Le 20 septembre le réseau SARE a été fondé à Bilbao. il s’agit de la nouvelle organisation de défense des prisonniers politiques de la gauche nationaliste basque. La précédente organisation fondée pour ce soutien, HERRIRA, avait été criminalisée. SARE présente un profil différent, ayant comme porte-parole un ancien sénateur, Joseba Azkarraga. Le premier objectif de SARE est la lutte contre la dispersion des prisonniers basques aux quatre coins de l’état espagnol. SARE reprendrait en charge la manifestation annuelle de soutien aux prisonniers pris en charge par HERRIRA jusqu’à son interdiction puis, cette année, prise en charge par un groupe informel de citoyens malgré les tentatives d’interdiction. La manifestation de cette année avait été un énorme succès, rassemblant 130.000 personnes. Une procédure a été lancée pour interdire SARE dès sa fondation, mais elle n’a pas abouti.

Pays basque: Nouvelle organisation de soutien aux prisonniers

Une trentaine de personnes se sont rassemblées de 17H30 à 18H30 sur la grand place de Lille pour revendiquer la libération de Georges Abdallah. Les banderoles ont été placée à l’entrée du Théâtre du Nord tandis que des tracts étaient distribués sur la place.

France: Rassemblement à Lille pour Georges Adballah

La police de Gadchiroli a arrêté deux cadres du parti maoïstes actifs dans le Chhattisgarh, dont un membre haut placé, dans la forêt de Markegaon, dans le nord du district. Kamlesh Gawde, alias Shamlal, un ancien commandant de brigade, a été arrêté avec Maheshwari Madavi, alias Jeeteshwari.

Par ailleurs, les autorités ont annoncé qu’un membre éminent du Special Area Committee du CPI(Maoist) a été arrêté à proximité du commissariat de Ramgarh, dans le district de Dumka (Jharkhand).

Enfin, samedi, la police a interpellé une femme se déplaçant de manière suspecte dans le village de Godloi situé dans le district de Deogarh, toujours dans le Jharkhand. Identifiée comme étant Basanti Barla, les autorités la suspecte d’être active dans la guérilla maoïste. Elle a été emmenée pour être interrogée, mais aucun lien entre elle et le CPI(Maoist) n’a encore pu être établi. Elle a été arrêtée dans le cadre du opération de ratissage menée par la CRPF et les forces de sécurité, et a été placée en détention préventive.

Récemment, plusieurs sources médiatiques ont remis en avant la problématique des arrestations injustifiées de tribaux qui sont interpellés sans autre justification qu’un comportement ‘suspect’. Ces arrestations abusives se multiplient en raison, entre autre, des récompenses obtenues par les policiers pour l’arrestation de membres de la guérilla.

Le prisonnier politique sahraoui Hasanna El Wali était souffrant à la prison de Tawerta, dans la ville de Dakhla (Sahara occidental occupé). Ses co-détenus ont manifestés pour qu’il soit transporté à l’hôpital civil de Dakhla. Lors son arrivée à l’hôpital, il n’a pas eu droit à un check-up pré-médical: il a été immédiatement transféré dans une salle spéciale, entouré par des agents de police. Et alors qu’ils savaient qu’il était diabétique, au lieu d’œuvrer à diminuer son taux de sucre, ils lui ont injecté un « sérum glucose » qui a fait monter son taux de sucre jusqu’à le plonger dans le coma. Il a ensuite été transféré dans cet état à l’hôpital militaire de la ville.

Hasanna El Wali

28/09/2014

Inde: Arrestations

Alors que le CPI(m) fête ses dix ans d’existence dans le cadre du ‘foundation week’ ponctuée par divers événements et actions, cinq guérilleros ont été arrêtés ce vendredi dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh). La police locale les a capturé dans le cadre d’une opération de ratissage menée dans une zone forestière située dans le périmètre du commissariat de Narayanpur. Les cinq personnes auraient été identifiées, et toutes avaient leur tête mise à prix. L’une d’entre elles, Mura Salaam, est suspecté d’être à la tête du Mondi Janata Sarkar, tandis qu’une autre, Anant, est accusée d’être responsable du Kasturmeta Janata Sarkar. Les Janata Sarkar sont ces organes de pouvoir populaire mis en place par le parti maoïste dans plusieurs zones qu’il contrôle. Les cinq guérilleros sont accusés d’avoir mené des attaques contre la police, d’être responsables de meurtres, de pillages et de captures de soldats. Près d’une vingtaine de guérilleros présumés ont été arrêtés au cours de la ‘foundation week’ qui a début ce 21 septembre.

Le département d’état en charge des prison a construit un bâtiment spécial dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) pour les prévenus accusés d’avoir des liens avec la guérilla maoïste. Les travaux sont actuellement terminé, mais la prison n’est pas encore ouverte car le département a demandé des mesures de sécurité spéciales fournies par les forces paramilitaires. A terme, cette prison deviendra une prison spéciale pour les Naxalites. En plus de celle-ci, il est prévu la construction de prisons de ce type dans les districts de Washim, de Sindhudurga, de Jalgaon et de Nandurbar.

Au cours de ces dernières années, des centaines de personnes ont été arrêtées par la police du Maharashtra pour leurs prétendus liens avec les maoïstes. La plupart ont finalement été libérés, faute de preuve, après de longs mois de détention préventive dans la prison centrale de Nagpur. D’après un avocat, une grande partie de ces prisonniers étaient et sont des militants luttant pour les droits des tribaux ou contre les expropriations. Des fonctionnaires du Anti-Terrorism Squad (ATS – Brigade Anti-Terroriste) n’ont eux pas caché l’objectif de la construction de ces prisons spéciales, affirmant que cela faisait longtemps qu’ils attendaient cette initiative, principalement parce que ces prisonniers exercent une influence sur les prisonniers communs. Un fonctionnaire haut placée de l’ATS a déclaré: ‘Il est crucial d’avoir une prison spéciale. Nous avons vu que les Naxalites influencent leurs co-détenus avec leur idéologie. En fin de compte, leur objectif est d’absorber autant de personnes que possible de leurs groupes. Donc, une prison spéciale pour eux est un pas bienvenu dans la lutte contre les maoïstes’.

Eric G. King, 28 ans, un anarchiste de Kansas City, a été arrêté pour l’attaque au cocktail Molotov contre les bureaux du parlementaire Emanuel Cleaver (représentant démocrate du Missouri) à Kansas City, le 11 septembre 2014. King était déjà sous enquête suite à une série de tags sur le siège local de la Bank of America et… sur des véhicules de la police de Kansas City. Les enregistrements de vidéosurveillance montrent deux personnes attaquant le bureau du parlementaire. ils lancent d’abord un marteau à travers une fenêtre, puis deux cocktails Molotovs, dont un rebondit contre la façade et l’autre pénètre par la fenêtre brisée. King doit comparaître devant un tribunal fédéral jeudi matin.

Voici son adresse provisoire:
Eric King /
27090045 /
CCA Leavenworth /
100 Highway Terrace /
Leavenworth, KS 66048 /
USA

USA: Un anarchiste arrêté à Kansas City

Une soixantaine de Palestiniens, récemment réincarcérés par Israël après avoir été libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers, mèneront une grève de la faim mardi au moment de la reprise des négociations israélo-palestiniennes.

Ces 63 détenus faisaient partie d’un groupe de 1.027 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines et libérés fin 2011 en échange d’un soldat israélien en vertu d’un accord entre Israël et le Hamas. Ils ont tous été arrêtés en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est où les forces israéliennes ont envoyé en détention plus de 2.000 Palestiniens depuis la mi-juin. Actuellement, plus de 7.000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes.

Ce dimanche devait se tenir à Hyderabad (Andhra Pradesh) une conférence du Forum for Political Alternative à l’occasion des dix ans du mouvement révolutionnaire mené par le CPI(m). Varavara Rao, président de ce forum, le décrit comme une organisation dont le but premier est de fournir une alternative aux politiques actuelles, avec pour objectif de reproduire le concept de ‘Janata Sarkar’ (ou gouvernement populaire), système de gouvernance mis en place par les maoïstes dans plusieurs régions du pays. Le meeting, qui se voulait être un bilan des dix dernières années de lutte, en référence à la fusion des deux plus grands partis maoïstes du pays le 21 septembre 2004, devait avoir lieu ce dimanche à partir de 10h, mais les autorités locales en ont décidé autrement affirmant que le Forum est une organisation de front du CPI(m).

Dans la nuit de samedi à dimanche, elles ont déclenché une vaste opération d’arrestations à travers la ville, arrêtant un total de près de 800 personnes. Des femmes et des enfants ont été emmenés depuis leur domicile au milieu de la nuit. De nombreux participants ont été interpellés directement à la gare alors qu’ils se dirigeaient vers Hyderabad. D’autres ont été assignés à résidence. Ce fut notamment le cas de Varavara Rao, d’abord assigné à résidence (vers 5h du matin) et emmené en cours de matinée pour être placé en détention préventive. Un grand nombre de sympathisants s’opposant à ces arrestations arbitraires ont également été interpellés.

Sept prisonniers politiques sahraouis ont suspendu leur grève de la faim à la prison noire, à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, après que le directeur de la prison se soit engagé à satisfaire toutes leurs revendications. Les prisonniers ont longtemps souffert dans des conditions inhumaines pour revendiquer l’amélioration des conditions de leur emprisonnement. Trois journalistes ont été arrêtés par la police marocaine à cause de leurs positions par rapport à la question du Sahara Occidental et leur défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que leurs activités pour assurer une couverture des différentes manifestations pacifiques à El Aaiun.

D’autre part, une manifestation pacifique a été violemment réprimée lundi soir dans la ville d’El Aaiun. D’autres concentrations organisées dans les rues avoisinantes ont connu le même sort. Le même jour, une autre manifestation a été sauvagement réprimée à Boujdour. Les buts de ces manifestations était d’exiger que la mission de l’ONU se charge de la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis ainsi que le droit à l’autodétermination.