La police new-yorkaise vient d’annoncer l’acquisition de nouvelles caméras de surveillance développée par Microsoft. Ces appareils high-tech seront capables, en plus de filmer, de donner instantanément un grand nombre d’informations quant au contenu des images. Par exemple, lorsqu’une personne sera considérée comme suspecte, l’appareil pourra donner aux policiers un accès direct à son casier judiciaire, un historique des infractions commises dans le secteur,… Si c’est une voiture qui est signalée, les agents pourront, après analyse des images par l’appareil, savoir où le véhicule se trouvait jusqu’à plusieurs mois dans le passé.

Le FN303 est une arme à létalité réduite fabriquée à Herstal et dont souhaitent se doter de nombreuses zones de police. La police boraine vient d’en acquérir plusieurs exemplaires. En 2009, le Groupe d’étude des systèmes à létalité réduite de l’ULG avait publié une étude dont la conclusion affirmait que bien conçus et bien utilisés, ces systèmes pouvaient offrir de nombreux avantages aux forces de police: possibilité de répéter les frappes, faible pourcentage d’accidents, précision, efficacité à courte et moyenne distance,… Le FN303 envoie un projectile de petite taille contenant des grains de bismuth (métal). Une fois en contact avec la cible, la coque du projectile se casse et les grains tombent au sol plutôt que d’entrer dans le corps. La douleur ressentie par la victime peut être comparée à celle d’un coup de poing d’un boxeur professionnel, mais sur une surface concentrée. Les projectiles peuvent également contenir de la couleur ou un gaz lacrymogène lors d’actions spécifiques. Cependant, d’après les spécialistes: ‘Pas question pour le policier de viser la tête ou les parties génitales, cela pourrait s’avérer fatal pour la personne qui reçoit le projectile’.

FN 303

Sur l’échelle de Scoville, qui classe la force des piments, le bhut jolokia obtient plus d’un million d’unité, contre à peine 5.000 pour le Tabasco. Le ministère de la défense indien investit dans ce fruit autrefois utilisé par les fermiers comme un repoussant contre les éléphants. Des grenades employant du jus de piment très concentré ont ainsi été testées pour maîtriser des émeutiers, dans la région du Cachemire notamment. Le piment pourrait être exploité pour l’effet paralysant de la capsaïcine – le composé chimique qui fait tout son piquant. “L’explosion d’un récipient contenant de la capsaïcine dans un repaire de terroristes pourrait leur faire lâcher toutes leurs armes à la première inspiration”, note le docteur chargé d’étudier les propriétés du fruit pour le ministère indien de la défense.

Inde: Faire du piment une arme…

Intel s’est porté acquéreur de IDesia Biometrics. Le géant californien aurait déboursé plusieurs millions de dollars dans le cadre de cette acquisition. La technologie de IDesia Biometrics reconnait le rythme cardiaque d’un utilisateur, qu’il convertit en un signal électrique unique, faisant office de signature biométrique. Cette technologie trouve ses cas d’application dans les terminaux mobiles, notamment, ainsi que dans les systèmes d’identification des aéroports, par exemple. Les actifs de IDesia Biometrics devraient être transférés dans la division Perceptual Computing Division d’Intel. Intel dispose également d’une division sécurité, notamment issue du rachat de McAfee.

Apple a quant à elle l’intention de faire l’acquisition de la société AuthenTec, spécialisée dans les solutions de sécurité et la biométrie par détection d’empreintes digitales. La transaction est évaluée à 355 millions de dollars et va permettre au groupe de Cupertino de mettre la main sur un ensemble de brevets, alors même que son grand concurrent dans les produits mobiles Samsung a annoncé un peu plus tôt dans le mois qu’il avait sélectionné les technologies de sécurité d’AuthenTec ( la solution QuickSec Mobile VPN Client for Android ) pour équiper ses appareils. Cette opération devrait notamment aider Apple à se renforcer dans le secteur de l’entreprise et d’apporter des réponses à la tendance du BYOD ( Bring Your Own Device ) en ajoutant des briques de sécurité à ses appareils, dont celle éventuellement des détecteurs d’empreintes digitales.

Concentration dans le secteur de la biométrie

Un dispositif innovant, qui contrôle par biométrie les passeports des voyageurs lorsqu’ils franchissent nos frontières, a été mis en service à l’aéroport de Marseille, ce qui constitue une première pour un aéroport régional français. C’est la société Morpho, filiale du groupe Safran spécialisée dans l’électronique pour la sécurité, qui a équipé ce mois-ci l’aéroport de Marseille Provence de quatre sas automatisés PARAFE (Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures).

Le 24 juillet, les autorités françaises et britanniques ont décidé de renforcer leur coopération militaire et ont lancé un programme commun de drones de combat. Deux accords cadre ont été signés mardi. Le premier porte sur le drone tactique Watchkeeper, le second vise à lancer les travaux du programme de démonstration du Système de Combat Aérien Futur (SCAF) dont l’appareil devrait être opérationnel en 2030. Les études préliminaires à ce projet ont été confiées à BAE Systems et à Dassault Aviation qui ont déjà signé un accord pour développer en commun un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

La zone de police Nord de Bruxelles (Evere, Schaerbeek, Saint-Josse­-Ten-Noode) a déjà installé une dizaine de caméras intelligentes, et prévoit d’en mettre un total de 129 en service avant la fin 2013. Ces caméras ne se contentent pas de filmer, mais peuvent être programmées et réagir en fonction des paramètres intégrés par l’utilisateur. Cela signifie que si on le leur ‘demande’, elles peuvent réagir aux bruits, ou envoyer un message d’alerte dès qu’un événement estimé suspect se produit. Elles peuvent également, par exemple, rester braquée sur une personne qui reste immobile durant plus de vingt seconde ou réagir au dépassement d’un certain seuil d’attroupement.

Le gouvernement américain est proche de la mise au point d’un nouveau scanner moléculaire laser. Celui-ci aura la capacité de tout savoir sur la personne scandée à une distance de 50 mètres. Il pourra autant détecter toutes les substances présentes sur ses vêtements que ce qu’il a mangé au petit-déjeuner ou son taux d’adrénaline. Et tout cela à distance, sans que la personne ne s’en rende compte. Le ministère de la sécurité intérieur des Etats-Unis a déclaré son intention d’installer ces nouveaux appareils courant 2013 dans les aéroports américains ainsi qu’à certains points frontière. D’après un rapport publié cette semaine, la technologie utilisée ne serait pas une nouvelle invention, mais un énorme progrès pour la technologie actuelle du scanner, ‘plus d’un million de fois plus rapide ou plus pratique que jamais’.

Facebook scanne les conversations privées pour signaler à la police des comportements éveillant sa suspicion, a révèlé l’agence Reuters qui raconte le cas d’un homme arrêté par la police et mis en examen le lendemain d’une conversation qu’il avait eue avec une mineure sur le réseau social. Sa conversation avait été scannée par un outil automatique, puis signalée aux équipes de Facebook, qui ont appelé la police. En avril, Facebook avait communiqué à la police de Boston les identifiants et les publications d’un homme suspecté de meurtre.

Sur sa page consacrée à ses relations avec les autorités, Facebook explique pouvoir « être amené à partager des informations quand nous estimons qu’elles sont nécessaires pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts et vos intérêts contre les personnes qui ne respectent pas notre Déclaration des droits et des responsabilités ».

Facebook scanne les conversations pour la police

A la demande des représentants du Congrès, les opérateurs de téléphonie mobile ont fourni le nombre de demandes de surveillance qu’ils ont reçu en 2011 de la part de la police, des tribunaux et des agences gouvernementales. Ces demandes peuvent concerner le contenu des SMS, la localisation de l’abonné à un instant précis, les appels émis ou reçus,… En 2011, l’ensemble des neuf opérateurs américains a reçu plus de 1,3 million de telles demandes. Par exemple, AT&T a répondu, en moyenne, à 700 demandes par jour, ce qui est trois fois plus qu’en 2007. L’opérateur Sprint a quand a lui répondu, en 2011, à environ 1500 demandes quotidiennes. Outre le problème de la collecte d’informations sans justifications légales, ce qui inquiète les organismes américains de protection de la vie privée, c’est le fait que les agences conservent ces données indéfiniment dans leurs fichiers.