Deux guérilleros présumés ont été arrêtés dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) jeudi soir. Les deux cadres, dont une femme, ont été capturés au cours d’une opération de ratissage menée par une équipe conjointe de la Chhattisgarh Armed Force et de la police locale dans la région de Faresgarh. A proximité du village de Talemendri, les soldats ont aperçu deux personnes qui prenaient la fuite et sont parvenus à les interpeller. Toutes deux ont été identifiées par les autorités comme étant des membres du National Park Area Committee du CPI(maoïste). La tête de la guérillero avait été mise à prix. Ils étaient recherché dans le cadre de onze affaires de meurtres, incendies volontaires et attaques contre la police.

Dans le district de Gaya (Bihar), deux guérilleros présumés ont été interpellés le même soir dans deux opérations distinctes. La première s’est déroulée dans le village de Hridaychale et la police a saisi sur l’homme qu’elle arrêtait des armes et des cartouches. La seconde a eu lieu dans le village de Simraor. L’homme que les forces de l’ordre ont interpellé était en possession d’un fusil semi-automatique. Tous deux étaient recherchés pour des faits d’extortion.

Huit militants ont mené une action devant le siège local du PS à Pau ce jeudi en prémisse à la manifestation de demain à Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ils s’y sont enchaînés et ont occupé les lieux durant trente minutes avant que la police n’intervienne. Elle a coupé les chaînes et embarqué les huit personnes au poste.

Occupation du PS à Pau

affiche georges abdallah

affiche georges abdallah
Occupation du PS à Pau

Le comité d’enquête russe chargé de l’affaire de l’Artic Sunrise viennent de rendre public son rapport. Fin septembre, trente militants de Greenpeace avaient mené une action contre une plateforme Gazprom dans l’Artique, à la suite de laquelle ils avaient été arrêtés par les autorités russes. Début octobre, tous s’étaient vu inculper pour ‘piraterie en bande organisée’. Hier, le comité d’enquête est revenu sur sa décision, annonçant qu’il avait décidé de requalifier les faits en hooliganisme. Il a ajouté qu’ils étaient poursuivis pour avoir agi en groupe et s’être servi d’objets comme armes. Cette accusation peut leur valoir jusqu’à sept ans de prison (celle de piraterie les menaçait de 15 ans). Les trente militants sont toujours détenus à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie.

La justice espagnole a remis en liberté la militante d’ETA Inés del Rio ce mardi. Hier, la Cour européenne des droits de l’homme avait statué de manière définitive sur ce cas en jugeant contraire aux droits de l’homme la doctrine Parot, un système de calcul de remise de peine appliqué depuis 2006 avec effet rétroactif.. Selon le ministère de l’intérieur espagnol, 54 détenus du groupe basque sont concernés par une éventuelle libération, sur un total d’environ 600 militants actuellement incarcérés.

La Cour européenne des droits de l’Homme a une nouvelle fois condamné l’Espagne lundi pour la détention prolongée d’une militante d’ETA, dans un arrêt qui fait craindre à Madrid de devoir libérer 54 autres membres d’ETA. Les juges de Strasbourg ont demandé la libération «dans les plus brefs délais» d’Ines Del Rio Prada, 55 ans, condamnée entre 1988 et 2000 pour son action dans ETA dans les années 1980. Le total des peines qui lui avaient été infligées était de plus de 3.000 ans, mais la durée avait été légalement ramenée à 30 ans, et par le jeu classique des remises de peine, elle aurait ainsi pu sortir de prison dès 2008. Les autorités espagnoles lui ont appliqué une loi plus restrictive, dite doctrine Parot, qui repousse à 2017 la date de libération.

C’est le caractère rétroactif de cette mesure qui a été une nouvelle fois condamné par la Cour, dans cet arrêt confirmant un premier déjà rendu en juillet 2012, mais définitif cette fois. «La requérante a donc purgé une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à celle qu’elle aurait dû subir selon le système juridique espagnol en vigueur lors de sa condamnation», a jugé la Cour.

Ines Del Rio Prada

Ines Del Rio Prada

Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP. Il est détenu dans les prisons israéliennes depuis le 15 mars 2006. Avant cette date , il a été détenu dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde internationale (américaine et britannique) depuis janvier 2002. Des manifestations auront lieu dans toute la Palestine et du monde entier à l’occasion de ces jours et en solidarité avec Ahmad Sa’adat et les 5.200 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

free Ahmad Sa’adat

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Mercredi soir, trois soldats ont été tués dans l’explosion du bâtiment scolaire dans lequel ils logeaient alors qu’ils effectuaient une mission de ratissage dans le district de Gachiroli (Maharashtra). Hier, les autorités ont annoncé avoir procédé à l’arrestation de cinq hommes dans le cadre de l’enquête en cours. Tous les cinq auraient avoué leur implication dans l’action.

Selon un rapport publié récemment, entre le 7 septembre et le 7 octobre, au moins 102 Kurdes, parmi lesquels 29 étudiants, ont été interpellés et placés en garde à vue par les autorités turques. Finalement, 24 d’entre elles ont été emprisonnées sous l’accusation d’appartenance à une organisation terroriste. Les auteurs du rapport soulignent que ce bilan ne tient pas compte de la répression visant la gauche turque ni le mouvement populaire du parc Gezi.

Par ailleurs, le 2 octobre, un 22ème maire du parti pro-kurde BDP a été destitué de ses fonctions par le Conseil d’Etat après la confirmation de sa condamnation dans l’affaire KCK, association accusée d’être la branche urbaine du PKK et dans le cadre de laquelle des centaines de personnes sont poursuivies et jugées depuis 2010.