Ce 15 avril, la police de Copenhague au Danemark a confirmé l’arrestation de 23 personnes pour leur implication présumée dans des actes de violences survenus la veille dans le quartier multiculturel de Nørrebro et d’autres parties de la capitale danoise. Les mis en cause sont poursuivis pour refus d’obtempérer, violence contre les fonctionnaires ou incendies volontaires. Des affrontements ont éclaté dimanche en réaction à une manifestation organisée à Nørrebro par Rasmus Paludan, fondateur du parti fasciste Stram Kurs, qui souhaite, par exemple, interdire l’islam au Danemark ou encore annuler la citoyenneté danoise pour les immigrants non occidentaux.

Plusieurs rues de Nørrebro ont été jonchées de débris ou de vélos, des poubelles ont été incendiées, des pavés et des pierres jetés aux forces de l’ordre et aux véhicules de la police qui a dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les antifascistes. Dans la soirée, les affrontements se sont étendus à d’autres quartiers de la capitale, avec de petits incendies signalés notamment à proximité de Nordvest, qui compte une importante population musulmane, Amager, à l’entrée de Christiania, et une maison de la culture à Østerbro. Huit personnes avaient directement été arrêtées par la police.

Affrontements à Copenhague

Affrontements à Copenhague

Hier et aujourd’hui, 113 militant·e·s d’Extinction Rebellion ont été arrêtés à Londres lors d’un blocage de la ville. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une semaine d’action visant à bloquer la capitale britannique pour réclamer un état d’urgence écologique. Hier, plusieurs milliers de personnes ont ainsi bloqué le pont de Waterloo et quatre autres points symboliques du centre de Londres. Déjà le 17 novembre dernier, 6000 manifestant·e·s avaient bloqué cinq ponts sur la Tamise pour un Rebellion Day. Les actions de cette journée avaient déjà conduit à l’arrestation de 82 militant·e·s.

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L'action de blocage pour le climat du 17 novembre à Londres

L’action de blocage pour le climat du 17 novembre à Londres

Ce 8e vendredi de manifestation contre le régime en Algérie, les services de police ont tiré des balles en caoutchouc et usé de gaz lacrymogènes pour disperser une foule pourtant calme, comprenant de nombreuses familles, des enfants, des personnes âgées. Une vingtaines de personnes ont observé, aujourd’hui lundi, un sit-in de protestation à proximité de la grande poste à Alger, pour dénoncer la répression et réclamer le départ du régime. Vers 19h00, les éléments de la police interviennent de manière brutale pour disperser la petite foule qui scandait « Algérie libre et démocratique ».

Répression à alger

Répression à alger

Le professeur GN Saibaba avait été arrêté en mai 2014. Lui, ainsi que cinq autres personnes ont été condamné en vertu de la loi antiterroriste UAPA. Le District and Sessions Court de Gachiroli, dans le Maharashatra, ont condamné le professeur de la Delhi Universitty et quatre autres personnes a une peine de prison à vie en raison de « liens avec la guérilla maoïste ». Ces dernières années, Saibaba a fait campagne contre la milice Salwa Judum et les violations des droits de l’homme issues de l’Operation Green Hunt contre les maoïstes déclenchée par le précédent gouvernement United Progressive Alliance.

Saibaba est lourdement handicapé et selon ses proches, sa santé se détériore jour à après jour et ce, depuis près de deux ans. Handicapé à 90%, il ne reçoit que très peu de soins, et ses demandes de transferts dans un centre médicalisé restent sans réponse.

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GN Saibaba

GN Saibaba

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Il était 2 h 30 environ, dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 avril, lorsqu’une explosion a provoqué l’incendie d’une Renault banalisée, propriété du Centre de formation et de recrutement des forces armées (Cirfa) de Saint-Nazaire. Elle était stationnée sur le parking de la résidence dont le portail n’était manifestement pas fermé.

Dans un courriel adressé à Ouest-France, un expéditeur anonyme signant Les nouveaux partisans revendique « cette action est en représailles contre la répression qui s’abat sur le prolétariat de l’État français. Elle est également un message de solidarité envers les peuples opprimés par l’État français » . Le propos se termine en réclamant « Liberté Pour Téo Rienda, Tristan Haddouche et tous les Gilets Jaunes prisonniers politiques ! »

La Renault incendiée

La Renault incendiée

La dirigeante palestinienne de gauche et icône de la résistance, Leila Khaled, a rendu visite à Leyla Güven, une parlementaire et dirigeante politique kurde qui a maintenu une grève de la faim pendant 159 jours pour demander la fin de l’isolement du dirigeant du PKK emprisonné, Abdullah Öcalan. Elle a rendu visite à Güven chez elle à Amed / Diyarbakir le lundi 15 avril.

Leyla Güven, élue représentante du HDP (Parti démocratique des Peuples) aux élections turques du 24 juin 2018, a entamé sa grève de la faim dans les prisons turques. Leyla Güven a été accusée d ‘« activités terroristes » et arrêtée le 22 janvier 2018 après s’être opposée à l’occupation militaire et à l’invasion du nord-ouest de la Syrie par la Turquie et ses attaques contre les YPG. Les procureurs ont requis une peine de 31 ans de prison. La grève de la faim a débuté le 7 novembre 2018 à l’intérieur du centre de détention et Güven a continué après sa libération en janvier 2019, après qu’elle soit tombée gravement malade.

Leila Khaled et Leyla Güven

Leila Khaled et Leyla Güven

Jeudi 18 avril à l’Aurore, 162 rue du Midi 1000 Bruxelles. À 18h30 : Syndicalisme Révolutionnaire en Belgique (2e partie). Débat autour de l’actualité et de la pertinence d’une stratégie syndicaliste révolutionnaire en Belgique aujourd’hui, au travers différentes expériences de travailleurs et travailleuses impliquées dans le militantisme syndicalisme. [FR]

Samedi 20 avril à l’Aurore, 162 rue du Midi 1000 Bruxelles. De 14h à 20h : Salon du livre politique et social d’occasion. Différents Workshops : poésie insurrectionnelle, luttes féministes, formation droit syndical, lectures d’Aragon ; etc. Donnez vos livres au profit du 1er Mai, déposez-les dans la boite aux lettres du Sacco-Vanzetti (54 CH. de Forest) ou à la brasserie Verschueren (11 Parvis de Saint-Gilles).

Tous et toutes dans la rue pour le 1er Mai révolutionnaire!

Tous et toutes dans la rue pour le 1er Mai révolutionnaire!

En 2015, Fran Molero, membre du Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT), était condamné à 5 ans de prison et 16 000 € d’amende pour sa participation à la manifestation de 2013 « Rodea el Congreso » (voir notre article). Il sera le seul condamné pour cette manifestation. Malgré les différents recours pour dénoncer les irrégularités dans la procédure – les témoignages des policiers étant les seuls ayant été reçus lors du procès – sa condamnation a été confirmé en 2018 et Fran Molero purge actuellement sa peine dans la prison Malaga 2 à Archidona.

L’Assemblée de la Nation andalouse Malaga-Axarquia dénonce la dégradation de l’état de santé de Fran Molero et lance un appel pour relancer la solidarité autour de son cas en lui écrivant directement à la prison d’Archidona ou en adressant des courriers à la direction de la prison demandant que son état de santé soit dûment pris en charge ainsi qu’en participant aux activités de solidarité pour lui. Pour lui écrire : Francisco Molero Ojeda ; Centro Penitenciario Málaga II – Módulo 4 ; Carretera Archidona – Villanueva del Trabuco, Km. 6 ; CP. 29300, Archidona – Málaga

Fran Molero

Fran Molero

Une vague de manifestations tournant à l’émeute ont secoué les villes de Tshwane, Somerset West, Khayelitsha, Kroonstad, Orange Grove et Vanderbijlpark. Ces manifestations s’accompagnent de barrages routiers et ont pour origine la rareté ou la cherté de services publics de base (eau, logement, électricité), la corruption et l’inefficacité des autorités locales à satisfaire les besoins de base. Les forces de l’ordre ont à plusieurs reprises tiré des balles en caoutchouc sur des manifestants, notamment à Orange Grove (Johannesburg).

Barricade à Tshwane

Barricade à Tshwane

Les deux militants antispécistes lillois, reconnus coupables d’incendie et de dégradations contre différents commerces de boucherie, ont échappé de justesse ce lundi à la prison. Le tribunal de grande instance de Lille les a condamnés à dix-huit mois d’emprisonnement dont huit mois avec sursis pour l’un, quinze mois dont neuf avec sursis pour l’autre. Mais il leur a donné la possibilité d’aménager leur peine. Ils évitent ainsi l’incarcération. Deux autres prévenues ont été condamnées à six mois de prison avec sursis, pour complicité. Ce groupe est responsable de l’incendie de deux restaurants spécialisés dans la viande fin décembre, début janvier, et d’actes de vandalisme contre des boutiques, boucheries en tête. Les arrestations étaient survenues en février (voir notre article).

Tag et bris de vitres chez Henri Boucher

Tag et bris de vitres chez Henri Boucher