Depuis plusieurs jours, les offensives des forces de sécurité dans les zones occupées par les maoïstes ont redoublé de vigueur. Hier, un commando de la CRPF effectuant une opération de ratissage a entraîné une fusillade dans le district de West Singhbhum (Jharkhand) lorsqu’il s’est retrouvé face à face avec un groupe de guérilleros. Selon la police, deux membres de la CRPF ont été blessés et deux maoïstes tués. Néanmoins, leurs corps n’ont pas été retrouvé. Un peu plus tôt durant même ce ratissage, le commando avait déjà détruit un camp d’entraînement abandonné par la guérilla et y avait saisi deux bombes pesant chacune entre vingt et trente kilos, et une grande quantité de documentation maoïste.

Ce matin, trois maoïstes ont été arrêtés lors d’un raid des forces de sécurité dans les forêts à la frontière de l’Orissa et du Bengale occidental. Elles sont parvenues à détruire totalement un camp géré par les guérilleros. Les deux dirigeants présents sur place sont parvenus à leur échapper, mais trois de leurs adjoints ont été appréhendés. Après avoir minutieusement fouillé la zone, elles ont également retrouvé trois fusils, 14 chargeurs et 21 bâtons de gélatine.

Depuis une semaine, le Ministère de la Sécurité Intérieure des Etats-Unis a déclenché une vaste opération de fermeture de sites internet, sans aucune procédure préalable ni procès adéquat. Simplement, il saisi le nom de domaine qu’il veut voir disparaître et y poste un logo du Ministère de la Justice. En une semaine, plus de 75 sites ont ainsi été fermés. Les autorités justifient leurs actions en affirmant protéger les droits d’auteurs, en vertu de la loi DMCA (à l’origine destinée aux sites musicaux, elle a été votée pour apaiser l’industrie du disque). Or, de nombreux sites touchés par cette opération ne contenaient aucun texte susceptible de nécessiter un copyright, certains étant même de simples pages de lien renvoyant vers des contenus hébergés ailleurs, tels des outils de recherche. Malgré l’élargissement informel de la DMCA, le Congrès s’apprête à adopter une nouvelle loi, COICA (Combating Online Infringement and Counterfeits Act) qui donnera de nouvelles possibilités répressives au gouvernement américain dans le domaine des sites internet.

Logo du Ministère de la Justice américain

Logo du Ministère de la Justice américain

Alors que se déroule le procès des militaires accusés d’avoir massacré les prisonniers révolutionnaires lors de l’assaut des prison le 19 décembre 2000, quelques militants ont accroché une banderole à la célèbre tour Galata à Istanbul pour commémorer le massacre. ils ont été arrêtés.

Banderolle la tour de Galata

Banderolle la tour de Galata

Arrestations en Turquie

Arrestations en Turquie

Ce matin, à un kilomètre du lieu où s’est déroulée la fusillade d’hier ayant fait trois morts dans le camp de la guérilla maoïste, une nouvelle confrontation a opposé les forces de sécurité et les maoïstes. Des membres de l’unité Greyhounds de la police qui effectuait une opération de ratissage dans la zone sont tombés sur un groupe de militants de la People’s Liberation Guerilla Army. Le combat a duré une vingtaine de minutes avant que les guérilleros ne fassent retraite, laissant derrière eux le corps d’une femme tuée par la police, allongée à côté de son fusil .303. Ce décès porte à quatre le nombre de guérilleros tués en deux jours, alors que les guérilleros ont intensifié leurs activités ces dernières semaines dans la zone.

Un procès est en cours à Lecce depuis le 9 octobre 2008. Il s’agit d’un procès en appel contre douze anarchistes accusés d’une série d’actions contre des multinationales et contre le camp pour immigrés de San Foca. Encore une fois, la base de ce procès est l’article 270 bis sur ‘l’association subversive à but terroriste’. En 2007, quatre d’entre eux avaient été condamnés à des peines de prison pour ‘association de malfaiteurs’, et trois autres à des amendes ou à des peines de prison pour des délits spécifiques. Les huit autres militants avaient été acquittés.

En février dernier, la cour d’appel de Lecce aurait du rendre son verdict, mais avait finalement accepté que de ‘nouvelles preuves’ soient apportées au dossier et avait nommé un expert pour se faire. Ce 9 décembre, le verdict a été prononcé. Après douze heures de délibération, la Cour a renversé la décision de première instance en condamnant les douze accusés pour ‘association subversive simple’. Des peines plus lourdes ont été prononcées à l’encontre de toutes les personnes déjà condamnées (de 5 ans et 4 mois à 1 an et 11 mois) et celles qui avaient été acquittées ont écopé de peines allant de 1 an à 1 ans et 11 mois.

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Trois membres du CPI(maoïste) ont été tués ce matin au cours d’un combat avec la police locale à proximité de Cheruvuru dans l’Andhra Pradesh. Selon les autorités, l’affrontement aurait eu lieu ce matin et une douzaine de sacs auraient été retrouvés sur place. Elles ont déclaré qu’outre les trois guérilleros tués, dont l’identité est toujours inconnue, un agent de police a été grièvement blessé au cours de la fusillade.

Huit personnes ont été arrêtées par la police dans la troisième opération en un an contre l’organisation de jeunesse de la gauche nationaliste basque SEGI. Six membres présumés de l’organisation ont été arrêtés dans les villes de Bilbao, Pampelune et Vitoria. Deux avocats, défenseurs des membres de l’ETA, Haritz Escudero et Haizea Ziluaga, figurent parmi les personnes arrêtées. Escudero a été arrêté dans un hôtel ddes îles de Canaries, où il se trouvait en vacances, tandis que Ziluaga a été arrêtée alors qu’elle quittait une prison à Aranjuez, au sud du Madrid, où elle venait de rendre visite à un client. La police espagnole accuse SEGI d’être à l’origine d’actes de violences contre l’Etat et d’avoir lancé des coktails molotov contre les symboles de l’Espagne, comme des bureaux de vote, des banques et des sièges de partis politiques. En 2007 la Cour suprême espagnole avait décrété SEGI « organisation terroriste », suivant sa politique de lier à ETA (et ainsi criminaliser) toutes les organisations politique de la gauche nationaliste basque.

A l’occasion du sommet sur le climat de Copenhague l’an dernier, plus de 1900 personnes avaient été interpellées lors des nombreuses manifestations organisées en marge des réunions. Le 12 décembre, 905 manifestants avaient été arrêtés. Les forces de l’ordre leur avaient menottés les mains derrières le dos, les avaient forcés à rester assis dans la rue durant des heures sans eau ni accès aux toilettes, avant de les emmener dans un centre de détention provisoire affecté spécialement pour le sommet. 250 d’entre eux avaient porté plainte suite à ces événements. Le tribunal de la ville de Copenhague a rendu son verdict ce mercredi, condamnant la police danoise à payer un dédommagement allant de 5000 couronnes danoises (670€) à 9000 couronnes danoises (1200€) aux 250 plaignants pour ‘privation illégale de liberté’ et ‘traitement inhumain’. L’avocat du Département de Police de Copenhague a d’ores et déjà annoncé aller en appel.

Les câbles du Département d’État US relatifs au Pérou et publiés sur Wikileaks révèlent que les USA ont décidé d’aider le Pérou à combattre la guérilla maoïste du PCP-SL. Cette guérilla reste active dans le Haut Huallaga et la région des Vallées de l’Apurímac et d’Ene. L’aide concerne notament les techniques mises au point aux USA contre les IED. Ces documents révèlent que le gouvernement s’est donné comme but prioritaire la liquidation du PCP-SL dans l’Apurímac qu’il a signé pour cela un contrat de neuf millions de dollars avec un spécialiste israélien. L’ex-ambassadeur US a conseillé au Département d’État l’approbation urgente de l’aide. L’aide envisagée concerne l’entraînement, une information précise du théâtre d’opérations de la guérilla dans la jungle par des images satellite, le renouvellement de la flotte d’hélicoptères et la construction d’un aéroport à Pichari. Le chef de la Direction Nationale d’Intelligence (DINI) a informé l’ambassadeur US qu’il y avait des associations entre guérilleros et cocaleros, mais que les maoïstes n’étaient pas « narcoterroristes » et « restent idéologiquement attachés à ses objectifs de long terme ».

De violents affrontements ont eu lieu cet après-midi au cours de la septième journée de grève de l’année en Grèce. A Athènes et à Salonique, plus de 20000 personnes se sont rassemblées pour dénoncer la réduction des salaires et les nouvelles mesures d’austérité. Au milieu des gaz lacrymogènes jetés par les policiers, les manifestants ont répliqué en lançant des cocktails Molotov. A Athènes, un député et ancien ministre de droite grec a été molesté par un groupe de manifestants qui lui criaient ‘Voleur, voleur’. Six voitures de police ont été incendiées. L’entrée de la Banque Centrale a été aspergée de peinture rouge. Au moins six personnes ont été interpellées et trois blessées.

Manifestation contre l'austérité à Athènes

Manifestation contre l’austérité à Athènes

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