La branche armée du PKK a rendu public son bilan de 2012 de la lutte qu’elle mène contre les forces gouvernementales turques. Août, septembre et octobre ont été les moins les plus intenses et les plus violents de part et d’autre. Au cours de l’année écoulée, l’armée turque a déclenché par moins de 320 opérations terrestres et 324 opérations aériennes, tandis que les Forces de Défense du Peuple (HPG) ont elles lancé 736 attaques. La guérilla a perdu 314 combattants et affirme que plus de 2000 membres des forces de sécurité ont été abattus. Au niveau matériel, le PKK annonce avoir, en douze mois, détruit 15 hélicoptères de combat et des centaines de véhicules militaires.

Un détachement de contre-guérilla en opération dans les environs de la ville de Lake Sebu (South Cotabato) s’est heurté dimanche à une colonne de la guérilla qui l’a pris sous son feu. Un miliciens gouvernemental a été tué dans la fusillade qui a duré 40 minutes.

Ce combat marque la fin de la trêve que le Parti communiste des Philippines et le gouvernement avait conclu comme chaque année à Noël, cette année du 16 décembre au 3 janvier. Le PCP avait proposé de prolonger cette trêve de 15 jours pour créer un climat favorable à des négociations de paix, mais il est revenu sur cette proposition en accusant le gouvernement d’avoir sabotée.

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi à Bilbao réclament le rapprochement des prisonniers basques et un changement de la politique pénitentiaire. Les organisateurs ont décompté plus de 100.000 manifestants, autant de manifestants voire même plus que l’année dernière.

Ouvraient la marche des camionnettes qui transportent chaque semaine les proches des prisonniers vers les prisons situées souvent à des centaines de kilomètres du Pays Basque. Suivaient ensuite les proches des prisonniers et une méga banderole avec le slogan : « Droits humains, solution, paix. Les prisonniers basques au Pays Basque. Rapatriez tous les prisonniers basques ». Sur un total d’environ 700 prisonniers, seuls quelques dizaines se trouvent emprisonnés au Pays Basque. Les autres se trouvent dispersés à 750 kilomètres en moyenne de chez eux.

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Le poète quatari Mohammad Ibn al-Dheeb al-Ajami a été condamné à l’emprisonnement à perpétuité jeudi sous l’accusation d’insulter l’émir du Quatar, dans un procès qui s’est déroulé dans le secret. Mohammad Ibn al-Dheeb al-Ajami a été arrêté le 16 novembre 2011 sous l’accusation « d’insulter » l’émir du Qatar et « d’incitation au renversement du régime, » Les accusations portées contre Ibn al-Dheeb al-Ajami concernent son « poème du Jasmin, » écrit en 2010 en appui au soulèvement Tunisien. Les accusations d’insulte semblent être basées sur le vers : « nous sommes tous la Tunisie face aux régimes oppressifs ».

Son avocat, a confirmé la sentence de la cour, et a indiqué qu’il ferait appel du verdict. il a indiqué aussi que son client était emprisonné en isolement complet depuis presque une année et qu’il n’avait pas vu une seule fois sa famille. L’avocat a en outre été empêché de suivre une des sessions du tribunal, et a dû assurer une défense écrite.

Mohammad Ibn al-Dheeb al-Ajami

Mohammad Ibn al-Dheeb al-Ajami

C’est mardi 29 janvier à 9 heure que commencera une audience décisive pour les quatre membres de notre Secours Rouge poursuivi dans le cadre de « l’affaire du 5 juin ». Un tribunal devra décidé si il y aura procès et pour quels motifs d’inculpations. Cette affaire est décisive pour la jurisprudence, et donc l’application future, des législations spéciales antiterroristes votées à la cravache dans la foulée du 11 septembre.

Deux rendez-vous:
Une soirée d’information et de solidarité vendredi 25 janvier à partir de 18H30 au Garcia Lorca, à 1000 Bruxelles.
Un rassemblement sur les marches du palais de justice de Bruxelles mardi 29 janvier de 8H à 8H50.

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Lire la chronologie de l’affaire

Environ 250 manifestants ont manifesté et bloqué la route devant les locaux de l’ambassade de France, rue de Damas, à Beyrouth, lundi après-midi, pour protester contre le report au 28 janvier de la décision d’accorder ou non une libération conditionnelle à Georges Ibrahim Abdallah en raison du blocage du Ministère de l’intérieur. La manifestation a lieu au milieu d’un déploiement massif des Forces de sécurité intérieure (FSI). Des accrochages ont été signalés entre les forces de l’ordre et les manifestants quand ces derniers ont tenté d’écrire le nom de Georges Ibrahim Abdallah (GIA) sur le mur de l’ambassade et ont lancé des œufs en direction de la représentation diplomatique.

Les manifestants brandissaient des affiches et des photos de l’activiste libanais incarcéré depuis 29 ans en France. En début de soirée, ils ont installé une tente pour poursuivre un sit-in devant la représentation française jusqu’au 28 janvier. Ils ont également inscrit sur un mur proche de l’ambassade : « France = pute américaine » en français et en arabe, reprenant les termes de l’avocat Jacques Vergès, qui a dénoncé la « mainmise des Etats-Unis » derrière le maintien en détention de son client.

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L’intervention de Jacques Vergès à France24

Ce matin, la police est intervenue pour évacuer un barrage installé dans la Mondeolaan devant l’usine Ford de Genk. Les travailleurs entendaient bloquer l’accès aux fournisseurs de pièces détachées. Plusieurs dizaines de policiers ont pris le piquet d’assaut, entraînant des échauffourées avec les grévistes. La semaine dernière, les travailleurs des sous-traitants avaient fait grève, empêchant le redémarrage de la production de Ford.

Au moins sept maoïstes et un soldat ont été blessés lors d’une fusillade dans le district de Khammam (Andhra Pradesh) samedi soir. Une troupe de la Greyhound, une force d’élite anti-naxalite, effectuait une opération de ratissage dans une zone forestière entre les villages de Cherla et de Kitaram, à la frontière entre l’Andhra Pradesh et le Chhattisgarh, lorsqu’elle est tombée sur une brigade de guérilleros. Une longue fusillade a opposé les deux camps avant que les guérilleros ne parviennent à battre en retraite dans la forêt. Selon les premiers rapports sur place, au moins sept guérilleros et un soldat ont été blessés.

Par ailleurs, les autorités ont annoncé une extension des zones concernées par l’opération ‘Anaconda 2’ dans le Jharkhand. Celle-ci vise à anéantir les forces maoïstes présentes dans le district de West Singhbum et a entraîné le déploiement de centaines d’hommes de diverses forces militaires et paramilitaires (CoBRA, CRPF, polices locales,…)

Samedi 12 janvier a eu lieu dans le centre d’Athènes une grande manifestation pour la défense des squats. Les manifestants ont commencé à se rassembler à Propylea à partir de midi et le cortège a commencé peu de temps après 14h, se dirigeant vers le tribunal d’Evelpidon, où passaient les 92 personnes arrêtés à la suite de la réoccupation de Villa Amalias. On estime quelques 10.000 personnes présentes lors de cette manif, dans la majorité du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi d’organisations de gauche.

Le déploiement policier était quant à lui énorme, avec beaucoup de policiers antiémeute dans tout le centre ville, en plus de forces motorisées et un hélicoptère. Il y a eu plusieurs moments de tension, il y a même eu des gazages à deux reprises. En ce qui concerne les occupants arrêtés de la Villa Amalias, ils ont tous été relâchés en liberté conditionnel sans caution. Cependant ils doivent se présenter une fois par mois dans le commissariat le plus proche de leur lieu de résidence et ils n’ont pas le droit de quitter le territoire national.

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Le 21 novembre, le tribunal d’application des peines (TAP) de Paris avait émis un avis positif de principe sur sa demande de libération de georges Ibrahim Abdallah avec ajournement de la décision au 14 janvier, en l’attente d’un arrêté d’expulsion. Le parquet avait fait appel mais la cour d’appel de Paris avait confirmé cette décision jeudi.
Cependant, la décision de libérer Georges Ibrahim Abdallah a été reportée lundi au 28 janvier par TAP confronté au fait que le ministère de l’intérieur n’a pas signé l’arrêté d’expulsion du territoire français, qui est le préalable indispensable à cette libération. Rappelons que le ministre de l’intérieur, Manuel Valls s’est publiquement déclaré « lié de manière éternelle à Israël ».