Un commandant maoïste âgé de 25 ans et dont la tête avait été mise à pris a été arrêté hier dans le district de Kondagaon (Chhattisgarh). Rigu Muriya a été capturé dans une zone forestière à proximité d’un village par une équipe conjointe du District Reserve Group et de la police locale, laquelle a lancé une opération nocturne dans les forêts pour l’interpeller. L’homme était recherché pour son implication suspectée dans plusieurs délits attribués à la guérilla maoïste, parmi lesquels un meurtre, une attaque contre des membres des forces de l’ordre et des pillages.

Toujours hier, mais en Andhra Pradesh, un dirigeant maoïste suspecté d’être impliqué dans plusieurs affaires reliées à la guérilla dans l’état du Jharkhand a été interpellé dans le district de Chittoor. Govind Yadav, comandant maoïste actif dans le Jharkhand vivait dans la clandestinité depuis plusieurs mois dans le Jharkhand où il était activement recherché par les autorités.

La police turque a fait usage de grenades lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau mardi 1er septembre pour disperser, dans le centre d’Istanbul, une manifestation contre l’offensive anti-kurdes menée par le gouvernement. Le rassemblement, auquel participaient environ 500 personnes, avait débuté paisiblement au début de la célèbre rue Istiklal dans la partie européenne de la ville. La police est intervenue au milieu de cette rue lorsque les manifestants ont commencé à scander des slogans hostiles au gouvernement du président Erdogan et qu’ils ont protesté contre l’offensive qu’il a lancé contre les militants kurdes. Les manifestants tentaient de former une chaîne humaine jusqu’à la place Taksim.

La police a dirigé ses jets de canons à eau vers le milieu de l’avenue, dans cette zone commerciale très fréquentée, et a lancé des grenades lacrymogènes alors que les manifestants tentaient de se mettre à l’abri. Un photographe turc qui collabore avec l’AFP a été brièvement arrêté et, selon les médias, un cameraman de l’agence de presse officielle Anatolie a été blessé. Au total, 14 personnes ont été arrêtées lors de cette intervention policière.

La manifestation à Istanbul

La manifestation à Istanbul

Près de quarante femmes tribales vivant dans trois villages situés dans une zone reculée du district du Bastar (Chhattisgarh) ont accusé des policiers de harcèlement et d’attentat à la pudeur. Soni Sori, une militante tribale ayant subi une longue détention et ayant été violemment torturée durant celle-ci (lire un de nos articles la concernant) s’est rendue dans les villages avec une équipe de militantes et a affirmé que le harcèlement avait eu lieu entre le 19 et le 24 octobre dernier. ‘Les femmes nous ont dit que quarante d’entre elles avaient été harcelées par les policiers. Les policiers les ont déshabillées et ont eu des comportements inadéquats. Deux d’entre elles affirment avoir été violées’ a déclaré Soni Sori, ajoutant ‘Ces trois villages se trouvent au fond de la forêt. Nous sommes parvenues à amener quatre femmes au quartier général du district de Bijapur ce dimanche, et elle ont témoigné’. Les autorités ont reconnu avoir reçu le témoignage de ces quatre femmes, niant que deux d’entre elles avaient déclaré avoir été violées. Sori a confirmé qu’elles avaient porté plainte pour viol, déclarant que l’officier n’avait peut-être pas tout compris dans la mesure où elles parlaient Gondi. Le commissaire local a pour sa part confirmé qu’une opération s’était déroulée durant cette période dans cette zone, enchaînant en disant que ces accusations étaient montées de toute pièce par la guérilla maoïste afin de démoraliser les policiers actifs dans la région.

Soni Sori

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La guérilla maoïste a mitraillé pendant 20 minutes une base de la contre-guérilla dans la localité de Sumimao (province de Davao City) hier dimanche. La base est occupée par des détachement de la milice anti-guérilla CAFGU et par des militaires du 72e bataillon d’infanterie. Cette base sert de point de départ pour les patrouilles de contre-guérilla dans le district de Paquibato.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un magistrat adjoint de la Cour centrale de Madrid a accepté remise en libération provisoire sous caution (de 4000 à 5000 euros) de six des militants anarchistes arrêtés dans le cadre de l’opération Pandora2, la libération sous caution et avec conditions (pointage hebdomadaire et remise des passeports) de deux autres et le maintien en détention du dernier. Il a été confirmé que l’opération a été entièrement conçu par la police catalane. Lors de l’audience, un rassemblement devant le bâtiment de la Cour nationale a réuni plus d’une centaine de manifestants solidaires.

Rassemblement solidaire

Rassemblement solidaire

Voici l’adresse du militant emprisonné:
Enrique Costoya Allegue
CP Madrid V Soto del Real
Ctra M-609, km 3,5 Modulo 15
28791 Soto del Real (Madrid)

Ce vendredi, plusieurs villes de Cisjordanie occupées par Israël ont été secouées par des affrontements entre jeunes palestiniens et soldats israéliens. À Bethléem, un bébé palestinien de huit mois est mort asphyxié par des gaz lacrymogènes tirés par l’armée israélienne. A l’entrée de Ramallah, des soldats israéliens ont chargé les jeunes jeteurs de pierres avec une jeep, renversant et blessant l’un d’eux. Un soldat est ensuite descendu du véhicule pour frapper à plusieurs reprises le jeune homme à terre avec la crosse de son arme. Une ambulance palestinienne est aussitôt arrivée sur les lieux. Mais les soldats israéliens ont empêché les secouristes de s’approcher du jeune homme blessé qui a finalement été emmené par les forces israéliennes.

À Hébron, des dizaines de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et fait rouler des pneus enflammés sur les soldats israéliens qui ont riposté par un barrage de gaz lacrymogènes et de balles caoutchoutées. Jérusalem a été le théâtre d’une nouvelle attaque palestinienne au couteau. Un touriste américain a été légèrement blessé par l’assaillant, et un civil a été touché à la jambe par une balle perdue d’agents de sécurité qui cherchaient à neutraliser l’agresseur. Ce dernier, un Palestinien de 23 ans de Jérusalem-Est, a été abattu, selon la police israélienne. Deux Palestiniens ont tenté de poignarder des gardes-frontières israéliens près de Naplouse. L’un a été tué par des tirs israéliens, le deuxième est dans un état critique. Dans la bande de Gaza enfin, plus de 50 Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens lors de heurts le long de la frontière égyptienne. Deux sont dans un état critique.

Affrontements ce vendredi à Hébron

Affrontements ce vendredi à Hébron

Le syndicat UTG éclairage et huit de ses grévistes assignés en justice ont été condamnés ce 28 octobre sur décision du juge du tribunal de grande instance de Cayenne à la liquidation des astreintes réclamées par la société EDF Guyane. Pas moins de 20 000 euros d’astreinte seraient requis, une somme importante pour les avocats du syndicat qui envisagent d’autres recours. Le syndicat UTG a décidé de faire appel de cette décision de justice. Pour le paiement des dommages et intérêts, frais d’avocats et entraves, soit résistance abusive et préjudice distinct, EDF a été débouté. Au niveau du conflit social, les discussions syndicats et direction sont interrompues depuis le jeudi 22 octobre 2015.

La grève à EDF Guyanne

La grève à EDF Guyanne

Les prisonniers politiques colombien ont entamé il y a dix jours une grève de la faim. René Nariño, leur porte-parole a déclaré que la grève est justifiée par l’absence de réponses aux nombreuses revendications relatives aux conditions de détention: « Les défauts de soins de santé ont tué plusieurs camarades ». Elle est aussi justifiée par l’absence de tout changement dans le régime de libération après trois ans de dialogue entre les FARC et le gouvernement.

Guérilleros colombiens dans la prison de Bogota

Guérilleros colombiens dans la prison de Bogota

La police de la ville de Bokaro, dans le Jharkhand, a découvert une mini fabrique d’armes et a arrêté les deux sympathisants maoïstes présumés qui la géraient. Une opération conjointe menée par la police et des membres de la CRPF avait été lancée, les autorités souhaitant empêcher les actions de la guérilla en marge d’élections locales à venir. Elles ont déclaré que la fabrique d’armes était également un atelier, où les deux accusés réparaient des armes appartenant à la guérilla. D’après le commissaire local, les deux hommes auraient un casier judiciaire pour des faits d’utilisation d’explosifs. Les soldats ont saisi trois amies et une large variété d’outils servant à la fabrications d’armes.

Présentation des deux prisonniers et de la saisie

Présentation des deux prisonniers et de la saisie

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Le 20 octobre, à Bologne, une grande occupation dans un ancien établissement des Telecom, rue Fioravanti, a été évacuée par la police. Le bâtiment était occupé depuis le 4 décembre 2014. À l’intérieur vivaient plusieurs dizaines de familles – au total près de 300 personnes – qui avaient été déboutées de leur demande de logement social. L’immeuble avait été entouré par la police dès 7h du matin, pendant qu’une cinquantaine de personnes sont montées sur le toit. Les soutiens – notamment des centres sociaux et des collectifs en lutte sur le logement – arrivent rapidement mais sont tenus à distance par les policiers. Cela donne lieu à quelques moments d’affrontements.Il s’agit de la troisième expulsion en l’espace de quelques jours à Bologne.

À la suite de cette expulsion, une manifestation de solidarité a été appelée à Rome dans l’après-midi, où plus de 200 personnes ont bloqué le trafic à Porta Pia, près du ministère des infrastructures, avant d’être repoussées par la police à coups de canon à eau et de matraques. Le samedi 24 octobre, une manifestation appelée à Bologne pour répondre aux expulsions a rassemblé plus de 5000 personnes qui ont défilé à travers la ville, bloquant la circulation et recevant de nombreux soutiens de la part des gens à leurs fenêtres.

L'évacuation du squat à Bologne

L’évacuation du squat à Bologne

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