Trois syndicats de policiers, en front commun, souhaitent organiser un rassemblement de policiers jeudi 13 décembre. Ils ont choisi Wavre, la ville d’origine du Premier-ministre pour faire entendre leurs revendications. Mais la bourgmestre MR leur interdit de manifester par crainte « que l’action ne dégénère si elle est infiltrée par des personnes extérieures ».

Rassemblement syndical policier (archive)

Rassemblement syndical policier (archive)

250 manifestants d’extrême-droite se sont rassemblée sur la colline parlementaire à Ottawa, samedi matin, pour dénoncer la signature prochaine par le Canada du Pacte mondial pour les migrations des Nations unies. Ils étaient attendus de pied ferme par un groupe de contre-manifestants antifas. Les forces de l’ordre se sont interposées et neuf personnes ont été arrêtées. Huit personnes ont été libérées et une personne a été référée au Service de police d’Ottawa, accusée d’avoir agressé un agent de la Gendarmerie royale du Canada.

Arrestation samedi à Ottawa

Arrestation samedi à Ottawa

Les deux villes d’El-Ayoune et de Boujdour ont connu, mardi 4 décembre, un blocus répressif intense dans les rues et les ruelles, mené par les forces d’occupation marocaine à travers des opérations de répression et de violence pour réprimer dans l’oeuf des manifestations. Des manifestants, et surtout des manifestantes, ont été matraquées. Deux journalistes ont été arrêtés. La Coordination des droits de l’Homme avait appelé à manifester pour revendiquer l’application de la légalité internationale concernant le droit du peuple sahraoui à la liberté et ainsi que ses revendications légitimes.

L’intervention policière à El-Ayoune

L'intervention policière à El-Ayoune

Le gouvernement israélien aurait approuvé l’achat par l’Arabie saoudite d’une cyber-technologie d’esionnage, laquelle aurait été utilisée lors de la planification de l’assassinat de Khashoggi. Selon le Washington Post, les représentants du groupe NSO technologies – une entreprise connue pour son logiciel espion Pegasus – avait tenu une série de réunions en 2017 à Vienne et au moins dans un pays du Golfe au cours de laquelle un contrat de 55 millions de dollars a été négocié pour fournir à l’Arabie le logiciel Pegasus 3. Un dissident saoudien proche du journaliste Jamal Khashoggi assassiné en octobre dernier a par ailleurs poursuivi en justice NSO, l’accusant d’avoir aidé Riyad à surveiller ses communications avec Khashoggi.

NSO Group avait connu une première fois la célébrité lorsqu’une tentative d’espionnage d’un dissident émirati avait permis de découvrir le logiciel espion sur iPhone le plus sophistiqué jamais détecté, et développé par NSO Group. Cette découverte avait contraint Apple à déployer un correctif en urgence (voir notre article).

Le siège de NSO Group

Le siège de NSO Group

Les étudiants de Ziguinchor orientés dans les instituts privés se sont violemment confrontés aux forces de l’ordre lors d’une manifestation qu’ils ont organisée vendredi-matin. Désireux de pousser à la grève les élèves des différents établissements de la capitale du Sud du Sénégal, ils se sont vivement heurtés aux policiers dépêchés en masse sur les lieux. Et s’en sont suivis des échanges de jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Ces étudiants font les frais de la dette de l’Etat aux établissements.

Chaude journée de vendredi à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar également. Des manifestants ont barré la route et jeté des pierres. Les forces de l’ordre ont répliqué en lançant des grenades lacrymogènes.

Affrontements à Ziguincho

Affrontements à Ziguincho

Manifestations et incidents ont marqué en Grèce le dixième anniversaire de la mort d’un lycéen, tué à l’âge de 15 ans par un policier, une bavure qui avait alors soulevé la jeunesse grecque pendant des semaines. Au début de l’après-midi un rassemblement à Athènes a été émaillé par de brèves échauffourées : un groupe d’une centaine de jeunes a lancé des pierres et divers projectiles contre les forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes. Un rassemblement similaire jeudi après-midi sans d’incidents majeurs, d’environ 2.000 personnes, a eu lieu à Thessalonique.

A Athènes en début de soirée environ 1.700 sympathisants des partis et groupes de l’extrême gauche ont manifesté dans le centre-ville, dans le calme. Mais des groupes de jeunes cagoulés ont dressé des barricades et affrontés la police dans le quartier d’Exarchia. La police a procédé à plus d’une vingtaine d’interpellations. En même temps, à l’occasion d’une nouvelle manifestation à Thessalonique jeudi soir, de nombreux cocktails Molotov ont été lancés contre les policiers. D’importants dégâts ont été signalés sur le chantier du métro, où un incendie a éclaté.

La manifestation d’Athènes

La manifestation d'Athènes

Suite à la manifestation des gilets jaunes du 30 novembre 2018, le parquet de Bruxelles a identifiées neuf personnes. A l’heure actuelle, seules deux d’entre elles ont été interceptées. Le service LABO de la zone de police Bruxelles CAPITALE Ixelles a été chargé d’analyser les images prises pendant la manifestation. Suite à l’analyse de ces images, 9 personnes ont à ce stade pu être identifiées.

L’un, S.B., né en 1974, a été arrêté pour des faits de rébellion armée (jet de pierres vers les forces de l’ordre). Après audition, il a été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. L’autre, T.V., né en 1993, a été arrêté pour des faits de rébellion armée (jet de pierres vers les forces de l’ordre). Après audition, il a été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. Les sept autres personnes identifiées sont recherchées activement. L’analyse des images caméra continue également.

A la manifestation du 30 novembre

A la manifestation du 30 novembre

Le lundi 3 décembre une audience du 4ème procès de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » s’est tenue au tribunal de la prison de Korydallos. Elle était consacrée aux affaires de « vol » imputés à l’organisation, et des employés de banques comparaissant en tant que témoins. L’accusation a combiné environ 9 affaires d’expropriation de banques (datant de 2008-2015). Les membres des « Luttes révolutionnaires », Pola Roupa et Nikos Maziotis, ont auparavant assumé la responsabilité politique des expropriations de banques effectuées pour financer et poursuivre les actions de l’organisation.

Dans ce procès, ceux qui sont accusés d’implication ou qui font l’objet d’une enquête pour expropriation sont accusés d’avoir enfreint l’article 187P.K pour appartenance à une organisation criminelle et 187A pour avoir financé une organisation criminelle. Les accusés et jugés en première instance sont les suivants: N. Maziotis (LR), Maria Theofilou, G. Petrakakos, Themistocles et Fotis Assimakapolulos, Marios Seisidis, Kostas Sakkas, Panagiotis Argyros, Grigoris Tsiron et Spyros Christodoulou.

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

Deux personnes ont été arrêtées ce soir lors de la manifestation à Cadix contre l’entrée des fascistes de Vox au Parlement régional, après les élections de dimanche. Les deux détenus ont été accusés de troubles publics et d’attaque contre des agents de l’autorité, lors des incidents survenus lors de la manifestation convoquée par des groupes antifascistes et à laquelle ont assisté environ 2.500 personnes. Au cours de la manifestation, plusieurs conteneurs d’ordures ont été renversés et incendiés. Certains journalistes ont été pris à parti, on essuyé des jets de projectiles et de peinture.

La mobilisation de Cadix a été l’une des plus nombreuses parmi celles qui se sont déroulées aujourd’hui dans d’autres villes d’Andalousie, à l’appel des groupes antifascistes. Hier, les manifestations ont eu lieu à Séville, Malaga et Grenade et se sont tenues aujourd’hui à Cordoue, Cadix, Jaén et Almería, ainsi que dans d’autres villes andalouses.

Incidents à Cadix

Incidents à Cadix

Lundi 3 décembre, deux domiciles ont été perquisitionné à partir de 9h30 dans le village de Mandres-en-Barrois (à 3 km de Bure) dans le cadre de l’enquête pour « association de malfaiteurs ». Chez une des personnes, 3 téléphones ont été saisi et le contenu d’un ordinateur a été copié. Chez l’autre, plusieurs téléphones, une tablette et un ordinateur ont été saisi par les gendarmes. Durant la matinée, des gendarmes ont coursés à travers le village des personnes qui étaient venues en soutien aux personnes perquisitionnées. Il n’y a pas eu d’interpellation et vers 12h30, les gendarmes étaient partis.

Mardi 4 décembre, une nouvelle perquisition au domicile d’une militante de très longue date contre la poubelle atomique. Après trois heures, trois policiers en civil (sans doute de la « cellule Bure ») l’ont dépouillée de tout le matériel informatique, des téléphones, de calepins de note…

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