Mercredi 20 février, Nadera Shalhoub-Kevorkian, une académique de l’Université hébraïque a déclaré, dans une conférence que les autorités d’occupation israéliennes ont autorisé de grandes firmes pharmaceutique à mener des tests sur les prisonniers palestiniens et arabes. Elle a également révélé que les entreprises militaires israéliennes réalisait des test sur des enfants dans les quartier de Jérusalem occupée. La professeure a déclaré « Ils testent quelles bombes utiliser : des bombes à gaz ou des bombes puantes ; de mettre des sacs en plastique ou des sacs en tissu. »

Il ne s’agit pas d’une première dans l’histoire de l’état israélien. En juillet 1997, un comité parlementaire reconnaissait que le ministère israélien de la Santé avait autorisé les sociétés pharmaceutiques à tester leurs nouveaux médicaments chez les détenus.

Arrestation en Palestine (archive)

Arrestation en Palestine (archive)

La police est intervenue hier mercredi 20 février pour disperser les enseignants qui ont tenu, à Rabat, une marche de protestation contre le ministère de l’Education nationale. Cette manifestation a eu lieu en commémoration du 8e anniversaire du Mouvement du 20 février. La manifestation se dirigeait vers le Parlement quand les policiers sont intervenus. Quelques enseignants retraités ont été blessés et ont été évacués d’urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

Les enseignants ont tenu cette manifestation pour faire entendre leurs voix et dénoncer le silence du ministère qui n’a pas donné suite à leurs revendications. Des centaines d’enseignants originaires de différentes villes du Royaumes se sont rendus à Rabat pour participer à cette marche tenue à l’initiative des syndicats de l’enseignement.

Après l'intervention policière à Rabat

Jeudi 20 févier, 6 lycéens d’Ivry ont été perquisitionnés chez eux. Quarante-deux policiers ont ainsi débarqué chez eux car ils sont soupçonnés d’être les auteurs d’un tag dans un lycée en solidarité avec d’autres lycéens. Quatre d’entre eux sont toujours en garde à vue, à Créteil et à Vitry.

En décembre 2018, en plein mouvement lycéen contre Parcoursup et la réforme du bac, 4 lycéens avaient été mis 36h en garde à vue parce qu’on les a soupçonnés d’avoir écrit « Macron Démission » sur un panneau d’affichage. La proviseure du lycée avait alors porté plainte contre ces adolescents, alors que le tag avait été fait à l’extérieur du lycée. En réaction, des lycéens avaient fait un tag dans le lycée pour que le rectorat retire sa plainte et en solidarité avec leurs camarades gardés-à-vue.

Le front des mère soutient ces lycéens et leurs familles, et appelle à être présent.es aux rassemblements organisés à Ivry, Créteil et Vitry ces prochaines heures et prochains jours. Un rassemblement de soutien aux lycéens était prévu ce soir à 18h30 devant la mairie d’Ivry.

Un blocage lycéen (archive)

Un blocage lycéen (archive)

Trois membres des forces de sécurité ont été blessés dans deux incidents distincts avec des guérilleros dans la région du Bastar (Chhattisgarh) ce jeudi. Alors qu’un soldat de l’unité commando CoBRA de la CRPF a été blessé dans le district de Bijapur, deux autres de la District Reserve Guard ont été touchés dans le district de Sukma. Dans le premier affrontement, la fusillade s’est déclenchée vers 10h du matin dans un forêt longeant les frontières entre les districts de Sukma et de Bijapur. Selon un commissaire local, des membres de la police de l’état, de la DRG et d’un commando CoBRA de la CRPF menaient une opération de contre-insurrection lorsqu’ils sont tombés sur une brigade maoïste. La fusillade qui a suivi leur rencontre a fait un blessé dans les rangs militaires. Dans le second incident, une patrouille des forces de sécurité a affronté des guérilleros dans une zone forestière à la limite du district de Sukma, à proximité du commissariat de Kistamram. Deux soldats de la DRG ont été blessés durant le combat.

Etat du Chhattisgarh

Etat du Chhattisgarh

Mardi après-midi, des centaines de manifestants palestiniens se sont rassemblés dans le nord de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël, dans le cadre d’une manifestation anti-israélienne appelant à la levée du blocus israélien imposé à la bande de Gaza depuis la mi-2007. Des manifestants ont agité des drapeaux palestiniens et jeté des pierres sur les soldats qui ont tiré à balles de guerre. Au moins 20 Palestiniens ont été blessés par balle, et des dizaines de personnes avaient été asphyxiées après avoir inhalé des gaz lacrymogènes tirés par les soldats sur les manifestants.

Evacuation d'un manifestant blessé hier mardi à Gaza

Evacuation d’un manifestant blessé hier mardi à Gaza

Un membre de la guérilla maoïste a été tué lundi lors d’une fusillade avec les troupes gouvernementales dans le Misamis Occidental. L’affrontement a eu lieu à Barangay San Pedro, dans les environs d’Alora. C’est un détachement du 10e bataillon d’infanterie qui a accroché les guérilleros. La fusillade aurait duré 30 minutes. En fouillant les lieux de la fusillade, les soldats ont récupéré un fusil AK 47, trois chargeurs et des documents. Des troupes supplémentaires ont été déployées pour poursuivre les guérilleros qui ont pu retraiter.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Deux équipes du RAID sont intervenues simultanément hier mardi vers 6 h 30, dans deux quartiers de Rennes. Les policiers, une douzaine au total, ont interpellé à leur domicile deux hommes âgés d’une trentaine d’années. Ils sont soupçonnés de dégradations dans le cadre d’une manifestation du mouvement des Gilets jaunes, à Rennes, samedi 2 février, et étaient toujours en garde à vue aujourd’hui mercredi. Samedi dernier, en début d’après-midi, quelques centaines de gilets jaunes ont défilé dans le centre-ville de Rennes. Vers 16 h 30, plusieurs vitrines de commerces et agences bancaires ont été dégradées.

Le RAID est une unité d’élite intervient notamment lors de prise d’otages. Elle compte 300 policiers et 7 antennes dont une basée dans la périphérie de Rennes pour le Grand Ouest, qui compte une vingtaine de policiers.

Une opération du RAID

Une opération du RAID

Les autorités chinoises expérimentent différents systèmes technologiques au sein des prisons de Hong-Kong afin de rendre leurs établissements pénitentiaires intelligents. Il s’agit principalement de technologies de surveillance afin de détecter tout évènement irrégulier. Les détenus de ces prisons de test sont équipés de bracelets permettant de connaître leur position géographique, de manière précise, à n’importe quel moment de la journée. Ces bracelets sont également pourvus de capteurs de rythme cardiaque permettant d’être alerté en cas d’évènements malencontreux.

Un nouveau service de vidéo surveillance est également expérimenté, avec même des caméras placées dans les douches et les toilettes. Les informations recueillies par ce biais, couplées aux informations des bracelets connectés, sont analysées par un système d’intelligence artificielle afin de détecter un comportement anormal.

La prison Shek Pik, à Hong Kong

La prison Shek Pik, à Hong Kong

Le jeudi 7 février 2019, l’expulsion du squat «Asilo occupato» par plusieurs centaines
des carabiniers en tenue anti-émeute, de policiers et de membres de la Guardia di finanza s’est accompagnée de six arrestations (voir notre article). Une septième personne est toujours recherchée. Les accusations sont graves: formation d’une association subversive, incitation à la criminalité et possession, fabrication et transport d’explosifs dans un lieu public.

Antonio Rizzo, Giuseppe De Salvatore, Lorenzo Salvato et Niccolò Blasi, quatre anarchistes arrêtés dans le cadre de l’opération « Scintilla » (voir notre article)) ont été transférés depuis samedi dans la section de haute sécurité de la prison de Ferrara. On peut leur écrire à la prison de via Arginone 327, 44122 Ferrara.

Silvia Ruggeri et Giada Volpacchio sont toujours d’être enfermées dans la prison de Turin, isolées des autres prisonnières. Pour les empêcher de communiquer avec les autres filles, les gardiens ont entrepris de souder l’unique petit judas rectangulaire de la porte de leur cellule. Pour leur écrire: C.c. Lo Russo et Cutugno, via M.A. Aglietta 35, 10151 Torino.

L'attaque de l'asilo occupato

L’attaque de l’asilo occupato

Une foule de manifestants s’est rassemblée à Khartoum dans le quartier de Bahari (nord) en scandant « Liberté, paix et justice », principal slogan de la contestation, mais a rapidement dû faire face aux forces antiémeutes qui ont tiré des gaz lacrymogènes. Un vendeur de fruit soudanais est mort dimanche dans un hôpital de Khartoum après avoir inhalé des gaz lacrymogène tirés par les forces anti-émeutes lors de manifestations. Des rassemblements ont également eu lieu dans d’autres quartiers de la capitale comme Burri, Halfaya, Shambat Alshajara, et Al-Abassiya d’Omdurman. Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police. Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes lors de ce mouvement de contestation. L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) fait état de 51 morts.

Manifestation à Khartoum

Manifestation à Khartoum

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