Une manifestation de 10.000 personnes contre le maire corrompu de Maribor, la deuxième ville de Slovénie, s’est transformée mardi en émeute. Une douzaine de policiers ont été blessés et une vingtaine de manifestants ont été arrêtés. En outre, trois chevaux de la police ont été légèrement blessés et 14 voitures de police ont été détruites par les manifestants.

L’agitation sociale est la plus grande depuis que la Slovénie a déclaré son indépendance en 1991. Ministre de l’Intérieur slovène a déclaré que les manifestations sont illégales. Il a condamné les organisateurs de la manifestation pour avoir « incité à la violence » et a appelé au calme.

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Une brigade de guérilleros a pris d’assaut une équipe de la CRPF qui menait une opération de ratissage à proximité des forêts de Lahiri, dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) ce mardi matin. Les maoïstes ont ouvert le feu et ont fait explosé entre dix et quinze IED pour arrêter les soldats. Les autorités ont confirmé qu’un affrontement avait eu lieu entre 7h30 et 8h ce matin et qu’elles n’avaient subi aucune perte. Par contre, elles ont afformé qu’elles suspectaient des pertes dans le camp de la guérilla, étant donné l’intensité de la fusillade. Lahiri est le dernier poste de sécurité où sont stationnés environ 250 membres de la CRPF et de la police de l’état. Il est situé à la frontière entre la Maharashtra et le Chhattisgarh, à 18 km de Bhamaragad.

Un soldat a été tué et un autre blessé tôt ce matin dans une fusillade entre les forces armées et une brigade de guérilleros du PKK dans le district d’Omerli, dans la province de Mardin (sud du pays). Des renforts ont été envoyés dans le village de Unsali, où l’affrontement s’est déroulé et où se poursuivent les combats.

Des centaines de détenus de la prison 6 de la petite ville de Kopeisk dans la région de Chelyabinsk ont mené une action de protestation pour exiger d’obtenir la fin des mesures d’isolement prises à l’encontre de certains prisonniers ainsi que l’amélioration de leurs conditions de détentions. Samedi, un large groupe d’entre eux est monté sur le toit de la prison pour déployer une banderole indiquant ‘People, Help!’. Des centaines de personnes, parmi lesquelles de nombreux proches de prisonniers, s’étaient rassemblées samedi devant le bâtiment pour soutenir l’action, et samedi soir, des affrontements les ont opposés aux forces de l’ordre qui ont tenté de les disperser extrêmement violemment. 38 personnes ont été interpellées alors que de nombreuses images montrant des manifestants ensanglantés ont circulé sur la toile. Huit policiers anti-émeutes ont également été blessés. Les autorités pénitentiaires ont annoncé que lundi matin, tous les prisonniers avaient réintégré leurs cellules après avoir passé le week-end au sommet du bâtiment.

Manifestation dans une prison russe

Au moins 35 personnes ont été interpellées hier dans les provinces de Van et de Igdir dans le cadre de l’affaire en cours visant la CKC (Kurdistan Communities Union). L’unité antiterroriste du département de la police de Van a arrêté 21 personnes, dont un député appartenant au BDP (Peace and Democracy Party – parti pro-kurde), les accusant d’être membre de la KCK, la branche urbaine présumée du PKK. Les opérations et descentes policières se poursuivent, ce qui signifie que le nombre d’interpellations pourrait augmenter. En même temps, les unités antiterroristes ont lancé des opérations simultanées dans la province de Igdir hier matin, interpellant 14 personnes.

800 tracteurs sont aujourd’hui rentrés à Bruxelles pour réclamer un prix de vente du lait équitable et plus juste pour les producteurs. Ils ont répandu 15.000 litres de lait sur un batiment européen et sur le cordon de police qui le protégaient. La police anti-émeutes a distribué quelques coups de matraques à l’occasion.

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Deux guérilleros que les autorités accusent d’être responsables de la capture d’un politicien il y a neuf mois ont été arrêtés hier dans l’Odisha. Lingama Habika et Kamaya Habika ont été interpellés dans un village du district de Koraput au cours d’une opération anti-maoïste. D’après le porte-parole de la police, les deux hommes étaient recherchés dans le cadre de diverses enquêtes criminelles, dont la capture du politicien mais également six meurtres. Il a déclaré que Lingama était un commandant régional du CPI(m) et que Kamaya était un de ses membres actifs. Néanmoins, un membre haut placé du Chasi Mulia Adivasi Sangha (CMAS – organisation de masse active dans la région et suspectée par les autorités d’être une organisation de front du CPI(m)) a nié les affirmations de la police en déclarant que les deux hommes n’avaient aucun lien avec la guérilla maoïste.

Le gouvernement français avait hier prétendu vouloir ouvrir un dialogue avec les occupants de la ZAD (Zone à Défendre, terrain occupé contre la construction par Vinci de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Les occupants avaient fait savoir qu’ils ne participeraient à aucune médiation tant qu’il n’y aurait pas de retrait de la police de la zone, ce que le ministre a refusé.

L’équipe médicale de la ZAD a communiqué qu’il y avait actuellement une centaine de blessés parmis les opposants à l’aéroport, dont une trentaine de blessés graves, la plupart touchés par des éclats de grenades assourdissantes : des morceaux de métal et de plastique restent coincés dans les chairs provoquent hématomes et infections. Les blessés sont touchés au ventre, aux jambes, un d’entre-eux risque de perdre un oeil.

Les arrestations sont quotidiennes, deux manifestants ont été inculpés d’exhibitionnisme sexuel pour avoir manifesté nus face à la police, ce qui est passible d’un fichage à vie, ils voulaient dénoncer la vulnérabilité des manifestants face aux armes de la police.

En France, les actions de solidarité se multiplient avec par exemples des tags sur des permanences du PS et contre des batiments de préfecture.

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