroc, 29, boulevard Saint-Michel. L’objectif de cette manifestation est de dénoncer la répression du régime marocain, mais surtout d’exiger la libération des dizaines de prisonniers politiques progressistes révolutionnaires au Maroc.

Manifestation pour les prisonniers marocains

Manifestation pour les prisonniers marocains

Ce vendredi aura lieu une soirée de réflexion et de discussion sur les exécutions des prisonniers politiques en Iran.

Les invités sont:
– Chowra Makaremi. Née en 1980 à Chiraz, en Iran, Chowra Makaremi a grandi en France. Anthropologue, elle a enquêté et écrit sur les frontières et l’expérience des migrants dans le monde contemporain.
”Le cahier d’Aziz. Au coeur de la révolution iranienne” Ed. Gallimard
– Réza Kazemzadeh, psychologue au Centre Exil (Service de Santé Mentale spécialisé dans la réhabilitation des réfugiés ayant été victimes de tortures et/ou de violence organisée.)
« La torture et la République Islamique d’Iran; une approche psychosociale »

La soirée aura lieu de 18H à 22H au Pianofabriek. Les interventions seront en en français avec traduction en persan. L’organisateur est le Comité de solidarité avec la lutte du peuple en Iran. Voir le site du comité

committeebe@gmail.com

Quelques 180.000 personnes se sont rassemblées hier à Santiago dans ce qui constitue le plus grand rassemblement depuis le début de la mobilisation pour une réforme de l’éducation il y a quatre mois. La semaine dernière, les négociations avec le gouvernement ont échoué, ce dernier ayant refusé d’entendre les revendications des délégués estudiantins. Ceux-ci affirment que les réformes proposées n’abordent pas les problèmes fondamentaux d’un système mis en place durant la dictature militaire de Pinochet, et ajoutent que les protestations sont dirigées contre le modèle néo-libéral que subi toute la population. Hier, des affrontements ont à nouveau émaillé la manifestation, la police usant de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les étudiants qui ont répliqué par des jets de pierres et autres objets. Le mois dernier, la police anti-émeute avait tué un jeune lors d’un rassemblement similaire. Hier, une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés pour ‘désordre grave’.

Manifestation estudiantine à Santiago

Manifestation estudiantine à Santiago

Lundi, 19 septembre au soir, la marche des indignés se dirigeant vers Bruxelles, passait son troisième jour à Paris et empruntait le boulevard Saint-Germain, quand vers 21 heures sont brutalement intervenus, avec gaz, coups de poings et coups de pieds. Une personne a été évacuée inconsciente par les services de secours, deux autres ont été légèrement blessées (l’une d’entre elle a eu une épaule déboitée). 80 « indignés » ont été amenés au commissariat de police contrôle d’identité. Les derniers interpellés ont été relaché entre 1h et 2h du matin.

Ce mercredi soir, plus de 73 « indignés » ont été interpellés lors d’un rassemblement à Paris place de la Bourse pour vérification d’identité et 11 ont été placées en garde à vue pour « dégradations sur des véhicules de police ». Les « Indignés » s’étaient rassemblés aux alentours de 19H00 sur la place en vue d’une assemblée populaire. Peu avant 21H00, ils étaient encore quelques dizaines, assis dans le calme. Les « Indignés », dont des militants venus d’Espagne, multiplient depuis plusieurs jours les actions à Paris pour protester contre le système capitaliste. Ils doivent rejoindre Bruxelles le 15 octobre pour une journée d’action.

France: La police attaque à deux reprises les « indignés »

Un soldat turc a été tué et deux autres ont été blessés lors d’affrontements avec des combattants du PKK hier soir, dans une zone rurale de la province de Bingol, dans le district de Genc.

Par ailleurs, la police a arrêté dimanche 122 personnes qui voulaient participer à une manifestation dans le centre-ville d’Istanbul pour protester contre les opérations militaires contre le PKK. Les manifestants voulaient dénoncer le fait que le dirigeant emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, n’a pas été autorisé à rencontrer ses avocats pendant près de deux mois. La police a pris des mesures de sécurité strictes dans le centre de la ville pour empêcher les manifestants de se rassembler, tandis que des hélicoptères de la police survolaient les environs.

Après les violents affrontements d’hier, des milliers de manifestants s’étaient à nouveau massés dans les rues de Sanaa, mais également dans plusieurs autres villes du pays, pour exiger un changement de régime ainsi que pour dénoncer les violences des autorités. Cette nouvelle manifestation de contestation ne les a pourtant pas empêcher de réitérer leur répression ce matin. A Taïz (sud-ouest), deux manifestants ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans des affrontements avec les forces gouvernementales. A Sanaa, le corps d’élite de l’armée s’set massivement déployé en milieu de matinée et des explosions ont été entendues à travers tout le centre-ville. Au total, ce sont vingt personnes qui ont été tuées, soit par des tirs de snipers, par ceux des forces de sécurité ou des partisans armés du régime.

Répression et blessés à Sanaa

Répression et blessés à Sanaa