Le premier prototype réussi de moto volante vient de voir le jour. Limité (car trop dangereuse) à une vitesse de 50kmh et à une hauteur de 4 mètres, l’engin est propulsé en l’air par 2 rotors tournés vers le sol et essentiellement controlée par l’orientation du corps, à la manière d’un vélo. Si des pistes éventuelles de commercialisation dans l’agriculture (pour arroser des champs de pesticide, par exemple) sont évoquées par Aerofex, c’est aussi le secteur de la répression qui intèrèsse la firme porteuse du projet. « Pensez aux avantages de sillonner les frontières sans devoir emprunter une route » déclare la firme sur son site.

Sedat Selim Ay, qui vient d’être nommé au poste de directeur adjoint du Département de lutte antiterrorisme de la police d’Istanbul, s’était fait connaître pour avoir été condamné en 2002, avec quatre autres de ses collègues, à 11 mois de prison pour actes de torture lors d’une opération contre le MLKP en 1997. Il a aussi été mis en cause, parmi d’autres policiers, pour le viol d’une jeune femme, Asiye Güzel, membre de cette même organisation. Si aucune condamnation n’a été retenue contre eux, la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a en revanche condamné en 2007 la Turquie pour ne pas avoir mené à bien cette enquête.

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Le fondateur de WikiLeaks se trouve à l’Ambassade équatorienne en Angleterre, le Président Rafael Correa lui ayant offert l’asile. L’Angleterre refuse de lui octroyer le sauf-conduit nécessaire pour le transférer en Equateur, et menace de prendre d’assaut l’ambassade pour enlever Julian Assange. Son extradition vers la Suède pourra être suivie d’une extradition vers les Etats-Unis, où il se devrait répondre pour espionnage et risquer ainsi la peine de mort. Samedi 18 août, le Président de l’Equateur a reçu le soutien des pays membres de l’ALBA lors d’un sommet convoqué d’urgence à Guayaquil. Tous refusent les menaces du gouvernement britannique, « parce qu’elles violent les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale des nations ». Un rassemblement aura lieu dimanche 26 août 2012 de 13H00 à 14H30 devant l’ambassade de Grande-Bretagne (Rue d’Arlon, 85, Bruxelles 1040)

En guise de feuilleton de l’été, nous vous présentons les programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE en cours. 3e épisode, EFFISEC (Efficient integrated security checkpoints).

L’objectif d’EFFISEC est de livrer aux autorités chargées du contrôle des frontières des équipements technologiques de haut niveau pour un contrôle rapide et efficaces des personnes, des bagages et des véhicules. Pour ce faire, EFFISEC intègre les technologies existantes et complémentaires (biométrie, e-documents, la reconnaissance de signal et l’analyse d’image, détection de substances, etc). Il tiendra compte de la dimension légale (protection de la vie privée) et constituera un pas vers la standardisation des procédures et équipements dans l’UE.

EFFISEC proposera des résultats sous forme de prototypes prêts à un développement industriel pour un déploiement massif entre 2014 et 2020 dans les points de contrôle des frontières terrestres et maritimes, dans les gares et les aéroports de l’UE. EFFISEC se concentrera sur quatre problèmes-clés techniques : documents et contrôle d’identité, détection de substances illicites, surveillance vidéo et communications sécurisées. Le pilote du projet est le groupe privé français SAGEM SÉCURITÉ, il projet coûtera 16.300.000 € dont 10.000.000 € financés par l’UE.

Le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées en mission officielle au Chili a rendu ses premières conclusions ce mardi 21 août. Sous la dictature d’Augusto Pinochet, entre 1973 et 1990, plus de 1 200 opposants au régime ont disparu. De la plupart, on ne sait toujours rien. Les experts onusiens félicitent le pays pour les indemnités publiques versées aux familles de disparus, pour la quantité de procès et de militaires condamnés. Mais là où le bât blesse le plus, c’est en matière de justice: une loi d’amnistie est toujours en vigueur, la plupart des peines qui sont prononcées sont très basses et elles ne sont pas toujours suivies de prison.

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Le PKK a démenti ce mardi être responsable de l’explosion de la voiture piégée qui a fait neuf morts lundi soir dans la ville de Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie. Le bilan s’est alourdi mardi à neuf morts et 69 blessés. Gaziantep abrite un établissement ouvert par la Turquie pour centraliser l’aide internationale destinée aux réfugiés syriens.

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La police turque a annoncé une opération contre le Parti Communiste de Turquie/Marxiste-Léniniste et son Armée de Libération des Ouvriers et Paysans de Turquie (TKP/ML-TIKKO). Cette opération, qui a eu lieu le 10 août, a fait suite à une double arrestation lors d’une attaque de bijouterie ayant échoué à Istamboul. 11 personnes ont été arrêtées au cours de l’opération qui a eu lieu dans deux provinces et neufs districts. La police affirme avoir saisi 15 grenades, huit pistolets, une Kalachnikov et divers équipements militaires.

Une manifestation a été dispersées par la force mercredi à Rabat. Les manifestants, pour la plupart des militants du 20 février –mouvement lancé dans le sillage du Printemps arabe qui réclame des réformes politiques profondes–, entendaient protester devant le Parlement au lendemain de la cérémonie annuelle qui célèbre l’accession du roi Mohammed VI au trône, en 1999 à la mort de son père Hassan II.

Plusieurs centaines de foreurs ont débrayé mercredi pour réclamer des augmentations dans une autre mine de platine voisine de celle de Marikana et appartenant à l’exploitant sud-africain Royal Bafokeng Platinum. Une autre mine de platine est aussi sous la pression de ses salariés à Thembelani, exploitée par le géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats) sommé de répondre d’ici vendredi à tout un cahier de doléances.

La situation à Marikana, où aura lieu l’une des cérémonies d’hommage aux victimes jeudi, était calme. Plusieurs foreurs y sont toujours en grève, expliquant vouloir la libération des 259 mineurs arrêtés le 16 août et les hausses de salaires réclamées. Mardi, sous la pression politique, l’entreprise a levé sa menace de licencier les grévistes.