De nouvelles violences ont secoué vendredi 6 novembre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Un Palestinien de 23 ans a été tué par l’armée israélienne lors de heurts dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière avec Israël.

La journée a également été marquée par plusieurs attaques en Cisjordanie. A Hébron, deux adolescents israéliens ont été blessés par les tirs d’hommes armés non identifiés près du Tombeau de patriarches. L’un d’eux, âgé de 16 ans, est dans un état grave et l’autre, âgé de 18 ans, a été légèrement blessé. Un peu plus tôt, toujours à Hébron, l’armée israélienne a tiré sur une Palestinienne âgée de 72 ans, qui est morte à son arrivée à l’hôpital. Au nord de Jérusalem, un Palestinien a blessé grièvement un Israélien lors d’une attaque au couteau, avant de prendre la fuite. Des violences ont par ailleurs éclaté à Hébron et Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, entre les forces de sécurité israéliennes et de jeunes jeteurs de pierres palestiniens.

Affrontements à Hébron hier 6 novembre

Affrontements à Hébron hier 6 novembre

Mercredi, la police de l’Odisha a arrêté Shila Marandi (50 ans), dirigeante haut placée du CPI(Maoist) aux portes de la prison de Tenughat, dans le Jharkhand alors qu’elle la quittait après avoir été libérée sous caution la veille. Les autorités ont affirmé ‘ Shila Marandi est une dirigeante maoïste importante. Son nom est cité dans plusieurs affaires dans le district de Sundergarh (Odisha), et les recherches se poursuivent concernant sa potentielle participation à des affaires dans d’autres districts’, ajoutant que ‘un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par l’état d’Odisha. Shila est la femme d’un membre du Politburo, Kisan Da et est accusée d’avoir pris part à de multiples actions attribués à la guérilla dans l’état d’Odisha, alors qu’elle résidait dans le Jharkhand. C’est d’ailleurs là qu’elle avait été arrêtée il y a plusieurs années suite à une opération menée par les maoïstes dans la région, et pour laquelle elle est poursuivie. En 2011, les maoïstes avaient exigé sa libération en échange du percepteur du Malkangiri, qu’ils avaient capturé alors en vue de revendiquer la libération de plusieurs de leurs camarades.

Prison de Tenughat

Prison de Tenughat

Deux arrêts de la Cour de cassation du 20 octobre font de la France l’un des rares pays du monde où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou citoyen pour critiquer la politique d’un Etat tiers est interdit. La Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28.000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1.000 euros avec sursis. Il leur est reproché d’avoir, le 26 septembre  2009 pour les uns et le 22 mai  2010 pour les autres, participé à une manifestation dans un magasin Carrefour près de Mulhouse: Ils portaient des tee-shirts avec le slogan «  Palestine vivra, boycott Israël » et distribuaient des tracts aux clients sur lesquels était écrit   : «  Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien.  »

Il n’a été relevé aucune dégradation, aucune entrave au fonctionnement du magasin (qui n’a pas porté plainte) ni aucun propos antisémite. Le mouvement BDS déploie sa stratégie dans de nombreux pays (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Belgique, Allemagne, etc.) au moyen d’appels aux boycotts commerciaux, universitaires ou culturels pour faire pression sur Israël. Pour la haute juridiction française, cela est néanmoins constitutif du délit de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée » (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse).

La campagne BDS lancée en 2005 à travers le monde fait l’objet depuis 2010 de poursuites systématiques dans l’Hexagone. Une circulaire aux procureurs datant de février 2010 – Michèle Alliot-Marie était alors ministre de la justice – visait spécifiquement les « appels au boycott de produits israéliens » et recommandait aux parquets d’apporter « une réponse ferme ». Mais les tribunaux et cours d’appel ont hésité et divergé, entre annulations de poursuites, relaxes au nom de la «  liberté d’expression » et condamnations au titre de la «  provocation à la discrimination ». Désormais, l’interprétation de la Cour de cassation s’impose à tous: seuls les boycotts décidés par l’Etat, à savoir les embargos, sont légaux.

Mobilisation de BDS à Lyon

Mobilisation de BDS à Lyon

La France va mettre en place un contrôle aux frontières pendant un mois, à l’occasion de la conférence de l’ONU sur le climat qui se tient du 30 novembre au 11 décembre à Paris (COP21). « Pendant un mois, nous allons établir des contrôles aux frontières », a déclaré le ministre de l’intérieur, évoquant « un contexte de menace terroriste ou de risque de trouble à l’ordre public ». Ce « n’est pas du tout une suspension de Schengen (…) qui prévoit dans un de ses articles la possibilité pour des Etats de le faire dans des circonstances particulières qui correspondent à la COP21 », a-t-il assuré. Plus de 80 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président américain Barack Obama et le Chinois Xi Jinping, sont attendus à l’ouverture de la conférence de l’ONU sur le climat.

Contrôle de la Police aux Frontières (PAF) française

Contrôle de la Police aux Frontières (PAF) française

Les étudiants de l’Université pédagogique et les membres de la police anti-émeute (ESMAD) se sont affrontés au grand carrefour de la Calle 72 et de la Carrera 11, à Bogota, que les étudiants bloquaient en protestation contre la réforme du ministère de l’Education qui, selon les manifestants, va affecter de manière significative la qualité de l’enseignement.

Affrontements à Bogota

Affrontements à Bogota

Des affrontements ont éclaté jeudi soir entre police et manifestants anti-capitalistes dans le centre de Londres, où ont défilé des milliers de personnes pour la «Marche des millions de masques». 28 personnes ont été arrêtées pour troubles à l’ordre public et trois policiers blessés ont été transférés à l’hôpital.

Les affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, divisés en plusieurs groupes, ont eu lieu devant le palais de Buckingham et le bureau du Premier ministre. La marche avait lieu à l’occasion de la nuit de Guy Fawkes, célébrée chaque 5 novembre en Grande-Bretagne pour fêter l’échec de l’attentat contre le Parlement britannique en 1605. «Une solution: la révolution» ou «A qui sont les rues? A nous», scandaient les manifestants qui étaient nombreux à porter un masque à l’effigie de Guy Fawkes. Ils ont lancé des feux d’artifice et des bouteilles sur les policiers, dont certains ont été jetés à bas de leurs chevaux, tandis que plusieurs manifestants en sang ont été pris en charge par les secours. Certains manifestants se sont aussi engagés dans le principal quartier commerçant de Londres, autour de Oxford Street, brisant plusieurs vitrines. La police avait décrété des mesures de sécurité spéciales avant la manifestation, qui avait également donné lieu à des affrontements et des arrestations l’an dernier.

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La

La

Le Secours rouge organisera à Bruxelles, du samedi 12 au mardi 15 décembre, une exposition sur l’histoire des trois Secours rouge en Belgique (1925-1942, 1971-197?, 1985-…) et sur l’histoire générale du Secours rouge international.
Nous renouvelons notre appel à ceux et celles qui détiennent des documents d’archives pour qu’ils nous les prêtent le temps de l’exposition.

Affiche de la section française du SRI de l'entre-deux-guerres

Affiche de la section française du SRI de l’entre-deux-guerres

50 syndicalistes ont occupé mardi le siège de la SNCF à La Plaine Saint-Denis. Les cheminots étaient venus obtenir des réponses suite à un préavis de grève lancé depuis le 30 janvier 2015. Ils ont été évacués par la gendarmerie mobile appelée par la direction de la SNCF.

Les gendarmes au siège de la SNCF

Les gendarmes au siège de la SNCF

Trois des combattants de la guérilla maoïste du TIKKO ont été tués lors d’une opération la semaine dernière à Mercan (Şahverdi): Cengiz İçli « Ünal », Hakan Çakır « Yurdal », Özgüç Yalçın « Sefkan ». Deux ont été tués en combattants, le troisième, capturé vivant, est mort sous la torture. Le TIKKO a effectué une action de représailles le 31 octobre à Hozat dans la région de Dersim. Les guérilleros ont attaqué à l’arme lourde et à l’arme automatique un poste avancé de la base d’Amutka. Le TIKKO revendique la mort de deux militaires.

Funérailles des combattants tués à Mercan

Funérailles des combattants tués à Mercan