Le gouvernement régional NDA a donné son accord pour lancer la première grosse opération anti-maoïste dans la région du Bastar (Chhattisgarh) avant le début de la mousson. Une aide spéciale sera également attribuée par le gouvernement central à l’appareil étatique régional. Cette décision intervient suite à la première attaque meurtrière attribuée à la guérilla depuis l’arrivée au pouvoir de Modi en mai dernier. Cette attaque avait fait une douzaine de victimes dans le camp des forces de sécurité dans le district de Sukma. Des opérations coordonnées par le Chhattisgarh et les états voisins du Maharashtra, du Télengana et de l’Orissa se dérouleront au cours des quatre prochains mois dans le but avoué d’éradiquer la présence maoïste dans cette zone. Durant ces opérations, les forces de sécurité seront en mesure de faire voler des drones à partir d’une nouvelle base située au Chhattisgarh pour traquer les cachettes des guérilleros et tous leurs mouvements. En effet, selon plusieurs sources, outre la base située à Hyderabad, les forces de sécurité auront accès à un nouveau camp de base à Bhilai, dans le district de Durg, camp depuis lequel seront lancé les drones.

Vous connaissez peut-être Cryptocat, un service de communication chiffré parmi les plus faciles à utiliser et les plus sécurisés. Celui-ci ne nécessite pas de s’inscrire ou d’installer quoi que ce soit. Il a récemment eu une petite publicité puisque les journalistes qui ont publié le ‘swissleaks’ l’utilisaient.

Le créateur de Cryptocat, Nadim Kobeissi (cette création lui a valu d’être arrêté et interrogé en voyageant aux USA. Le FBI a également tenté de le piéger via Sabu qui avait piégé l’anarchiste Jeremy Hammond), vient de lancer un nouveau programme nommé ‘Peerio’, qui permet non seulement l’échange d’e-mails cryptés entre ses utilisateurs, mais également un stockage chiffré de bout-en-bout d’un 1Go, permettant d’envoyer de gros documents sensibles. Peerio fonctionne sur le même principe que PGP mais a simplifié grandement son utilisation.

Les avantages de Peerio sont nombreux : gratuit, pas de pub, chiffrés sur le trajet, sur le serveur. Peerio se définit lui-même comme réunissant le meilleurs des ‘deux mondes’ : cela ne sert à rien de protéger la route vers un data-center pas protégé, comme cela ne sert à rien de mettre ses données dans un data-center très bien protégé dont le fournisseur est le seul à avoir la clé. Avec Peerio , la connexion est sécurisée et les développeurs n’ont aucun accès aux données.
Il est à noter que Peerio a un autre énorme avantage : il est open-source et le code a été audité, ce qui signifie que le code a été vérifié.

Peerio est disponible sous la forme d’une application Chrome, ce qui signifie qu’il peut être utilisé via n’importe quel système d’exploitation bureau (Windows, OSx, Linux et Chrome OS). Les applications Android et iOS sont en construction et devraient être disponibles sous peu.

Peerio, le futur de la messagerie sécurisée ?

Peerio, le futur de la messagerie sécurisée ?

Six présumés maoïstes, dont trois femmes, ont été arrêtés dans le district de Kanker (Chhattisgarh) ce lundi. Il ont été capturé dans une zone forestière à proximité du village de Koyalibeda au cours d’une opération conjointe menée par la BSF et la police locale. Ils étaient recherchés pour leur implication suspectée dans une embuscade attribuée à la guérilla la semaine dernière au cours de laquelle deux policiers ont été tués. Sur base de renseignements précis, une équipe de force paramilitaire et de la police a mené une opération ciblée et a procédé aux arrestations. D’après les autorités, tous ont pu être identifiés, sont âgés de 21 à 28 ans et seraient membres de diverses branches du parti maoïste. Par ailleurs, ils sont accusés d’avoir pris part à diverses actions dans la région, parmi lesquelles des attaques contre la police et des pillages de bâtiments.

Arrêté le 7 février après 5 ans de clandestinité, l’anarchiste Diego Rios est passé devant le tribunal le 9 février. Le procureur a tenté de ré-ouvrir le dossier ‘Caso Bombas’ dans lequel Diego avait été acquitté en son absence. Vraisemblablement, Diego sera jugé d’après la législation sur le contrôle des armes. Il est donc rentré dans une période de détention administrative de 30 jours. Diego était rentré dans la clandestinité il y a 5 ans après que sa mère l’ait dénoncé à la police chilienne pour possession et fabrication d’engins explosifs.

Affiche solidaire avec Diego Rios

Affiche solidaire avec Diego Rios

Depuis 1991, PGP (puis OpenPGP et GnuPG) est le système de chiffrement civil le plus efficace au monde. Son efficacité venant de son fonctionnement, il n’a pas subit d’énormes changements ces dernières années, il doit toutefois être maintenu, hébergé et protégé par des développeurs non-anonymes (pour être sûr de sa provenance), etc… En plus de son utilité pratique pour tous ceux qui se soucient de leur vie privée, GPG a inspiré et a été la base de très nombreux logiciels. Pourtant, malgré l’importance cruciale de ce logiciel pour l’existence même du net, l’unique développeur permanent de GPG mettait en garde (ici) les utilisateurs il y a quelques jours : moins d’un tiers de l’argent annuel nécéssaire au maintien de GPG a été récolté en 2014. Ceci mettant en péril l’existence de ce logiciel. Pourtant, au regard d’autres logiciels, il ne nécessite que 120.000$/an pour continuer à vivre. Ce cri d’alarme a retenti comme il le fallait : la ‘Core Infrastructure Initiative’ (une initiative de sécurisation des connexions OpenSSL sur internet regroupant les géants du net) a versé 60.000$, Facebook et Stripe ont chacun versé 50.000$ et finalement la Wau Holland Stiftung (une fondation proche du Chaos Computer Club) a versé 19.000€ et 57 bitcoins (un total de 34.000$). L’argent nécessaire est donc récolté, pour cette année.

On pourrait s’interroger sur la participation des géants du net dans le financement d’un tel logiciel, les raisons sont pourtant simples : ces sommes sont dérisoires pour eux (l’équivalent d’un gros serveur et d’un salaire de développeur), une petite publicité, mais c’est aussi simplement parce que malgré les discours hostiles au chiffrement informatique, internet ne peut -de par sa nature- tout simplement pas se passer d’un chiffrement fort et indéchiffrable.

Pour faire une donation à GnuPG, cliquez ici.

Werner Koch, le principal développeur de GnuPG.

Werner Koch, le principal développeur de GnuPG.

Ce lundi 9 février vers 10h du matin, 4 militants kurdes qui revenaient de Turquie vers Kobané ont été poursuivis par une camionnette de militaires turques qui les ont tabassés à deux kilomètres de la frontière puis laissé sur le sol. Deux militants ont finalement pu passer la frontière, les deux autres trop gravement blessés ont attendu pendant 3h une ambulance qui les a rapatrié à l’hopital de Suruç, une municipalité contrôlée par le BDP (Peace and Democracy Party, parti kurde de gauche).

L'un des 4 Kurdes blessé par les militaires turques.

L’un des 4 Kurdes blessé par les militaires turques.

L’anarchiste Diego Rios a été arrêté à La Ligua après 5 ans de clandestinité. Il y était passé en 2009 après que sa mère ait découvert du matériel explosif lui appartenant et en ait informé la police. Le 7 février, une opération policière a aboutit à son arrestation. Des solidaires du collectif ‘Lucha Revolucionaria’ ont immédiatement collé des affiches en solidarité.

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Les troupes de la 3e Division d’infanterie de l’armée philippines ont découvert deux camps de la guérilla maoïste à Iloilo. Le premier était localisé à Sitio Tig-atay, Barangay Igpaho. Découvert le 6 février, il abritait 70 personnes et était composé de 12 bunkers, 15 postes, deux salles de bain, une salle de cours et une cuisine. Deux jours plus tard un autre camp de la NPA était découvert à Sitio Tigmarabas, Barangay Ongyod. Conçu pour 50 personnes, il comprenait 20 bunkers, 5 postes de guet, deux salles de bain et un bâtiment administratif. A chaque fois, les guérilleros avaient évacués le camp avec armes et bagages.

Gustavo Salgado Delgado, dirigeant du Front populaire révolutionnaire (FPR, organisation de masse du Parti communiste marxiste-léniniste), avait disparu le 3 février au retour d’un meeting avec des journaliers agricoles de la Montaña de Guerrero. Son corps a été retrouvé hier, décapité et portant des signes évidents de torture, à Ciudad Ayala dans le Morelos. Défenseur actif et connu des paysans pauvres de la région, il a été victime – comme les étudiants d’Ayotzinapa il y a quelques mois – d’un de ces groupes paramilitaro-mafieux reliés aux plus hautes sphères du pouvoir politique local, peut-être même au gouverneur de l’État comme le soutient son organisation dans un communiqué.