Hier, les forces paramilitaires ont interpellé Prabhu Yadav, un commandant régional du CPI(m) âgé de 23 ans alors qu’il s’était rendu en visite chez za famille à Madhya, petit village du district de Palamau (Jharkhand). Les autorités ont annoncé ‘les forces de sécurité ont encerclé sa maison vers 2h du matin et l’ont arrêté après avoir été informées du fait qu’il avait quitté sa brigade pour aller voir sa femme et ses enfants’. Elles ont également affirmé que Yadav, après avoir été interpellé, a emmené les policiers dans deux habitations où ils ont pu saisir cinq kilos d’IED, sept bâtons de gélatine, 25 détonateur et cent mètres de fil électrique. Ils ont également saisi une arme et de la littérature maoïste dans le sac que transportait Yadav. Les autorités l’accusent d’être impliqué dans des assassinats et des combats avec les forces de l’ordre.

L’armée belge dispose d’une capacité offensive de cyberattaques qui lui permet de riposter en cas d’agression à l’encontre de son système informatique ou de communication. La riposte militaire belge doit s’inscrire dans le droit international des conflits armés, et doit notamment être « proportionnée, nécessaire et immédiate ». Une cellule de « gestion de la cyberdéfense » existe désormais au sein du service de renseignement militaire SGRS. Elle a recruté ces dernières années des experts techniques. « Ce sont nos hackers », explique le patron du départment Infosec & Cyber Defence, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker.. « Il n’y a jusqu’ici jamais eu de cyberoffensive belge dans le cadre d’une opération militaire », précise-t-il néanmoins.

Au niveau national, le conseiller en sécurité du Premier ministre, Pascal Petry, annonce la création, début 2013, d’un centre belge de cybersécurité qui serait centralisé autour d’un organe unique coordonnant l’action de tous les intervenants: les services de renseignement, la police, l’armée, etc.

Il y a quelques jours, la police de l’Odisha a annoncé avoir tué cinq guérilleros maoïstes partisans de l’ex-dirigeant du CPI(maoïste) recherché – et depuis lors interpellé – Sabyasachi Panda. Dimanche soir, Panda avait transmis un enregistrement audio qui vient seulement d’être rendu public. Dans sa déclaration, il affirme que la police a tué cinq villageois ordinaires et les a ensuite vêtus d’uniformes maoïstes. Il dit également que lui et ses partisans, contrairement aux affirmations des autorités, sont indemnes et en sécurité. Un des activistes sociaux ayant participé aux négociations avec Panda pour la libération des deux Italiens il y a plusieurs mois a corroboré ses dires: ‘Le soi-disant combat n’est rien d’autre qu’un meurtre de sang-froid qui mérite une enquête officielle et une compensation financière de la part du gouvernement de l’état aux familles des victimes’. Il a également déclaré que même si les cinq villageois étaient assez actifs dans des organisations démocrates, aucun n’était un guérillero maoïste.

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Un fort détachement du 25e bataillon d’infanterie a accroché un groupe d’une trentaine de combattants de la NPA dimanche matin près du village d’Awao (province de Compostela Valley). Un maoïste a été tué, les autres ont pu disparaitre, en laissant derrière eu un peu d’équipement dont un IED.

Alors que les autorités colombiennes ont annoncé qu’elles ne prendraient aucune mesure de démilitarisation avant la fin des pourparlers, le ‘négociateur en chef’ des FARC à La Havane a annoncé un arrêt total des actions de la guérilla jusqu’au 20 janvier à minuit. Cette annonce intervient alors que les négociations ont commencé hier entre les représentants des autorités colombiennes, de la société civile colombienne et des FARC. Les pourparlers porteront essentiellement sur la réforme agraire, mais d’autres points sont également à l’ordre du jour: la fin du conflit armé, des garanties quant à l’exercice de l’opposition politique et de la participation citoyenne, le droit des victimes,…

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags: ,

Dans la soirée du mercredi 8 août 2012, des pétards sont lancés devant le CRA (équivalent français de nos « centres fermés ») du Canet à Marseille. Deux personnes sont arrêtées. Après 40h de garde à vue, elles ont été déférées devant le procureur et le juge des libertés et de la détention. Elles en sortent avec un contrôle judiciaire hebdomadaire et une interdiction de s’approcher des centres de rétention. Ces deux personnes passaient devant le Tribunal d’Instance de Marseille ce vendredi 16 novembre 2012. Elles étaient accusés de « mise en danger d’autrui ». Le procureur a demandé 800 euros pour l’une, 1 500 euros pour l’autre. Après la plaidoirie de l’avocat qui a argumenté contre l’accusation de « mise en danger d’autrui », les deux personnes accusées ont été condamnées à 400 euros chacune. De nombreuses personnes sont venues soutenir les deux inculpés – une bonne cinquantaine à l’intérieur et tout autant qui n’ont pas pu entrer.

Des heurts violents ont éclaté mardi à Hébron (sud de la Cisjordanie) entre des soldats israéliens et des jeunes Palestiniens à l’issue des funérailles de Hamdi Falah, un manifestant tué par des tirs israéliens, auxquelles ont pris part quelque 5 000 personnes. Hamdi Falah a été tué lundi à l’issue d’une journée de heurts en marge de manifestations de solidarité avec Gaza. Des affrontements ont également eu lieu à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, entre quelque 500 manifestants et des soldats israéliens

Un autre Palestinien de Cisjordanie était décédé de ses blessures lundi après avoir reçu une balle réelle dans le dos lors d’une manifestation pro-Gaza samedi à Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah. Depuis le déclenchement mercredi dernier d’une nouvelle offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, des manifestations de solidarité sont organisées quotidiennement dans les grandes villes de Cisjordanie et dans des quartiers palestiniens de Jérusalem-Est annexée. Elles ont été émaillées de heurts avec les forces de sécurité israéliennes.

hebron.jpg

Vendredi 16 novembre, deux personnes ont été arrêtées devant la permanence du Parti Socialiste de Paris 12e qui avait été taguée et placardée d’affiches en soutien la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Après une détention de 62 heures, elles ont été inculpées et libérées avec une convocation en justice pour le 16 janvier. L’une d’elle a rédigé un compte-rendu détaillé de l’arrestation, des interrogatoires, de la perquisition etc.

Lire le compte-rendu

L’étudiante franco-turque arrivée en début d’année en Turquie dans le cadre d’un programme Erasmus, arrêtée le 10 mai et incarcérée durant trois mois pour de prétendus liens avec le DHKP-C a comparu aujourd’hui devant la cour criminelle de Bursa. La jeune femme est accusée par les autorités d’avoir diffusé des publications du DHKP-C et d’avoir participé à des réunion et à des manifestations autorisées telles que le 1er mai, un concert du groupe Yorum,… Après deux heures de débat, le tribunal a encore une fois rejeté sa demande de levée de contrôle judiciaire et doit donc rester en Turquie. La prochaine audience de son procès a été fixée au 16 janvier.

Une manifestation organisée dans la soirée du dimanche 18 pour protester contre l’ouverture d’une section locale du parti ultranationaliste Aube Dorée à Agrinio, dans l’ouest de la Grèce, s’est terminée en affrontements avec les forces de l’ordre. La police locale, renforcée par des agents anti-émeutes en provenance d’Athènes, ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes contre les 200 personnes qui s’étaient rassemblées dans la ville contre la cérémonie d’inauguration de cette section, cérémonie à laquelle assistaient des membres haut placés du parti ainsi que de nombreux militants venus de tout le pays. Plus tôt dans la journée, les bureaux d’Aube Dorée à Karditsa et à Xanthi dans le nord avaient été la cible d’attaques jusqu’ici non revendiquées.

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,