Demain, mercredi 8 février 2012 commencera le premier procès contre personnes poursuivis pour des faits qualifiés de «rébellion armée» et de «rébellion» liés aux manifestations et arrestations de masse durant la semaine du camp No Border.

Le 26 septembre 2010 environ 150 personnes se sont rendues pour manifester devant le 127bis à Steenokkerzeel. La police a attaqué la foule avec des chevaux et des matraques, certains manifestants ont été frappés sont tombés inconscients et/ou ont été hospitalisés. Mais alors que la police agit avec impunité, deux manifestants, dont l’unE a même fait un séjour à l’hôpital avec un traumatisme crânien, sont actuellement menacés de peines de prison pour «rébellion», accuséEs d’être responsables d’une manière ou d’une autre de blessure à un agent de police qui a été botté par un cheval de police.

Le 29 septembre la police a arrêté préventivement plus de 300 personnes en route vers une manifestation syndicale. Certaines ont été battues, agressées sexuellement, enchaînées à des radiateurs, et menacées de viol. Une des persoennes est également accusée d’un second fait de «rébellion» pour avoir prétendument résisté lorsqu’il a été poussé contre un mur par six policiers, photographié de force, puis battu et envoyé à l’hôpital.

Rassemblement de solidarité au Palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert à 8h30 demain mercredi 8 février 2012

Le 24 octobre 2011 a eu lieu une audience à la cour pénale d’Athènes (siégeant dans l’enceinte de la prison) contre les militants de Lutte Révolutionnaire. Trois des principaux accusés ont fait des déclarations dont voici les traductions:

Déclaration écrite de Nikos Maziotis au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011

Déclaration écrite de Costas Gournas au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011

Déclaration verbale de Pola Roupa au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011

Grèce: Déclarations au procès des membres de Lutte Révolutionnaire

Deux guérilleros maoïstes ont été tués par les forces de sécurité gouvernementales dans la province de Quirino hier lundi. Le combat a eu lieu lorsqu’une patrouille du 48e Bataillon d’Infanterie s’est heurtée par hasard à une colonne de la NPA à Sitio Sibbagan. Les gouvernementaux ont récupérés quatre armes et des documents.

La police américaine a délogé samedi les militants du mouvement « Occupy » qui s’étaient installés dans un parc de Washington, à quelques centaines de mètres de la Maison Blanche et le long de K Street, la rue de la capitale fédérale où sont installés nombres de cabinets de lobbying. Le campement a été démantelé par plusieurs dizaines de policiers, dont des agents de la police montée. L’opération a duré toute la journée, durant laquelle la police en tenue anti-émeute a démonté des dizaines de tentes l’une après l’autre, laissant une quarantaine d’entre elles en place mais totalement vides, tout en repoussant les occupants à l’extérieur du square McPherson qu’ils occupaient depuis quatre mois.

En début de soirée, des échauffourées ont éclaté mais le campement a été presque entièrement vidé. La police a fait état de huit arrestations. Un policier a été blessé au visage. Les manifestants ont déclaré que l’un d’eux avait été frappé jusqu’à en perdre connaissance. La police n’a pas confirmé.

USA: La police attaque les « Occupy » de Washington

Des troupes gouvernementales ont capturé une commandante de la NPA dans la province du Nord-Quezon. Miguela Pinero, alias «  »Ka Migs » a été capturée par les éléments de la 201e Brigade autour 13h15, samedi au village Calantipayan. Miguela Pinera portait au moment de son arrestation un postolet .45, une grenade et quatre téléphones portables. Elle avait rejoint la guérilla maoïste en 1983, à l’âge de 17 ans, est était actuellement commandant des Opérations du Comité Régional du Sud-Tagalong. Le porte-parole de l’armée a dit que cette arrestatyion représentait un grand revers pour la guérilla dans la province de Quezon.

Par ailleurs, un deuxième combat a eu lieu entre les soldats du 26e bataillon d’infanterie et une colonne de la guérilla dans les environ de la ville de Sibagat (province d’Agusan del Sur). Cette fois un militaire a été tué.

Fin janvier, le Comité national pour les Elections (JNE) du Pérou a refusé pour la seconde fois la demande d’inscription en tant que parti politique du « Mouvement pour l’Amnistie et les Droits fondamentaux » (MOVADEF). Il est présenté par les autorité comme la « façade légale » du PCP-SL et fait l’objet d’une campagne médiatique extrêmement hostile.

Le MOVADEF, qui se décrit comme : « un mouvement constitué afin de trouver la solution aux problèmes de notre pays, de la nation péruvienne, de nos travailleurs exploités, en luttant pour leurs droits fondamentaux et pour la démocratisation de la société péruvienne. », a obtenu plus de 350 000 signatures à l’appui de sa candidature. Après le rejet de leur tentative d’inscription, les représentants du MOVADEF ont déclaré qu’ils feraient appel.

Un homme arrêté lors sommet du G20, demande que des accusations criminelles soient portées contre des policiers, un nouveau rapport démontrant qu’ils ont usé de force excessive contre lui, un rapport, écrit par l’agence enquêtant sur les plaintes contre la police, conclut qu’Adam Nobody avait présenté des allégations étayées et demande le dépot des accusations contre cinq agents en vertu de la Loi sur la police. Le rapport conclut que les policiers avaient « des raisons suffisantes pour l’arrêter », mais qu’ils ont ensuite fait usage de « force excessive ».

M. Nobody dit avoir été sévèrement battu lors de son arrestation, sa mâchoire avait été fracturée. Un des policiers accusé dans ce dossier a également été impliqué dans la mort de Junior Manon, âgé de 18 ans, qui est mort «d’asphyxie positionnelle» lorsque la police l’a immobilisé lors de son arrestation. Ce policier a admis avoir frappé Nobody au visage à trois ou quatre reprises lors de l’arrestation.

Par ailleurs, le ministère public a décidé d’abandonner la poursuite contre un infirmier de 52 ans accusé d’avoir chargé des policiers avec son vélo lors d’une manifestation. Le procès, qui devait s’ouvrir hier au palais de justice de Montréal, a donc été annulé. L’affaire remonte au 1er juillet 2010, jour d’une manifestation à Montréal qui visait à dénoncer les arrestations menées en marge du sommet du G20. L’infirmier affirme qu’il a été arrêté parce qu’il avait filmé des policiers en civil.

Canada: Suites judiciaires des manifestations anti- G20

Un deuxième commissariat de police a été visé paér une voiture piégée en Colombie. Outre le commissariat de Tumaco dont nous parlions hier, le commisssariat de Villa Rica, dans le département de Cauca, a été dévasté par une bombe meurtrière. La deuxième explosion est survenue alors que le chef de l’Etat assistait à une réunion exceptionnelle sur la sécurité à Tumaco. Il a annoncé l’envoi de deux nouvelles unités de l’armée, soit 2.500 hommes supplémentaires, pour combattre la guérilla dans cette région frontalière avec l’Equateur, où les FARC sont solidement implantées.

Ces événements surviennent quelques jours après que les FARC eurent annoncé le report sin die de la libération de six membres des forces de l’ordre, en invoquant des opérations militaires dans la zone où leurs prisonniers devaient être remis.

La Direction Contre le Terrorisme de la police péruvienne a capturé à Lima un responsable politico-militaire du PCP-SL, Ángel Gabriel Uribe Guillén (50 ans), qui était activement recherché pour avoir participé à différentes actions d’envergures du PCP-SL. Ángel Gabriel Uribe Guillén dirigerait le comité zonal des provinces d’Yauyos, de Chincha-Ica et de Huancavelica du PCP-SL. Il est connu sous le pseudonyme de « camarade Abel » et vivait dans la clandestinité depuis trente deux ans! Il était porteur de documents politiques au moment de son arrestation.

Pérou: Arrêté après 32 ans de clandestinité