Dans un rapport publié ce mercredi apparaissent les coûts réels d’entretien du camp de prisonniers de Guantanamo. Alors que celui-ci avait été évalué par Obama en mai dernier à 900.000 dollars par détenu, il s’avère que pour l’exercice fiscal qui s’achèvera à la fin du mois de septembre, le coût total s’élèvera à 454 millions de dollars. Cela représente 2,7 millions de dollars pour chacun des détenus. Depuis son ouverture en 2002, 4,7 milliards de dollars ont été dépensés pour Guantanamo.

Cela fait cinq jours maintenant que les nouveaux détenus sont refoulés aux portes de la prison de Forest sur ordre du bourgmestre. Hier, ce dernier a rencontré le procureur du Roi, le directeur régional francophone de l’administration pénitentiaire et le directeur de la prison de Forest. Suite à cette réunion, il a réaffirmé l’application de l’arrêté de police en vigueur, déclarant que l’ordre de refoulement serait levé lorsque la population carcérale serait repassée sous les 600 détenus. Depuis jeudi, elle est descendue de 654 à 642.

Le bourgmestre de Forest a fait bloquer depuis ce matin les arrivées à la prison de Forest. En effet, la surpopulation carcérale a atteint des chiffres très hauts, jusqu’à 740. Il y a à ce jour 648 prisonniers à Forest alors que celle-ci ne peut incarcérer que 405 personnes normalement. Le nombre de prisonniers avait tant augmenté que les conditions sanitaires s’étaient dégradées et que de nombreux prisonniers tombaient malades alors que l’odeur de la prison était devenue infernale.
Les nouveaux prisonniers seront donc redirigés vers d’autres prisons.

Jamais la France n’avait connu un nombre de prisonniers aussi important depuis l’immédiat après-guerre et les condamnations pour collaboration. Au 1er juin, il y avait 67977 détenus, ce qui constitue une hausse de 1,6% par rapport au 1er juin 2012. En outre, le nombre de places reste lui fixe à 57325, ce qui signifie une surpopulation carcérale critique. La France connait aujourd’hui un taux de détention de 103 pour 100.000 habitants, un record absolu.

Entre janvier 2011 et juin 2012, 300 gsm ont été saisis dans les prisons belges. Le plus grand nombre a été pris dans les établissements wallons: 267, contre 29 en Flandre et 4 à Bruxelles, a indiqué au début du mois la ministre de la Justice. La plus grosse saisie a eu lieu à Nivelles (50), suivie de Marneffe (42), Ittre et Mons (30 chacune) et Lantin (21). Pour repérer les appareils, l’administration a acquis six équipements de détection mobile en 2009.

La ministre française de la Justice a présenté aujourd’hui lundi aux organisations syndicales un plan de renforcement de la sécurité en prison, qui prévoit l’installation de portiques à ondes millimétriques dans 19 nouveaux établissements, alors qu’un seul bénéficie aujourd’hui de ce type d’équipement. Ces portiques permettent théoriquement de détecter visuellement, lors d’un contrôle, tout produit ou objet qu’un individu porte sur lui, y compris lorsqu’ils sont dissimulés entre les vêtements et la peau.

Outre ces équipements de dernière génération, vont être déployés 282 nouveaux portiques dits à masse métallique (145 en 2013 et 137 en 2014), qui permettent de détecter la présence d’un objet métallique sur la personne examinée. Il s’ajouteront aux 624 portiques métalliques déjà en place. En plus des portiques, 393 détecteurs manuels seront également acquis en 2013. Le plan va aussi renforcer les dispositifs de lutte contre les projections (essentiellement de l’extérieur de la prison vers l’intérieur). Quelque 35 établissements ont été identifiés par l’Administration pénitentiaire comme subissant quotidiennement ce phénomène. Pour tenter d’y remédier, est notamment prévue la mise en place de filets, vidéosurveillance ou de glacis. La ministre annonce aussi la création de deux nouvelles équipes cynothechniques (recherches menées par des chiens et maître-chien au sein des établissements pénitentiaires), qui s’ajouteront au deux déjà existantes.

La Direction générale des Etablissements pénitentiaires a présenté son rapport annuel ce matin. Il dévoile entre entre que le taux de surpopulation carcérale a augmenté de 23,7% l’année dernière et que la moyenne des personnes incarcérées dans une des prisons belges a été de 11330 en 2012. Par ailleurs, la surpopulation carcérale dépassait les 50% dans quatre prisons, à Dinant (72%), à Forest (65,1%), à Anvers (64,4%) et à Berkendael (50,2%). Le nombre de détenus a augmenté de 7% dans le courant de l’année dernière pour atteindre le ‘record’ de près de 12000 prisonniers le 17 décembre.

Cafasso Consortium dont fait partie le groupe Denys a été choisi par le gouvernement fédéral pour la construction d’une méga-prison à Haren. Les négociations doivent déboucher sur un contrat définissant le projet, la construction, le financement et l’entretien de ce qui sera le plus grand complexe pénitentiaire du pays. 1.190 détenus y seront regroupés en plusieurs entités dont trois prisons pour hommes, deux prisons pour femmes, un centre psychiatrique et une institution pour jeunes. Il s’agit du plus grand projet jamais géré par la Régie des bâtiments.

Le Cafasso Consortium regroupe les partenaires suivants: Denys NV, FCC CONSTUCCIÓN SA, MACQUARIE CAPITAL Group, Vialia Sociedad Gestora de Concesiones de infraestructuras SL, AAFM Facility Management bv (Aracadis Aqumen Facility Management BV), Buro II & ARCHI+I cvba, E G M architecten, le bureau d’étude G. Dervaux nv, Marcq & Roba, Ares, M.O.O.Con, Advsiers bvba, Typsa, et Arch. Dr. Andrea Seelich.

Alors que la capacité opérationnelle des prisons est de 57.235 places, il y a actuellement 67.839 personnes incarcérées en France. Le taux d’occupation atteint donc 118,5%, ce qui est davantage qu’en décembre 2012, date du précédent ‘record’ du nombre de détenus. En outre, début mai, le nombre de détenus mineurs était de 771, ce qui est également un ‘record’.

L’Observatoire International des Prisons vient une nouvelle fois de dénoncer les conditions de détentions à la prison de Lantin. ‘Les prisonniers y sont soumis à un traitement inhumain et dégradant. L’établissement est surcharger et l’hygiène est à revoir’. Et pointant notamment le problème de la lessive. Certains détenus restent parfois deux mois avec les mêmes draps et les mêmes linges. L’Observatoire souligne également le fait que des détenus entrant à la prison aient été immédiatement placés au cachot, en cellule d’isolement, parfois pendant plusieurs jours alors qu’ils n’ont pas encore été jugés.