Le dimanche 24 février, des jeunes Martiniquais défilaient dans le cadre des manifestations carnavalesques du LORRAIN en brandissant un drapeau Rouge Vert Noir. Ce drapeau tricolore, crée en 1968, est devenu l’emblème de la revendication autonomiste et indépendantiste martiniquaise. Le rouge représente le socialisme, le noir, le combat pour la cause noire et le vert celui pour la paysannerie.

Les manifestants ont été pris à partie par des gendarmes qui sont allés jusqu’à arrêter l’un d’entre eux, à le placer en garde vue et à saisir le drapeau. Il a finalement été relâché face aux protestations populaires, mais il était convoqué à la gendarmerie du Lorrain le Mardi 26 Février à 9 heures. Un rassemblement de solidarité était prévu. Plus d’infos de contexte ici

Un drapeau indépendantiste de Martinique

Un drapeau indépendantiste de Martinique

Le conseil de l’Europe, qui regroupe des représentants des 47 états membres de l’union européenne, a publié un rapport sur le mouvement des gilets jaunes dans lequel il condamne l’usage du LBD 40. L’arme, symbole de la militarisation de la police et des violences policières, blesse et mutile depuis des années, mais cela a pris une autre ampleur depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes. Le rapport condamne également les autorités judiciaires qui ont trop recours aux comparutions immédiates et dénonce les nombreuses interpellations non légitimes.

Le gouvernement français a riposté à cette condamnation en rappelant que le conseil d’État avait rejeté la requête de la CGT et de la LDH (ligue des droits de l’homme) qui demandait l’interdiction du LBD 40. Depuis le début du mouvement plus de 9.200 cartouches ont été tirées, et on ne compte plus les éborgnés et mutilés.

LBD

LBD

Un détachement des forces spéciales de l’armée et de la police péruvienne a accroché un groupe de guérilleros maoïstes à Pucacolpa (Huanca, région d’Ayacucho). Le guérillero était connu sous son nom de guerre de « camarade Leonidas ». Les militaires ont récupéré sur le terrain deux armes et des équipements divers.

Les armes récupérées autour de la dépouille du

Les armes récupérées autour de la dépouille du

Les forces de sécurité ont découvert un stock de matériel explosif dans la région de Kathikund, dans le district de Dumka (Jharkhand) ce mercredi. Le commissaire local a déclaré que ses hommes avaient trouvé 100 kilos d’explosifs répartis en vingt sacs, 17 chargeurs, une grande quantité de munitions ainsi que d’autres articles au milieu d’une zone forestière où ils menaient une opération de ratissage. Déjà le 23 février dernier, 17 bombes avaient été découvertes dans la même région.

Quelques éléments de la saisie du 23 février

Quelques éléments de la saisie du 23 février

La cubaine María Victoria et son époux anglais Geoff Oliver tiennent depuis 15 ans le restaurant « El Cuba Libre » à Manchester, en Angleterre. En décembre de l’année dernière, ils ont été visités, d’abord par un officier de police puis par des inspecteurs, qui les ont avertis que s’ils ne retiraient pas du restaurant le drapeau de Cuba avec l’image de Che Guevara qui le décore depuis des années, ils seraient soumis à une enquête criminelle et leur permis serait éventuellement retiré. L’avertissement reposait sur une plainte alléguant qu’il s’agissait d’une image de terroriste.

María et Geoff ont décidé de refuser et d’appeler au soutien. Le 9 février, une fête au restaurant a vu tous les participants porter une chemise à l’effigie de Che…

A la fête du 9 février...

A la fête du 9 février…

Lundi 18 et mardi 19 février quatre policiers ont été abattus lors de deux opérations différentes. Les deux premiers ont été tués lundi sur le pont international José Antonio Páez, dans le département d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela. Les deux autres sont mortes dans la municipalité de Tambo, à la frontière avec l’Équateur, le lendemain.

Le ministre de la défense, Guillermo Botero, a affirmé que ces opération avaient été menée dans le cadre d’un plan d’assassinat de policiers impliquant des guérilleros de l’ELN. Un général de l’armée gouvernementale, a également désigné un commandant de l’ELN Gustavo Aníbal Giraldo, dit Pablito, comme étant le planification de de l’attaque d’Arauca. Par ailleurs l’ELN aurait revendiqué l’opération du mardi.

Depuis le 8 février les négociations entre l’ELN et le gouvernement ont été rendues impossible par le gouvernement qui les a rendues illégales en enlevant à l’ELN sa reconnaissance politique qu’elle avait acquise en 1997 (l’ELN devenant ainsi officiellement une organisation de crime organisé).

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

Les procès et les condamnations de gilets jaunes se poursuivent en France. Un homme de 36 ans a été ainsi été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre et dégradé du mobilier urbain le 12 février à Bordeaux. La peine de l’homme a été assortie d’une interdiction de manifester à Bordeaux durant deux ans et de détenir une arme. Il a été incarcéré à l’issue de son procès, vendredi dernier à Bordeaux.

Un homme de 43 ans a été condamné à trois ans de prison ferme ce mercredi à Caen (Calvados) pour des violences commises pendant plusieurs manifestations des gilets jaunes, notamment celle du samedi 5 janvier. Il a été identifié, grâce à des images de vidéosurveillance, comme l’auteur de violences à l’encontre de gendarmes et de CRS au moyen d’un lance-pierre. Il avait aussi lancé des appels sur les réseaux sociaux pour que d’autres manifestants lui apportent des projectiles, comme des boulons ou des billes. Il a aussi écopé de trois mois de prison ferme pour avoir donné une fausse identité au moment de son arrestation. Il avait déjà été condamné et a donc été jugé comme récidiviste.

La manifestation du 5 janvier à Caen

La manifestation du 5 janvier à Caen

Un employé de la ville de Santo Domingo Tehuantepec, en Oaxaca, a été tué par un coup de feu lors d’affrontements mercredi après-midi, dans le cadre d’un conflit syndical. De plus, quatre blessés ont été enregistrés, ainsi que de nombreux dommages. Le défunt était le chauffeur de la mairesse. Sa mort est survenue après que des membres du Syndicat des travailleurs du conseil municipal eurent occupé les locaux du Palais municipal pour exiger la révision de leur convention collective de travail.

Les employés ont fermé les rues adjacentes et ont jeté des pierres et des bâtons sur un groupe de jaunes. Quelques minutes plus tard, des coups de feu ont été entendus, provoquant la colère des grévistes qui ont notamment brûlé un camion à ordures à coups de cocktails Molotov. Des éléments de l’armée mexicaine et de la police d’État ont été déployés dans la ville.

Les événements de Tehuantepec.

Les événements de Tehuantepec.

Des manifestants se sont affrontés hier à la police anti-émeute à Athènes lors du rassemblement pour dénoncer la mort de Ebuca Mama Subek, 34 ans. Ce Nigérian, père de deux enfants, décédé dans un poste de police de la capitale particulièrement connu pour ses violences contre les migrants, celui du quartier d’Omonia. Les policiers ont d’abord niés avoir arrêté Ebuca Mama Subek, puis ont changé de version en affirmant qu’il était venu s’effondrer dans la salle d’attente… Les manifestants ont érigé des barricades en flammes et lancé des pierres en se dirigeant vers le poste de police mercredi soir. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et chargés les manifestants rassemblés à l’appel du Mouvement contre le racisme et la menace fasciste (KEERFA) qui exige la publication du rapport d’autopsie.

Affrontements à Omonia

Affrontements à Omonia

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Dhananjay Gope (27 ans), alias Sudhir, un maoïste haut placé du sud de l’Odisha dont la tête était mise à prix s’est rendu aux autorités ce dimanche. Il s’est rendu aux autorités du district de Koraput (Odisha). De source policière, il serait impliqué dans au moins 14 affaires de meurtres, plusieurs actes de violence attribués à la guérilla maoïste ainsi que dans des fusillades avec les forces de sécurité dans le district de Malkangiri et ses alentours. Sa femme, K. Laxmi, membre du PCI(maoïste) et dont la tête était également mise à prix, s’était rendu au commissaire de police du Malkangiri le 24 mai 2018. Gope est originaire du district de Malkangiri et a rejoint l’organisation du parti en 2009 en tant que membre du Kalima Dalam de son district d’origine.

District de Malkangiri (Odisha)

District de Malkangiri (Odisha)