Une juge de la ville de Mexico a décidé dimanche la libération de 56 des 70 personnes qui restaient détenues après les manifestations lors de l’investiture du président mexicain le 1er décembre. Les 14 personnes qui restent en prison risquent d’être inculpées pour atteinte à l’ordre public et risquent des peines de 5 à 30 ans de prison.
Les manifestations du 1er décembre avaient tourné en une bataille rangée contre des policiers fédéraux. Lors des affrontements, un étudiant de 22 ans, Juan Uriel Sandoval, a perdu un oeil. Un autre blessé grave, Juan Francisco Kuy, 67 ans, souffre d’un traumatisme cranio-encéphalique et se trouve en coma induit. La Commission des droits de l’homme de la ville de Mexico, ainsi que plusieurs ONG avaient dénoncé de nombreux cas d’arrestations arbitraires sur la base notamment de documents vidéo, et de cas possibles de torture par la police.