Une série de renseignements concernant les mouvements d’un petit groupe de maoïstes dans la zone de jonction entre les trois districts de Puranakot, Narasinghpur et Nayagarh (Odisha) a placé la police de l’état sur le qui-vive. Les policiers ont commencé leurs opérations de ratissage dans le district d’Angul. « Nous avons reçu des renseignements concernant les mouvements d’un petit groupe de maoïstes dans les districts de Puranakot, Narasinghpur et Nayagarh. Nous vérifions ces renseignements » a affirmé le commissaire de police de l’Odisha ce mercredi. Un peloton de la CRPF et une unité de la District Voluntary Force ont été déployés, et un second peloton de la CRPF y sera envoyé en renfort tout bientôt. La présence maoïste dans la région n’est pas récente, mais l’augmentation de leurs mouvements inquiète les autorités. Ce renforcement des forces de sécurité est en accord avec la politique actuelle du gouvernement de répression accentuée dans des régions de plus en plus vastes.

L'état d'Odisha

L’état d’Odisha

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Le Parlement français adopte définitivement mercredi une loi antiterroriste poussée par le président Emmanuel Macron, qui vise à transposer dans le droit commun certaines mesures de l’état d’urgence en vigueur depuis les attentats de Paris du 13 novembre 2015, qui prend fin le 1er novembre. L’état d’urgence qui confère aux autorités des pouvoirs exceptionnels, devait être temporaire, mais il a en fait été prorogé à six reprises, au gré des attentats ou des menaces. Dénoncée comme liberticide, critiquée par des experts de l’Onu, la loi antiterroriste a suscité très peu de débat public.

Au centre de ce texte: le renforcement des pouvoirs de l’autorité administrative (préfets, ministre de l’Intérieur) pour assigner quelqu’un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune), réaliser des perquisitions, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d’identité près des frontières. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.

Vote au parlement français

Vote au parlement français

Suite à la trahison du PDK et du PUK (les deux partis kurdes irakiens qui ont retiré leurs combattants des ‘zones disputées’, abandonnant plusieurs grosses villes kurdes au contrôle des milices chiites et de l’armée irakienne), les habitants des villes de Kirkouk et de Khanaqin se sont rebellés contre l’occupant irakien. A Khanaqin, la police fédérale irakienne a tiré dans la foule, faisant au moins 4 morts et 29 blessés.

Les manifestants emmènent les morts et les blessés.

Les manifestants emmènent les morts et les blessés.

Dans la nuit du 13 au 14 octobre, des membres du « Collectif Mendiant(e)s d’Humanité » ont tenté d’ouvrir un nouveau bâtiment vide situé non loin du parlement Wallon, rue Notre Dame, à Namur. La police est arrivée assez rapidement, alertée par une voisine. Ludwig Simon a voulu récupérer son pied de biche, Ludwig est un militant mendiant déjà médiatisé lors du mouvement contre le règlement anti-mendicité et suite à la répression d’une occupation de la place d’Armes le 8 juillet dernier. Il a ensuite été mitraillé à coups de flash-ball une dizaine de fois par les agents du Groupe d’Intervention Spéciale, bien connu pour leurs méthodes brutales. Il semblerait qu’une fois à terre il fut également frappé au visage par les agents. Dès le lendemain matin, les médias et le Procureur du Roi ont relayé la version policière incriminant Ludwig (qui aurait selon la police « foncé vers eux avec le pied de biche en criant qu’il allait les tuer ») et les mendiants qui se sont pourtant fait expulser sans opposer de résistance, comme à leur habitude. Le collectif occupe actuellement un bâtiment public rue d’Arquet et devait le quitter mais suite aux récents reportages sur le logement à Namur il a reçu un délai de 15 jours supplémentaires. Un travailleur de l’Abri de Nuit qui avaient émis des critiques à l’égard de la ville de Namur aurait également été licencié.

Ludwig Simon

Ludwig Simon

Une soirée de solidarité avec Georges Abdallah aura lieu demain jeudi 19 octobre, à partir de 19H, à Marseille (La Dar Lamifa, 127 rue d’Aubagne).

Plus d’info ici

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Cette soirée s’inscrit dans la semaine internationale d’action pour Georges Abdallah qui a déjà vu se réaliser:
13 octobre: Soirée de solidarité au Cinéma Utopia, à Bordeaux.
14 octobre: repas de solidarité à l’Athénée libertaire, à Bordeaux
14 octobre: initiative solidaire (accrochage de banderole pendant un match de football) au stade de Peristeri, à Athènes.
16 octobre: Rassemblement devant la représentation française à l’ONU, à New-York
16 octobre: tagage solidaire du siège de BNP-Paribas à Bruxelles
17 octobre: Soirée d’information au Centre culturel de Villeneuve

A venir

18 octobre: Rassemblement à Manchester
19 octobre: Soirée de soutien au Dar Lamifa, à Marseille
20 octobre: Rassemblement à La Haye
20 octobre: Rassemblement devant le consulat de France à Bruxelles
20 octobre: Soirée solidaire au Sacco-Vanzetti, à Bruxelles
20 octobre: Soirée solidaire au Hangar de la Cépière, à Toulouse
21 octobre: Manifestation à Lannemezan
21 octobre: Rassemblement à Tunis devant l’ambassade de France
21 octobre: Rassemblement à Dublin
21 octobre: Rassemblement devant l’ambassade de France à Berlin
21 octobre: Colloque solidaire à Baalbeck
21 octobre: Gala de boxe de solidarité à Lyon
23 octobre: Rassemblement devant le consulat de France à New-York
23 octobre: Meeting au camp de Chatila
22 octobre: Meeting à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth
24 octobre: Rassemblement devant l’ambassade de France à Athènes

200.000 Catalans sont descendus dans la rue hier mardi contre la mise en détention de deux importants responsables indépendantistes inculpés de sédition. A midi, des milliers d’employés avaient déjà quitté sous un ciel bleu leur poste de travail pour se masser en silence dans la rue, quelques minutes, le temps de réclamer « la libération des prisonniers politiques ». En début de soirée, 200.000 personnes s’étaient massées sur l’une des plus grandes intersections de la ville armées de bougies, et criant « Libertad, Libertad, Libertad ».

Les deux responsables indépendantistes incarcérés lundi soir sont Jordi Cuixart et Jordi Sanchez, qui dirigent les deux principales associations indépendantistes de Catalogne, Omnium Cultural et l’Assemblée nationale catalane (ANC), à l’énorme capacité de mobilisation. La juge a estimé qu’ils risquaient de « détruire des preuves » et « récidiver », expliquant qu’ils appartenaient à un « groupe organisé » dont le but est de rechercher « en dehors de la légalité » l’indépendance de la Catalogne. Toujours sur le front judiciaire, la Cour constitutionnelle espagnole a définitivement annulé, a posteriori, la loi catalane organisant le référendum. Dans son arrêt, elle souligne qu’il n’existe pas un « droit à l’autodétermination » pour les « peuples d’Espagne ».

Le rassemblement d'hier à Barcelone

Le rassemblement d’hier à Barcelone

La nuit de lundi à mardi, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

BNP Paribas tagué à Bruxelles

La semaine internationale d’action pour Georges compte parmi d’autres initiatives:

Manifestation devant la prison de Lannemezan (Hautes Pyrénées) où est détenu Georges. La manifestation partira de la gare à 14h pour aller devant la prison. Cars et covoiturage partiront de Paris, Toulouse, Marseille, Pau, Tarbes… et d’autres villes encore. A Paris, rendez-vous vendredi 20 octobre, à 21h, au pied de la statue de la République, pour un départ en car à 22h. Retour à Paris dimanche vers 6h. Pour réserver sa place, écrire à : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

Rassemblement devant le consulat de France à Bruxelles. De 17H30 à 18H30, 42 Boulevard du Régent (métro Art-Loi). Le rassemblement sera suivi en soirée de rencontres entre participants au rassemblement au local Sacco-Vanzetti.

Des jeunes palestiniens ont été blessés par balles lors d’affrontements qui ont éclaté avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’Al-Dheisheh à Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée. Les affrontements ont éclaté lors d’un raid israélien sur le camp. Les forces israéliennes ont attaqué démonstrativement le camp en tirant à balles réelles, en lançant de grenades assourdissantes et des bombes lacrymogènes, provoquant des affrontements. Profitant de cette diversion, des unités secrètes israéliennes déguisées en civils palestiniens ont attaqué des maisons de résidents dans le camp et ont emmené prisonnier un Palestinien de 20 ans.

Le camp de Deisheh

Le camp de Deisheh

Comme l’an dernier, les monarchistes de l’Action française Provence organisaient ce samedi leur réunion de rentrée dans leur local de la rue Navarin à Marseille. La réunion était protégée par un important dispositif policier en raison de l’appel à un rassemblement antifasciste, d’autant qu’un jeune homme avait été agressé vendredi soir par une trentaine de fascistes à quelques mètres de là. La manifestation antifa, au cris de «Louis XVI est mort» et «Massilia antifascista !» a été bloquée par les CRS. Protégés par le cordon de CRS, les monarchistes ont lancé des dizaines de bouteilles sur les antifas. Lorsque ceux-ci ont riposté, la BAC et les CRS les ont violemment chargé.

Les affiches monarchistes sont arrachées

Les affiches monarchistes sont arrachées

Un chercheur de la KU Leuven a trouvé une faille très grave qui vise le protocole de protection de la très grande majorité des réseaux WiFi dans le monde, WPA2. Un attaquant peu ainsi pirater un appareil connecté à un WiFi (ordinateurs, smartphones, objets connectés) et facilement espionner ou injecter du contenu. D’autres protocoles protègent les données au-delà du WiFi, comme HTTPS par exemple. Mais, pour ce dernier exemple (d’autres existent), il est possible en injectant du contenu vers la cible de l’empêcher d’utiliser HTTPS et ainsi de dérober des données.

La première étape est de mettre à jour au plus vite les engins connectés:
Android: Les smartphones Android qui bénéficient des patchs de sécurité mensuels de Google (donc les roms AOSP, LineageOS, les smartphones Nexus et Pixel et d’autres) recevront le patch dans la mise à jour du 6 novembre prochain.
Apple: Tous les produits sous iOS, macOS, watchOS et tvOS (donc tous les produits Apple dont iphone, ipad, macbooks, etc.) recevront la mise à jour dans les prochains jours ou prochaines semaines, le patch est actuellement en phase de test béta.
Linux: Le patch pour Debian est déjà disponible, les distributions basées Debian (dont Ubuntu) à jour sont donc probablement protégées.
Microsoft: Le patch est publié depuis le 10 octobre, il suffit de lancer Windows Update. Si les mises à jour automatiques de Windows 10 sont activées vous êtes probablement déjà protégé.

De façon générale, une bonne technique de protection contre ce genre d’attaques et contre l’espionnage via WiFi est d’utiliser un VPN. Pour choisir un bon VPN, il faut éviter à tout prix d’en utiliser un gratuit, qui fera plus de mal que de bien. Un VPN généralement considéré comme sûr et coûtant 5€/mois pour 4 appareils protégés est Mullvad, qui est également simple d’utilisation, complètement anonyme et permet les paiements anonymes.

KRAck

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