La police du Sri Lanka a dispersé dimanche au gaz lacrymogène des milliers d’étudiants qui tentaient de prendre d’assaut la résidence du président Gotabaya Rajapaksa, après des semaines de manifestations demandant sa démission. La police antiémeute a utilisé des canons à eau, puis du gaz lacrymogène, lorsque des manifestants ont renversé les barricades métalliques dans une rue menant à la résidence présidentielle à Colombo. Près de là, des milliers de femmes et d’hommes ont défilé pour la 51e journée d’affilée, réclamant la démission du dirigeant du Sri Lanka, plongé dans la pire crise économique depuis son indépendance en 1948.

Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a tenté d’amadouer les protestataires en annonçant la création de 15 comités qui travailleront avec le Parlement pour décider des futures politiques nationales, incluant dans ces comité des jeunes issus du mouvement de protestation. M. Wickremesinghe a été nommé Premier ministre après la démission le 9 mai de son prédécesseur Mahinda Rajapaksa, le frère aîné du président, après des semaines de manifestations. Les événements de dimanche surviennent au lendemain d’affrontements similaires, lorsque des protestataires avaient tenté d’entrer dans la résidence officielle du président, où il est retranché depuis que des milliers de personnes avaient encerclé son domicile privé le 31 mars.

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Trois personnes ont été arrêtées lors d’affrontements entre la police et des militants de gauche rassemblés avant une manifestation prévue à la colonie sioniste de Homesh. Homesh est devenu un symbole aussi bien pour les sionistes que pour les Palestiniens de Cisjordanie. Toutes les colonies sont illégales aux yeux de la loi internationale, mais celle-ci a ceci de particulier qu’elle est illégale aux yeux de la loi israélienne. C’est fort de cet argument que centaines de militants du groupe israélien « La Paix maintenant » avaient déclaré qu’ils iraient Homesh samedi avec des bulldozers et de détruire l’implantation.

La police et l’armée ont bloqué la route pour empêcher les manifestants de se mettre en route, et les conducteurs d’engins ont été arretés. Des incidents ont opposés manifestants et policiers. L’argument des forces de l’ordre était que la manifestation était illégale, mais ces meme forces ont non seulement toléré mais protégé au meme endroit une manifestion illégale de 20 000 activistes de la droite sioniste. Cet incident  de samedi est survenue un jour après que des centaines de colons sionistes ont attaqué le village palestinien de Burqa, voisin d’Homesh, ont jeté des pierres sur les maisons, ont fait usage d’armes à feu et ont mis le feu aux champs.

Septembre 2021, des manifestations s’étaient tenues lors du Salon de l’Automobile (IAA) à Münich. Des militant.es pour le climat ont été arrêté.es dans ce cadre et accusé.es d’avoir apposé, sur une clôture du camp de protestation contre l’IAA, des affiches avec une photo d’Abdullah Öcalan et l’inscription « Free Öcalan ». Le 9 mai 2022, les trois activistes pour le climat ont été condamné.Es à des amendes (30 forfaits journaliers de 60 € et 30 forfaits journaliers de 20 € dans le cas d’un mineur) ainsi qu’à trois séances de conseil. Leur condamnation s’est faite sur la base de l’article 20 de la loi sur les associations, considérant leur acte comme une violation de l’interdiction d’activités à laquelle le PKK est soumis dans ce pays. Il faut souligner, qu’en Allemagne, la seule autre personne dont les photos ne peuvent être montrées en public est Adolf Hitler. Les 3 accusé.e.s font appel à leur condamnation.

Dans l’après-midi du 24 mai à Bogota, les étudiants de l’Universidad Distrital ont organisé un sit-in près du campus de La Macarena, sur l’Avenida Circunvalar et la Calle 28. Ils protestent contre le fait sans eau depuis plusieurs semaines et les salles de classe sont tellement supeuplées qu’il n’est pas possible d’organiser certains cours. La police anti-émeute (ESMAD) est intervenue vers 16H pour les dégager, ce qui a provoqué la résistance des étudiants qui ont caillassés les policiers.

Au moins sept Palestiniens ont été blessés aujourd’hui par des balles en acier recouvertes de caoutchouc tirées par les forces israéliennes lors d’affrontements qui ont éclaté au nord de Ramallah. Ces affrontements ont éclaté après une incursion militaire israélienne dans le village de Jifna. De nombreuses autres personnes ont suffoqué à cause des inhalations de gaz lacrymogènes.

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Les soldats israéliens ont tiré à balles réelles lors de violentes confrontations avec des jeunes dans la rue Haifa, à Jénine, samedi à l’aube, tandis que des véhicules de l’armée avaient tenté d’avancer vers la périphérie du camp. Amjad Al-Fayed, e de 17 ans a été tué et un autre adolescent a été grièvement blessé. Le jeune homme qui ne portait pas d’arme mais était actif sur les médias sociaux et dans le groupe ‘Wasp’s Nest’, qui transmet des nouvelles de Jénine.

Une marche a été lancée devant l’hôpital Ibn Sina de Jénine dès l’annonce de l’assassinat d’Al-Fayed. Des personnes en deuil ont porté son corps et ont parcouru les rues de la ville et son camp. Ils ont scandé des slogans condamnant les crimes de l’occupation israélienne. Plus tard, de grandes foules à Jénine ont assisté aux funérailles de l’adolescent. Une grève générale a également été observée à Jénine pour exprimer la colère suscitée par le meurtre d’Al-Fayed. Avec cette, le nombre de victimes palestiniennes de l’occupation à Jénine et dans son camp s’élève à 20 depuis le début de l’année.

Mardi 18 mai, après une assemblée générale au sein de l’UOB, la première université publique du pays, les étudiants ayant obtenu leur baccalauréat en 2021 ont décidé de réclamer pacifiquement le paiement de leurs bourses au moment où on s’achemine vers le début d’une nouvelle année scolaire. Les forces de l’ordre ont décidé de disperser la manifestation avec des tirs de gaz lacrymogène. Les étudiants ont répondu par des jets de pierres.

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Le Croissant-Rouge palestinien a traité 16 blessures survenues lors de confrontations avec l’armée israélienne à l’entrée des villes de Ramallah et d’Al-Bireh (centre). Il s’agissait de 7 blessés par balles réelles qui ont été transférés au complexe médical palestinien de Ramallah, de 3 blessures par balles métalliques recouvertes de caoutchouc, d’une brûlure, d’une chute et de 4 cas d’asphyxie due au gaz lacrymogène. Des dizaines de Palestiniens ont lancé des pierres contre des unités de l’armée israélienne à l’entrée des deux villes, en marge des marches marquant le 74e anniversaire de la Nakba.

Des affrontements similaires ont éclaté à l’ouest de la ville de Tulkarm (nord) et à proximité de l’université Al-Quds dans la ville d’Abu Dis, à l’est de la ville. Des dizaines d’étudiants des universités de « Khadouri » à Tulkarm et « Al-Quds » à Abu Dis ont souffert d’asphyxie après avoir inhalé du gaz lacrymogène, et qu’ils ont été soignés sur place. Le 15 mai de chaque année, les Palestiniens organisent des marches et des veillées pour commémorer la Nakba, l’expulsion des Palestiniens de leurs terres par les groupes armés sionistes en 1948. Environ 800 000 Palestiniens ont été contraints de quitter leur foyer sous la menace au cours de cette année qui a vu la fondation d’Israël.

Le jeudi 12 mai au soir, de nombreuses villes iraniennes ont été témoins d’un soulèvement populaire contre l’augmentation astronomique des prix du pain et des biens de première nécessité et les projets de mesures du cabinet d’Ebrahim Raisi. À Ahvaz, les gens ont protesté contre les prix élevés dans toute la ville. A Izeh, les forces répressives du régime ont ouvert le feu sur la population, faisant plusieurs blessés. Les habitants de Dorud ont également manifesté contre le régime. Les affrontements entre les jeunes et les agents de la répression se sont poursuivis jusque tard dans la nuit. Des manifestations ont aussi eu lieu à Chahrekord, à Juneqan, à Bakhtiari et à Andimeshk contre la flambée des prix. Dans cette dernière ville, les forces de sécurité de l’État ont ouvert le feu sur la population. Les jeunes ont résisté et les affrontements avec les forces répressives du régime se sont poursuivis pendant des heures. Le régime a coupé ou ralenti l’Internet pour contrer les manifestations dans de nombreux secteurs.

Le vendredi soir, de nouvelles manifestations ont eu lieu, notamment à Khorramabad, Ardabil, Boroudjerd, Dehdacht, Dorud, Chahinchahr, Junaqan, Farsan, et Cholicheh à Chaharmahal et Bakhtiari. À Chahinchahr, des jeunes ont incendié un bâtiment de l’État à côté du poste des Forces de Sécurité de l’État (SSF). Dans de nombreuses villes, telles que Boroudjerd, Dorud et Farsan, les forces répressives du régime ont ouvert le feu pour réprimer les soulèvements populaires. Il y a eu de nombreuses arrestations et au moins un mort.

Ce jeudi 12 vers midi, des membres du syndicat des travailleurs de l’université de Panama, de Frenadeso, de Suntracs et de Conusi ont organisé une manifestation pour protester contre les augmentations constantes du panier alimentaire de base et du prix du carburant. Dans l’après-midi, un groupe de manifestants a affronté des membres de l’unité anti-émeute de la police nationale dans l’enceinte de l’Université du Panama (UP). Vers 14 heures, la police a commencé à tirer des gaz lacrymogènes sur les participants à la manifestation qui avaient fermé les quatre voies de l’autoroute Transístmica depuis midi. Les manifestants se sont réfugiés à l’Université de Panama. Depuis le parking de l’université, un groupe d’étudiants a jeté des pierres sur les policiers.