Environ 200 proches et parents de prisonniers politiques se sont rassemblés hier dès la matinée devant la prison d’Evine et y sont restés toute la journée. Ils demandent à voir leurs proches et le retour des prisonniers à la section générale. Les gardiens refusent les visites aux familles rassemblées depuis 8h00 du matin et tentent de la disperser. En même tant, pour empêcher tout contact de ces familles avec les autres familles, le régime envoie des parasites pour brouiller les communications téléphoniques avec les autres quartiers de la capitale.

Le 17 avril, un grand nombre de gardiens de la révolution, d’agents du renseignement et de membres de la garde spéciale pénitentiaire, avaient profité du prétexte d’une inspection pour passer violement à tabac, insulter et humilier les prisonniers politiques de la section 350. Dans cette attaque, de nombreux détenus ont été grièvement blessés, y compris l’un d’eux qui vient juste de subir une opération chirurgicale à cœur ouvert. Les gardes ont enchainé aux mains et aux pieds à leur lit à l’infirmerie d’Evine des prisonniers gravement blessés.
32 prisonniers politiques sont à l’isolement dans la section 240 d’Evine bien qu’ils soient blessés et qu’ils aient besoin d’être soignés et rien n’a filtré sur leur situation.

Les prisonniers politiques de la section 350 se sont mis en grève de la faim le 18 avril pour protester contre ce raid sauvage et l’absence de toute information sur le sort de 32 de leurs codétenus. De leur côté, le 19 avril, des familles des prisonniers politiques sont aussi allées protester devant le Parquet de Téhéran, place Ark (photo).

Iran: Répression et résistance des prisonniers politiques

Isabel Aparicio Sanchez, qui avait eu 60 ans le 2 février dernier, est morte à la prison spéciale de Zuera. Elle était détenue depuis 2007 comme membres du PCE(r), raison pour laquelle elle avait déjà purgé quatre ans dans les années ’80. Cette communiste madrilène, membre du PCE(r) depuis sa fondation en 1975, avait eu de nombreux problèmes de santé en prison sans faire l’objet d’un suivi médical sérieux.

Une manifestation devant la macroprison de Zuera, qui a eu lieu dans un grand déploiement policier, a rendu hommage à Isabel Aparicio Sanchez. Des banderoles ont été accrochées, des déclarations ont été lues, retransmises en direct par la radio locale. La manifestation a été suivie d’une table ronde en présence d’un ancien prisonnier.


Espagne: Mort d’un prisonnière communiste et manifestation
Espagne: Mort d’un prisonnière communiste et manifestation

Le prisonnier politique kurde iranien, Simko Khorshidi, a été pendu à la prison de Kermanshah, au Kurdistan iranien. Arrêté à Téhéran en 2011, puis transféré dans les prisons de Sanandaj et Saqqez, avant de se trouver à la prison de Dizél, dans la province de Kermanshah, il avait été condamné à mort le 9 mai 2012 pour « Moharebeh » (inimitié envers Dieu) et appartenance à une organisation kurde. Il était originaire de Baneh.

Le même jour, la cour suprême iranienne a approuvé la condamnation à mort deux autres prisonniers politiques kurdes, Mohammad Abdoullahi et Mostafa Salimi. Le premier a été arrêté en avril 2010 et a été condamné trois ans plus tard, le 19 avril 2013, à la peine de mort par le tribunal de la ville kurde de Mahabad. Les motifs étaient les mêmes que ceux dirigés contre Simko Khorshidi. Quant au prisonnier kurde Mostafa Salimi, il avait été arrêté le 6 avril 2013 dans la province de Lorestan, avant d’être condamné a mort pour « Moharebeh » et appartenance a une organisation kurde. le 17 avril dernier, il a été transféré en cellule d’isolement à la prison de Saqqez, une autre ville du Kurdistan iranien. Entre 30 et 60 prisonniers politiques kurdes se trouvent dans les couloirs de la mort.

Il y a actuellement plus de 5.000 Palestiniens détenus par Israël, dont plusieurs centaines en « rétention administrative », c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, plus de 200 sont des enfants, condamnés à de lourdes peines de prison pour un jet de pierres alors qu’ils défendent leur propre village, et qui sont systématiquement soumis à torture et traitements dégradants.

Jeudi 17 avril a lieu la Journée des prisonniers palestiniens: à Paris, rassemblement de 17 à 19 heures place de la Fontaine Saint-Michel (métro Saint-Michel)

Des centaines des Sahraouis ont organisé samedi 5 des manifestations à Boujdour , El Aaiun et Smara, en appel à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.Les manifestants ont scandé des slogans rejetant le procès militaire et appelant à l’annulation des jugements injustes contre les prisonniers politiques sahraouis ainsi que la libération de tous les prisonniers sahraouis.

Les forces auxiliaires, la police et la gendarmerie marocaines ont intervenu brutalement pour disperser les manifestations pacifiques, causant plusieurs blessant plusieurs d’entre eux, certains grièvement.

Maroc/Sahara: Manifestations pour les prisonniers politiques réprimées

Hier, quatre des sept personnes interpellées pour des faits commis lors de la manifestation du 22 février contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Nantes. L’un des prévenus écope d’un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour des ‘jets de projectiles’ et ‘fabrication d’engin explosif artisanal’. Deux autres hommes ont été condamnés sans mandat de dépôt à des peines respectives de quatre mois de prison ferme et de deux mois de prison ferme avec révocation d’un sursis de deux mois. Le quatrième prévenu écope de quatre mois de prison avec sursis. Les deux mineurs interpellés lundi seront déférés devant le juge des enfants tandis que la dernière personne parmi les sept sera convoquée pour comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

L’Audiencia Nacional a condamné à deux ans de prison le rappeur Paul Rivadulla, connu sous le nom Paul Hasel, pour « éloge et justification du terrorisme ». Le rappeur a défendu et assumé ses textes au tribunal et dit qu’il avait usé de sa leur liberté d’expression et de sa créativité en tant qu’artiste. La condamnation évoque les paroles de dizaines de chansons postées sur Youtube, particulièrement celles qui exprimaient un soutien au secrétaire général du PCE(r) emprisonné: Manuel Pérez Martínez, le camarade Arenas .

Voir sur Youtube le rap sur Arenas

Solidarité avec Arenas

Solidarité avec Arenas

Naresh Ram, principal accusé dans l’incident de Pariyari en août 2002 au cours duquel trois personnes étaient décédées, a été arrêté hier dans le district de Arwal, dans le Bihar. La police locale a organisé une descente dans le village de Nirakhpur où elle a capturé l’homme qui vivait dans la clandestinité depuis qu’il était recherché par les autorités.

Dans la région du Bastar (Chhattisgarh), les forces de sécurité ont arrêté quatre présumés guérilleros et ont saisi des affiches appelant au boycott des élections qui se tiendront dans quelques semaines. Une équipe conjointe de la CRPF et de la police locale menait une opération de ratissage dans les forêts de Dhaudai quand deux hommes ont été repérés. Les soldats les ont pourchassés et capturés. Il s’agirait de deux maoïstes, Phool Singh et Pareshwar, dont la tête avait été mise à prix pour une somme de 5000 roupies (60 euros) chacun. Dans une autre opération, un contingent de la Border Security Force et de la police locale ont interpellé deux personnes dans les forêts du district de Kanker. Toutes les deux ont également été identifiées comme étant des guérilleros. Tous les quatre sont poursuivis dans le cadre de multiples affaires de meurtres, tentatives de meurtre, incendie volontaire, attaques à l’explosif, etc.