Vendredi 3 août, l’ELN a capturé six personnes dont trois policiers et un soldat dans le département du Choco. Cette opération a eut lieu seulement deux jours après que l’ancien président de la Colombie, Juan Manuel Santos, ait admit avoir échoué à négocier un cessez-le-feu avec l’ELN (voir notre article).

Dans un communiqué publié le lendemain de la capture, l’ELN s’est déclarée prête à relâcher ses prisonniers à condition que l’armée et les paramilitaires diminuent leurs activités, qui mettent en péril tant la guerilla que ses prisonniers. L’ELN a donc demandé au haut commissaire pour la paix d’intervenir auprès de l’armée, pour que les conditions de sécurité nécessaires soient mis en place afin de procéder à une libération. Elle a par ailleurs déclaré que, en attendant, les prisonniers seraient correctement traités et protégés.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Vendredi 03 août, Mapache, un militant anti-déportation, a été arrêté à San Antonio (Texas). Il avait participé à une action d’occupation du  » Immigration and Customs Enforcement » (ICE), l’organisme états-uniens en charge des déportations. Cette arrestation se situe dans le cadre d’une répression accrue des militants anti-ICE et d’attaques de groupe proto-fascistes. Mapache se trouve désormais dans un centre de détention à Laredo (Texas). Le groupe Red Guard Austin appelle donc à la solidarité avec lui (plus d’infos ici)

Mapache, militant anti-deportation

Mapache, militant anti-deportation

Cette semaine (en particulier les vendredi 3 et samedi 4 août), des affrontements entre des manifestants palestiniens et l’armée d’occupation ont eut lieux à Gaza et à Naplouse. Vendredi deux palestiniens ont été tué et 220 ont été blessé à Gaza. Le premier a été tué par un tir de sniper, le second un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures après été touché à l’estomac. Des affrontements ont également eut lieu à Naplouse.

L’armée d’occupation lors des affrontements à Naplouse

L'armée d'occupation lors des affrontements à Naplouse

Mercredi 1er août, l’ancien président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a admit avoir échoué à négocier un cessez-le-feu avec l’ELN. Il a jusqu’au 7 août pour négocier un accord avant la prise de pouvoir du nouveau président Ivan Duque. Ce nouveau président est partisan d’une ligne plus dure envers l’ELN (voir notre article). A ce titre, il a choisit comme ministre de la défense Guillermo Botero, qui a fait entendre de nombreuses critiques de l’accord de paix avec les FARC.

Pablo Beltran, le négociateur de l’ELN et Juan Manuel Santos ont sorti communiqué commun, annonçant que malgré cet échec les deux parties avaient fait des progrès significatifs. Pablo Beltran espère que ces avancées serviront de base dans les négociations avec le nouveau gouvernement.

Pablo Beltrán

Mercredi 1er Août, James Matthews, un ancien militaire britannique qui avait combattu l’état islamique au sein des YPG, a été acquitté. Jim Matthews était notamment accusé de terrorisme pour avoir participé à un camp d’entrainement organisé par les YPG (voir notre article). Il avait poursuivit par le Service des poursuites de la Couronne britannique deux ans et cinq mois après son retour du Rojava. Il avait été arrêté et placé en liberté sous caution pendant sept mois.

James Matthews à son arrivée au tribunal

James Matthews à son arrivée au tribunal

Dans la nuit du 28 juillet, les YPG ont exécuté un chef du groupe Feylaq Sham à Afrin (voir la vidéo). Le groupe Feylaq Sham est un des groupes, alliés à l’état turc, qui occupent le canton d’Afrin depuis le 18 mars. Ce groupe participe au régime de terreur et d’épuration ethnique, visant à remplacer les habitants par des arabes sunnites organisés par les salafistes. Les YPG avaient déjà exécuté un des responsables de ce groupe en mai (voir notre article).

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Lundi 30 juillet, le prisonnier politique Mikel Irastorza a retrouvé des menaces de mort dans sa cellule à la prison de Réau (région Île de France). Une « fouille dite ministérielle » avait été décidée dans l’ensemble des cellules. Quand Mikel Albisu Iriarte a été reconduit dans sa cellule suite à la fouille, il s’est rendu compte qu’un livre avait été déposé au-dessus de ses affaires. Sur ce livre, il y avait un post-it avec une balle dessinée dessus et la phrase « That is for you fuck ». Il est à noter que seul les gardiens ont pu avoir accès à la cellule durant la fouille.

Mikel Irastorza avait été arrêté en 2004, et condamné à 20 ans de prison en tant que dirigeant de ETA (voir notre article). Il est également porte-parole du Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK). Mikel Irastorza avait, par ailleurs, été victime d’une agression en avril de la part d’un prisonnier psychotique.

Fresque pour ETA

Fresque pour ETA

Samedi 28 juillet, un bus, qui transportait 11 personnes appartenant à des familles de prisonniers indépendantistes, a été lapidé près de la prison de Algeciras (en Andalousie). Le bus revenait de la prison lorsque l’attaque a eut lieu vers 19h. Une vitre du bus a été brisée mais aucun occupant n’a été blessé. On ne connait pas avec certitude les auteurs de l’attaque, mais plusieurs sources parlent d’une attaque fasciste.

Une vitre du bus transportant les familles des prisonniers indépendantistes

Une vitre du bus transportant les familles des prisonniers indépendantistes

Vendredi 27 juillet, l’armée colombienne a abattu un commandant de l’ELN lors d’une opération anti-guerilla à à San Pablo, dans le département de Bolívar. Il s’agit de Jacobo Acuña, connu sous le nom de « Samuel ». Actif depuis trente ans au sein de la guerilla, il avait dirigé trois de ses fronts. Il était membre du commandement central, la plus haute instance de décision de l’ELN.

Le commandant de l’ELN Jacobo Acuña alias Samuel

Le commandant de l'ELN Jacobo Acuña alias Samuel

[Edit 29 juillet] Ahed Tamimi a effectivement été libérée aujourd’hui.

Jeudi 26 juillet, la famille de Ahed Tamimi a annoncé qu’elle devrait être libérée ce dimanche. Cependant aucune source judiciaire n’est encore venu confirmer cette déclaration. Après leur libération, Ahed Tamimi et sa mère ont prévu de tenir une conférence de presse dans leur ville natale.

Ahed Tamimi est activiste palestinienne qui était passé à la postérité suite à une vidéo dans laquelle on la voit frapper un soldat israélien dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie. Elle avait été arrêtée (avec sa mère et sa cousine) et jugée à huit clos par un tribunal militaire irsaélien (voir notre article). Elle avait été condamnée ainsi que sa mère à huit mois de prison et à payer de lourdes amendes. Plus d’infos ici

Ahed Tamimi

Ahed Tamimi