Le collectif La Pétroleuse occupait depuis le mercredi 23 novembre, un immeuble vide appartenant à la Centrale Générale de la FGTB, situé au 2-8 rue Watteeu à Bruxelles. Le but de cette occupation est d’en faire une zone de réflexion et d’action politique culturelle et sociale. A 7H50 ce matin, la police a donné l’assaut au bâtiment, brisant portes et fenêtres.

Malgré les tentatives de discussion, la FGTB a réagi comme la pire des sociétés immobilières, avec procédure d’urgence unilatérale devant les tribunaux (précisément ce que la FGTB dénonce de la part du patronat dans les conflit sociaux!), prétextant des « débuts de travaux » qui ne sont en fait que le murage des murs et fenêtres et le saccage des installations de chauffage (pratique bien connue des spéculateurs immobiliers), et, finalement, envoie de la police. La seule différence entre la direction de la Centrale générale et les propriétaires véreux ordinaires aura donc été que la direction syndicale a fait semblant de vouloir dialoguer pour duper les occupants, pendant qu’elle leur envoyait la police.

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EDIT

L’évacuation est terminée, la demi-douzaine d’occupant(e)s ont pu prendre leurs affaires. Trois d’entre eux ont été colçonnés, l’un d’eux bousculé, mais il n’y a finalement pas eu d’arrestation. Du matériel politique (banderoles) a été saisi.

Bruxelles: La police attaque « La Pétroleuse »
Bruxelles: La police attaque « La Pétroleuse »

La législation Salduz implique que chaque suspect ou toute personne privée de liberté aura le droit de consulter un avocat et d’avoir un entretien confidentiel avant le premier interrogatoire. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2012 en Belgique, ce qui engendrera des modifications importantes au niveau du fonctionnement et de l’infrastructure des services judiciaires et de la police.

Dans cette perspective, les six zones de police locales, la police fédérale et les services judiciaires de l’arrondissement de Mons ont décidé de collaborer dans un « centre Salduz » commun, dont le protocole été signé avec les ministres de tutelle. Ce protocole comprend la mise à disposition temporaire de bâtiments dans une annexe du Palais de Justice de Mons au profit des services de police de l’arrondissement.

Plusieurs dizaines de policiers de Washington, dont certains à cheval ont investi le campement des militants anticapitalistes, les enjoignant à démonter un important chalet de bois assemblé dans la nuit de samedi à dimanche. Cette construction de dix mètres de haut environ est destinée à devenir un refuge chauffé où les manifestants peuvent s’abriter durant l’hiver (la nuit, les températures commencent à frôler les zéros degrés). Au moins six manifestants ont été arrêtés.

Cabane ‘Occupy Wall Street’ à Washington

Les campements de Washington, de Boston et de Pittsburgh ont, jusqu’à présent, échappé à l’expulsion des manifestants anticapitalistes, contrairement à New York où le campement a été évacué mi-novembre et à Los Angeles et à Philadelphie mercredi dernier.

Cabane 'Occupy Wall Street' à Washington

Jaquette du cahier n°10

Sommaire

1. «L’Affaire du 5 juin»

1.1. Introduction

2.2. Chronologie

2. La position du Secours Rouge

3. Déclaration des 4 inculpés

4. Le Secours Rouge face à ses critiques

5. Les poursuites contre les militants du Secours Rouge à l’étranger

5.1. En Espagne

5.2. En Suisse

5.3. En Italie

5.4. En Allemagne

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Jaquette du cahier n°10

Une unité de renseignements de l’armée philippine a été interceptéepar les guérilleros de la NPA ce samedi matin à Sitio Mahayahay, (région de Zamboanga Sibugay). L’unité, composée de deux officiers, de deux soldats de la 102ème Brigade d’Infanterie, un milicien et un soldat retraité, se renseignait sur les levées d’impôt révolutionnaires levés par la guérilla dans la région quand elle a été encerclée par une quarantaine de combattants de la NPA. Les militaires ont été désarmés et interrogés. Un officier est porté manquant.

La grande manifestation syndicale (80.000 participants!) a été l’occasion d’une démonstration solidaire avec les 4 inculpés du Secours Rouge. Le parcours de la manifestation était couvert d’affiches et des milliers de tracts ont été distribués.


Le tract du collectif NO PROCES en soutien aux 4 du Secours Rouge (pdf)

Bruxelles: Présence solidaire à la manif syndicale
Bruxelles: Présence solidaire à la manif syndicale

Une soirée de discussion et d’écriture de lettres en solidarité avec les 17 accuséEs de complot à la suite du G20 aura lieu dimanche 4 décembre, à 18h, au GRIP à Concordia, 1500 de Maisonneuve Ouest #204, Montréal.

Deux des 17 membres du prétendu complot seront présents. Pat et Bill parleront de leurs expériences de la répression et feront part de leurs réflexions sur les réponses et les échecs des communautés anarchistes essayant de faire face à la répression étatique et à l’infiltration policière ces deux dernières années. Cette soirée sera aussi l’occasion d’écrire des lettres de soutien à Leah, Mandy, Alex, Peter, Adam et Erik qui ont reçu des peines d’emprisonnement.

Vétérans de la guerre d’Afghanistan ou encore liquidateurs de la centrale de Tchernobyl, chargés de son nettoyage au lendemain de la catastrophe, ils étaient près de 3000 à manifester à Kiev ce mardi pour dénoncer la réduction des pensions attribuées jusque-là à certaines catégories de métier, en raison de leur pénibilité et de leur dangerosité.

Dimanche, un ancien de ses “liquidateurs” qui avait entamé une grève de la faim a été tué à Donetsk dans des affrontements avec la police. La situation a dégénéré quand une trentaine de policiers ont commencé à démonter la grande tente dans laquelle se trouvaient les grévistes. Violemment bousculé par les policiers, la manifestant aurait péri lors de son transfert à l’hôpital.

Hier a eu lieu la première audience du procès « Casas bombas » (une série d’attaques à la bombe contre des cibles de l’Etat et du capital au Chili): Omar Hermosilla et Carlos Riveros sont accusés d’avoir fourni les moyens de ces attaques, Monica Caballero, Felipe Guerra et Francisco Solar sont accusé(e)s de les avoir menées. Une manifestation de solidarité au eu lieu devant le Palais de justice.

Chili: Début du procès des 5 du « Caso bombas »

Plusieurs centaines d’étudiants d’El Alto, la grande cité-dortoir jouxtant la capitale, ont manifesté hier dans la matinée pour réclamer la parité de crédits publics entre leur université, et l’Université San Andres de la capitale, pourtant quatre fois plus grande avec 82 000 étudiants. Les étudiants ont bloqué pendant plusieurs heures l’axe routier qui relie La Paz a El Alto, et donc à l’aéroport international et ont détruit du mobilier urbain, avant que la police n’intervienne en force pour les disperser, usant de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Bilan (policier): une vingtaine de policiers blessés, 54 personnes interpellées, qui seront déférées au parquet pour « agression » ou « vandalisme ».

Bolivie: Emeute étudiante