Six membres d’un groupe de manifestants qui avaient pris part, le 15 octobre 2011, à la manifestation organisée à Rome dans le cadre du vaste mouvement européen des ‘indignés’ ont été lourdement condamnés ce lundi. Plus de 200000 personnes étaient descendues dans les rues de la capitale italienne et de violents affrontements avaient opposé la foule aux forces de l’ordre. Plus de 70 personnes avaient été blessées et la police avait procédé à de nombreuses arrestations. Aujourd’hui, six de ces arrêtés (six hommes âgés de 28 à 37 ans) originaires d’Italie et de Suisse ont été condamnés à six ans de prison chacun pour destruction, pillage, résistance et agression des forces de l’ordre.

Manifestation le 15 octobre 2011 à Rome

Trois policiers, parmi lesquels un officier haut placé, ont été blessés dans une attaque maoïste dans le district de Gariaband au Chhattisgarh ce dimanche. D’après les autorités, l’incident a eu lieu lorsqu’une bombe cachée dans le sac d’un guérillero a explosé. La police a dépêché une équipe pour ratisser la zone durant la soirée mais celle-ci n’a pu obtenir aucun résultat.

Vendredi, la police de Rajnandgaon a effectué une grosse saisie de matériel appartenant à la guérilla dans les jungles de Kandhura, à la frontière entre le Chhattisgarh et le Maharashtra, à environ 80 kilomètres de son quartier général. Le commissaire local a déclaré qu’ils avaient reçu un renseignement selon lequel un commandant maoïste se trouvait dans la zone. Une équipe conjointe de la Indo-Tibetan Border Police et de la police du district a été envoyée sur les lieux où elle n’a découvert aucun guérillero. Par contre, les soldats sont tombés sur une cache renfermant une énorme quantité de matériel: douze pistolets, des balles, des détonateurs électriques, des panneaux solaires, des appareils de téléphonie mobile, des bouteilles de glucose, des lampes de poche, des rouleaux de fil électrique, des chaussures, des tentes, des sacs à dos, des couvertures, de la littérature maoïste et des drapeaux. Selon le commissaire, le matériel saisi était suffisant pour confectionner de puissantes bombes.

Malgré la condamnation des agissements de la précédente administration républicaine, Obama a autorisé la poursuite des enlèvements illégaux de suspects en pays étrangers et leur déportation aux États-Unis. Deux Suédois et un Britannique ont été kidnappés dans la république de Djibouti parce que suspectés d’être membres d’un groupe islamiste actif dans la Somalie voisine.

Le ministre des affaires étrangères suédois a confirmé en août l’arrestation et l’extradition clandestine qui a suivi d’Ali Yashin Ahmed, 23 ans, et de Mohamed Yusuf, 29 ans. Ces deux personnes sont depuis détenues illégalement et régulièrement interrogées par le FBI. Ils auraient été présentés devant un tribunal de Brooklyn le 21 décembre. Les trois hommes ont été apparemment arrêtés pour un motif futile en août dernier mais une fois sous les verrous, ils ont été interrogés par des agents spéciaux étasuniens. Deux mois après leur arrestation, ils ont été inculpés au cours d’une audience secrète d’une juridiction fédérale à New-York puis transférés dans un lieu tenu là-aussi secret.

Pour la troisième fois, la cour martiale de Rabat a fixé une date pour le procès des 23 prisonniers politiques sahraouis incarcéré dans la prison de Salé depuis le démantèlement le 8 novembre 2010 par les forces marocaines du camp de Gdaim Izik. La date annoncée est le 1er février 2013.

Le camp de Gdeim Izik a été mis en place par des milliers de Sahraouis en 2010 à proximité de la capitale du Sahara Occidental, El Aaiún. Les habitants du camp appelaient à une amélioration de leurs conditions de vie et le référendum sur l’indépendance sous l’égide de l’ONU promis depuis 1991. Les autorités marocaines ont attaqué et détruit le camp. Les prisonniers sahraouis sont accusés notamment « d’ atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction ». Ils risquent la réclusion à perpétuité.

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Des manifestants masqués ont attaqué le domaine d’un grand propriétaire bien connu de la région, Werner Luchsinger, qui a péri dans l’attaque, ainsi que son épouse. Les Luchsinger descendent de citoyens suisses qui ont colonisé la région au début du XXe siècle, ayant des responsabilités dans les massacres et la dépossession des Mapuches. Ils possèdent encore 1.200 hectares dans la région, dont beaucoup sont revendiqués par les communautés mapuches.

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Le président chilien a annoncé l’activation de la loi anti-terroriste, de nouveaux équipements pour la police, un nouvel hélicoptère de surveillance, quatre nouvelles voitures de police blindés, la mise en œuvre de la technologie de vision nocturne et la création d’une unité spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. La police a arrêté un mapuches, Celestino Cordova Transito Cerafin, 26 ans, qui a reçu une balle dans le poumon qui pourrait être tirée du fusil de Luchsinger. Cette attaque coïncidait avec le cinquième anniversaire de la mort du jeune étudiant mapuche Matias Catrileo, tué par la police dans un autre domaine des Luchsinger.

A Santiago du Chili, des manifestations ont également eu lieu pour la 5e commémoration de la mort de Matías Catrileo. A l’arrivée sur Plaza de Armas, des manifestants masqués ont lancé des molotovs contre deux agences bancaires, érigé et incendié des barricades, attaqué d’autres locaux commerciaux. Des affrontements avec les Forces Spéciales des carabiniers ont eu lieu, ces derniers utilisant leurs véhicules blindés pour lancer eau et gaz, et disperser les manifestants. Tout le centre de Santiago est vite devenu un grand chaos.

Des dizaines d’indigènes du département colombien du Cauca a affronté l’escadron mobile anti-émeute (ESMAD) de la police colombienne qui a fait usage de balle en caoutchouc et de grenades lacrymogènes. Au moins sept personnes auraient été blessées. Les incidents ont eu lieu lors des manifestations de protestations des indigènes après que Juan Bautista, coordinateur de l’Association de la Garde indigène des Conseils du Nord de Cauca (ACIN), ait été arrêté pour ses liens présumés avec les FARC.

Pour combattra la guérilla maoïste, le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans cinq provinces du nord-ouest du pays (provinces de Marañón, Huamalíes et Leoncio Prado, dans la région de Huánuco, dans la province de Tocache dans la région et la province de San Martín Padre Abad, dans la région d’Ucayali). L’état d’urgence, en vigueur depuis septembre 2011, implique la suspension des droits à la liberté, à l’inviolabilité du domicile et à la liberté de réunion et de mouvement.

Un soldat a été tué et trois autres ont été grièvement blessés lors d’une offensive militaire des forces gouvernementales contre les FARC, dans un zone rurale entre les villes de Morales et de Suárez, dans le nord-ouest du Cauca. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux militaires à Cali. Les affrontements se sont produit alors que les FARC ont décrété un cessez-le-feu, se réservant le droit de se défendre en cas d’attaque.

La base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg), théâtre de fréquentes manifestations de militants pacifistes dénonçant la présence d’armes nucléaires, sera dotée en 2013 d’une nouvelle clôture de sécurité, équipée d’un système de vidéo-surveillance. Le contrat, autorisé en juillet par le Conseil des ministres, a été attribué aux entreprises Cofely Fabricom et Sagef, pour un montant de 3,83 millions d’euros. L’appel d’offres portait sur une clôture supplémentaire d’une longueur de 10,4 kilomètres et d’une hauteur de près de trois mètres sur tout le périmètre de la base aérienne.

Les militaires affectés à la garde disposeront aussi de systèmes de détection d’intrusion permettant de déceler toute tentative d’escalade ou de coupure du grillage et de vidéo-surveillance, avec des caméras thermiques. Certaines zones « sensibles » de la base sont déjà dotées d’une double clôture. Des senseurs y seront aussi installés.

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