14 soldats turcs ont été tués et 55 autres blessés (dont 12 sont en soins intensifs) dans une attaque qui a visé ce matin un bus de l’armée à Kayseri, dans le centre du pays, en Anatolie. La bombe aurait été déclenché par son porteur qui se trouvait dans une voiture a proximité du véhicule. Les soldats étaient de la 1e Brigade des Commandos de Kayseri (qui participe aux opérations contre le Bakuré), en permission pour la journée. Les autorités turques ont, comme à leur habitude, immédiatement pointé du doigt le PKK. Personne n’a toutefois revendiqué l’action pour l’instant.

14 militaires tués à Kayseri

14 militaires tués à Kayseri

La manifestation antifasciste contre le congrès du parti fasciste européen APF a démarré Square De Meeus au lieu de Place du Luxembourg ce matin à 10h. À Porte de Namur, la police anti-émeutes et l’auto-pompe ont chargé la centaine de manif et stants antifas. Du mobilier urbain aurait été pris pour cible. 70 antifas ont été arrêtés. Plus d’info dans la journée.

13.40: un peu plus de précision : le nombre de 70 arrestations avancé par certains médias serait exagéré, il s’agirait de 30 personnes. La manifestation (une centaine de personnes) aurait dès le départ tourné à l’affrontement avec le cordon de policiers qui protégeait le local. Les manifestants menés par un « cortège de tête » offensif se serait ensuite déplacé vers la Petite Ceinture. Un abribus JC Decaux et la vitrine d’une banque KBC ont été pris pour cibles de projectiles. La police a ensuite chargé par derrière ce qui a entraîné la dispersion des manifestants et l’arrestation d’un certain nombre d’entre eux. D’autres arrestations ne sont pas à exclure.

18/12: Ce ont finalement 56 personnes au total qui ont été interpellées hier matin. Elles ont toutes été relâchées, mais la police poursuit ses investigations. Une manifestante a par ailleurs été blessée.

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur

À l’occasion du 16e anniversaire du massacre des prisonniers en Turquie du 19 décembre 2000, une projection/débat aura lieu au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest) ce mercredi 21 décembre à 19h30. Une prisonnière qui a vécu les évènements sera présente pour participer à la discussion.

Projection/débat de

Voir notre article sur le film « Le Mur »

Projection/débat de

Le champs de bataille syrien est aujourd’hui divisé en quatre principaux camps. Celui du régime et de ses alliés, celui des YPG/YPJ et de leurs alliés réunis dans les Forces Démocratiques Syriennes (QSD), celui de l’Etat Islamique, et enfin celui de ce qu’on appelle « l’Armée Syrienne Libre ». Dans le cadre de notre dossier « Notes sur le Kurdistan », nous publions donc cette explication.

Un autre dossier, consacré cette fois aux Forces Démocratiques Syriennes (QSD), la coalition qui entoure les YPG/YPJ sera bientôt publié.

Lire notre dossier « Que sont « l’Armée Syrienne Libre » et la rébellion syrienne ? »

Des militants accompagnés des drapeaux de l’ASL, du Front Islamique et du Front Al Nusra

Des militants accompagnés des drapeaux de l'ASL, du Front Islamique et du Front Al Nusra

Merci aux 150 personnes qui sont venues à l’ouverture hier soir! Une photo de solidarité avec Anton (emprisonné pour la voiture de police incendiée à Paris). Des militants de Antifa NP2C, Alternative Libertaire Valencienne, OCML-VP Toulouse et Paris se sont joints à la fête.

Pour se tenir au courant de la suite des activités, voyez le site du local: saccovanzetti.space ou la page Facebook.

Bruxelles: Succès de l’ouverture du Sacco-Vanzetti

Ce 9 décembre, le Secours Rouge inaugurera son local, le « Sacco-Vanzetti », ce local servira aussi de lieu de réunions et d’activités pour d’autres groupes et collectifs actifs sur le terrain de la solidarité de classe ou de l’action antifasciste. Le nom est celui de deux militants anarchistes, victimes d’un lynchage judiciaire aux USA, et qui ont courageusement fait face à la justice de classe.
Cette salle de réunion et d’activités politiques (permanences, infothèque, conférences, projections, soirées de solidarité) est idéalement placée dans le bas de Saint-Gilles, à la sortie du métro « Porte de Hal » et à deux pas de la Gare du Midi.

Bruxelles: Soirée d’ouverture du Sacco-Vanzetti ce 9 décembre

A l’automne, l’OCML Voie Prolétarienne à interviewé deux volontaires révolutionnaires français partis se battre au Rojava, André et Jacques. Les deux ont combattu dans le Bataillon international de libération (IFB), et André également dans les Unités de protection du peuple (YPG).

Lire l’interview sur le site de Voie Prolétarienne.

Bataillon International de Libération

Bataillon International de Libération

Les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) ont publié ce 27 novembre dans le journal Al-Akhbar un communiqué sur le décès de Rima, une des membres fondatrices du groupe, née le 7 septembre 1959 au Liban. Les FARL sont notamment connues par Georges Ibrahim Abdallah qui est emprisonné en France pour en avoir été membre et présumé leader. Rima a notamment participé à l’opération d’exécution de l’agent du Mossad Yaacov Barsimentov. Elle a d’ailleurs été condamnée (avec Georges) pour cette exécution, mais n’a jamais été attrapée. Elle a toute sa vie réussi a échappé tant aux forces sionistes qu’aux agents d’Interpol.

Le communiqué peut être lu en Français sur le site de Coup Pour Coup 31.

Extrait:
C’est le décès d’une héroïne qui a marqué par son courage unique et exceptionnel les plus importantes de nos opérations contre l’ennemi sioniste israélien. Elle n’a jamais pris trêve de la lutte contre l’injustice même jusqu’à ses derniers moments. Se suffisant pour cette lutte : de son pain de séjour, ses habits qu’elle porte et son revolver. Tout comme les martyres, inconnus jusqu’à leur mort. Préférant ainsi lier son nom, uniquement, à la cause pour laquelle elle s’est dédiée. Avec une boussole toujours pointée vers la Palestine.

Rima, combattante des FARL

Rima, combattante des FARL

Plusieurs personnes étaient convoquées ce 22 novembre matin au Palais de Justice de Bruxelles devant la Chambre du Conseil pour répondre à la plainte du Commissaire Vandersmissen pour « atteinte à l’honneur, calomnie, diffamation, incitation au meurtre ». Tous ces chefs étant liés à quelques pancartes qui avaient silloné les manifestations bruxelloises d’octobre 2011 à juin 2012 en représentant le Commissaire une gazeuse à la main surplombant la légende « Obersturmfuhrer Vandersmissen ». Le présumé concepteur et de présumés porteurs de la pancarte ont été convoqués. La séance a été reportée (probablement vers la mi-janvier) à la demande de l’avocat du plaignant.

Un aperçu de la pancarte