Une longue enquète publiée dans le magazine américain Wired révèle quelques actualités de la NSA (Services secrets intérieurs états-uniens). Parmis celles-ci, la construction d’un complexe de 1 millions de m² d’une valeur de 2 milliards de dollars employant 10’000 ouvriers, l’arrivée d’un super-ordinateur en 2006 qui dépasse de loin le ‘Jaguar’ (super-ordinateur utilisé depuis 2004),…
Grâce à ce complexe et à ces poussées technologiques, la NSA aurait accompli une énorme percée (laquelle est inconnue) pour casser le chiffrement AES, l’un des algorythmes les plus puissants du monde, utilisés dans des logiciels comme LUKS et Truecrypt et réputé incassable.

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A la fin de l’année dernière, l’auteur Arundhati Roy a été interviewée par un journaliste de la Free Speech Radio News pour évoquer la situation dans le ‘corridor rouge’ en Inde, et plus particulièrement les quelques semaines qu’elle a passé avec les guérilleros maoïstes qui sont relatées dans son essai ‘Ma marche avec les camarades‘.

Arundhati Roy sur FSRN – format pdf

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1000 personnes ont défilés à Athènes à l’occasion des deux ans de la mort de Lambros Foundas et en solidarité avec Lutte Révolutionnaire. Des slogans ont parsemés la manifestation tels que : ‘Le terrorisme c’est chercher du travail, pas de paix pour les patrons’, ‘Ni criminels, ni prisonniers politiques, feu à toutes les prisons’, ‘Peuple aux armes, maintenant ou jamais’, ‘Liberté pour Stella Antoniou’, ‘Le 12 février n’est que le commencement, étendons la révolte au monde entier’, ‘Anarchie, Déstabilisation, Action Directe, Insurrection’,… Les recueils de texte de Lutte Révolutionnaire ont été distribués et des graffitis ont suivis le trajet. La manifestation a été dispersée deux heures après avoir commencé à Exarchia.

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Une demi-douzaine d’activistes encapuchonnés à vélos ont lancés des projectiles remplis de peinture rouge sur le SPF Justice en charge de l’immigration près de la Porte de Hal. Il semblerait que l’action soit faite en solidarité avec les sans-papiers et ‘Contre ceux qui pensent que les Belges Bien Blancs sont les seuls à pouvoir occuper le teritoire entre les Ardennes et la mer du Nord…’ selon un communiqué anonyme paru sur Indymedia Bruxelles.

Une manifestation dans le centre du Caire a dénoncé ce vendredi la pratique des autorités militaires qui avaient fait pratiquer des tests de virginité sur des manifestantes arrêtées. Au moins sept femmes arrêtées ont été forcées de subir des tests de virginité après la manifestation du 9 mars 2011 au Caire, qui avait été réprimée violemment d’abord par des des hommes en tenue civile, puis par l’armée. Les manifestants ont brandi des portraits de Samira Ibrahim, une jeune militante qui a publiquement dénoncé ces tests de virginité. Sa décision de dénoncer cette pratique au grand jour a ébranlé les tabous de la société égyptienne, où les femmes victimes d’abus sexuels sont plus souvent critiquées que leurs agresseurs. Samira Ibrahim a porté plainte contre un médecin militaire, l’accusant de l’avoir soumise à un test de virginité l’an dernier après son arrestation par l’armée durant une manifestation. « Tu es plus honorable que ceux qui t’ont humiliée », a scandé les quelques centaines de manifestants.

Un tribunal militaire a innocenté le médecin militaire dimanche, citant des contradictions entre les témoignages des témoins. Samira Ibrahim a cependant remporté une autre poursuite, en décembre, quand un tribunal civil a ordonné aux dirigeants militaires du pays de cesser de mener des tests de virginité sur les femmes détenues. Il s’agissait d’une rare condamnation d’une pratique militaire par un tribunal civil en Égypte.

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Une force conjointe de la police et de la et CRPF a arrêté dans le village de Jamania (Nawadih), samedi matin, un commandant maoïste. Phoolchand Soren, connu sous le pseudonyme de Praveel Da était recherché pour 32 affaires et sa tête avait été mise à prix. Il était était le commandant de sous-zone de « Madhya », et a été arrêté en compagnie d’une autre personne.

La révélation, il y a quelques semaines, des problèmes liés au système ICT intégré de la police, Pol Office, a eu une suite au sein de la Commission des affaires intérieurs du parlement fédéral. Pour remplacer les deux systèmes utilisés par la police, FEDIS et ISLP, par un système unique, Pol Office, trois étapes sont nécessaires. Primo, moderniser l’infrastructure ICT, afin que les deux applications FEDIS et ISLP soient accessibles aux deux niveaux de la police sur une plate-forme ICT commune. Secundo, unifier et harmoniser les méthodes de travail intégrées à ces deux applications informatiques, afin que les agents de police, tant au niveau local que fédéral, puissent recourir à la même procédure. Tertio, fusionner les deux systèmes d’application en un seul système qui évoluera en fonction des besoins de l’utilisateur.

La 1ère phase est déjà clôturée au niveau d’ISLP. Pour FEDIS, les phases 1 et 2 seront exécutées conjointement, un processus qui devrait être terminé d’ici fin 2012. La 2ème phase pour ISLP devrait être finie pour fin 2013 et inclura notamment l’approche de la version désuète de Word 6.0: la police fédérale a lancé un projet en vue d’utiliser aux deux niveaux de la police intégrée un traitement de texte unique couplé aux applications IT policières standard.

La justice fédérale de l’Etat amazonien du Para a rejeté vendredi les premières poursuites pénales lancées au Brésil pour des crimes commis sous la dictature (1964-1985) à l’encontre d’un colonel à la retraite accusé de séquestration de cinq militants capturés durant la répression contre la guérilla de l’Araguaia dans les années ’70 et depuis disparus (70 membres présumés de cette guérilla sont toujours disparus). A la différence d’autres pays du cône sud de l’Amérique latine, les crimes de la dictature couverts par cette loi d’amnistie –récemment confirmée par la Cour suprême brésilienne– n’ont jamais donné lieu à des poursuites judiciaires au Brésil.

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C’est finalement 226 personnes qui ont été arrêtés par la police de Montréal à la suite d’une manifestation contre la brutalité policière.
Selon la police, sept policiers, ainsi qu’au moins deux autres personnes, ont été blessés lors des incidents. Sur les 226 personnes interpellées, quatre étaient toujours détenues vendredi. La majorité des personnes arrêtées ont reçu des constats d’infraction pour « trouble à l’ordre public » et une minorité fait face à « des accusations criminelles ».