Aujourd’hui, un hélicoptère appartenant la compagnie Brinks a été abattu dans le nord du département du Santander. Le site a été pris d’assaut par l’ELN. L’hélicoptère transportait 1,7 milliard de pesos (environ un demi million de dollars) en espèces, qui ont été saisis par la guerilla et serviront à financer la lutte révolutionnaire. Cet argent était protégé par deux gardes du corps qui ont été capturés avec le pilote mais l’ELN s’est déclarée prête à les libérer.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Mercredi 16 décembre au matin, la police a arrêté 11 personnes : les maires de Verges et Celrà, deux communes de Gérone et neuf autres personnes, dont des militants d’un CDR (Comité de Défense de la République). Plus tard dans la journée, cinq autres personnes seront également arrêtées. Tous ont été arrêtés pour troubles de l’ordre public pour avoir bloqué pendant plus de deux heures la ligne TGV dans la gare de Gérone. Les faits remontent au 1er octobre 2018, date anniversaire du référendum sur l’indépendance de la Catalogne (aussi nommé 1-O) où environ 400 personnes avaient bloqué la ligne de TGV pendant 2 heures. Apparemment, le juge n’avait pas ordonné la détention. Il s’agirait donc d’arrestations uniquement ordonnées par la police. Les détenus ont été relâchés après avoir comparu au poste de police assisté de leurs avocats, en attendant de comparaître devant un juge.

Les maires de Verges et Celrà

Les maires de Verges et Celrà

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Le Parti Communiste du Swaziland est illégal dans cette monarchie absolue enclavée en Afrique du sud. Le 11 janvier, la police royale a arrêté deux dirigeants du Parti communiste du Swaziland pour… avoir traversés la route hors des passages. Le vice-président Mcolisi Ngcamphalala et le responsable international Njabulo Dlamini ont été arrêtés à Manzini alors qu’ils allaient assister à une réunion syndicale en leur qualité de dirigeants de l’une des branches de leur syndicat, l’Association nationale des enseignants du Swaziland.

Les deux dirigeants étaient en compagnie d’un groupe important qui traversait la route légalement. La police a arrêté seulement les deux leaders et a laissé les autres partir. Lorsque Njabulo Dlamini a souligné cette anomalie évidente, la police l’a menacé d’utiliser la violence. Une trentaine de policiers en renforts, dont la moitié en civil, ont arrêté les deux dirigeants et les ont traînés de force dans un fourgon de police. Ils ont ensuite décidé de les inculper pour «obstruction à la police en service». Remis en liberté provisoire, ils doivent comparaître devant le tribunal de Manzini.

Militants du Parti Communiste du Swaziland

Militants du Parti Communiste du Swaziland

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Samedi 12 janvier, se tenait une manifestation nocturne des Gilets Jaunes à Pau qui a rassemblé environ 2500 personnes. À la fin de cette manifestation des affrontements ont éclatés avec la police et plus d’une dizaine de personnes ont été arrêtées. Sept de ces dernières ont été placé en garde à vue. La plupart des personnes ont été relâchées dimanche mais sont toujours menacées par une enquête. Trois autres étaient toujours en garde à vue lundi matin.

L’un des gardés à vue est un Gilets Jaune de la première heure. Il est accusé de dégradations sur un véhicule de police, de provocation à la rébellion et d’avoir participé à un rassemblement en vue de violences volontaires sur des biens et des personnes.

Barrage des

Barrage des

Au moins 20 travailleurs de plusieurs usines de confection ont été blessés dimanche dans un affrontement avec la police dans la région de Narsinghapur (Ashulia), lors de la septième journée consécutive de manifestation. Plusieurs milliers de travailleurs de la confection manifestent depuis le 6 janvier à Savar, Ashulia, Gazipur et Mirpur, dans la ville, pour des revendications salariales (voir notre article).

Dimanche, dans la matinée, des travailleurs de différentes usines ont bloqué l’autoroute Dacca-Tangail et organisé une manifestation. Au moins 20 ouvriers ont été blessés lorsque la police a tenté de les disperser. Depuis le début du mouvement, la répression policière a blessé une centaine de travailleurs et tué l’un d’eux.

Blocage d'une route avant-hier samedi par les travailleurs de la confection

Blocage d’une route avant-hier samedi par les travailleurs de la confection

Le panneau publicitaire géant Coca-Cola, situé place De Brouckère, avait été la cible d’une action, le 10 juillet 2016. Le logo avait été remplacé par le message « TTIP Game Over » – No more negotiations – No more free trade deals – It’s time for action », ainsi qu’un appel à la manifestation du 20 septembre contre les accords de libre-échange TTIP et le CETA. Des actions similaires avaient eu lieu sur trois autres panneaux publicitaires : place Stéphanie, rue de la Loi et à la Foire de Libramont. Un militant est aujourd’hui poursuivi pour sabotage et piratage informatique et risque de la prison et une amende allant jusqu’à 125 000€.

Une première audience avait déjà eu lieu le 5 septembre 2018, au cours de laquelle un rassemblement de soutien réunissant entre 200 et 250 personnes s’était tenu (voir notre article). Le procès y avait été reporté au 12 février. Un nouveau rassemblement en solidarité est donc prévu le jour du procès le 12 février à 8h00 place Poelaert.

Plus d’infos ici sur le site du comité de soutien

L'écran Place De Brouckère

L’écran Place De Brouckère

Le prochain apéro du Sacco-Vanzetti se tiendra le vendredi 18 janvier à partir de 19h au local Sacco-Vanzetti (chaussée de Forest, 54, 1060 Saint-Gilles). C’est l’occasion de se rencontrer autour d’un verre, d’une bière ou d’un jus de fruit. Des images de luttes en cours seront projetées, et plusieurs groupes tiendront des stands d’info. Pour proposer le votre, contactez nous. Les fonds serviront au maintien du Local Sacco-Vanzetti et de la lutte contre la répression.

Apéro du Sacco-Vanzetti ce vendredi 18 janvier

Apéro du Sacco-Vanzetti ce vendredi 18 janvier

Cesare Battisti, en cavale depuis décembre, a été capturé en Bolivie et devrait en principe être livré prochainement par le Brésil à l’Italie où il a été condamné à une peine à perpétuité. Un avion, avec à son bord des membres de la police et des services secrets italiens, est parti pour la Bolivie, où l’ex-militant des « Prolétaires armés pour le communisme » a été arrêté. C’est dans la ville de Santa Cruz de la Sierra que l’arrestation a eu lieu. Selon le quotidien italien Corriere della sera, le fugitif de 64 ans a été repéré dans la rue samedi en fin d’après-midi par une équipe spéciale d’Interpol. Battisti a vécu exilé au Brésil depuis 2004, après avoir passé près de 15 ans en France.

Cesare Battisti, après son arrestation en Bolivie

Cesare Battisti, après son arrestation en Bolivie

Un guérillero, dont la tête était mise à prix pour un montant de 1.000.000 roupies (plus de 12.000 euros), a été abattu par les forces de sécurité lors d’un combat dans le district de Dumka (Jharkhand) ce dimanche. Shahdev Rai, alias Talada, est tombé dans la jungle de Shikaripara. Il avait été pris en chasse par des membres du 35ème bataillon du SSB et de la police du Jharkhand.

District de Dumka

District de Dumka

Ils avaient été arrêté à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le 15 avril 2018, jour d’affrontements avec les gendarmes mobiles. Jugés en première instance par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, les quatre prévenus avaient été condamnés à huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, pour trois d’entre eux : deux jeunes femmes, 19 et 21 ans, et un homme de 45 ans. Le quatrième, 20 ans, avait été relaxé des faits de violence aggravée. En revanche, il avait été condamné à 2.000 € d’amende pour avoir refusé de se soumettre aux relevés d’empreintes.

Tous étaient rejugés, mardi 8 janvier 2019, à Rennes. Ils ont contesté toute violence et tout jet de projectile. L’avocat général a requis une peine avec sursis. Cinq gendarmes, parties civiles, réclament des dommages et intérêts, de 1 000 € à 1 500 €. La décision de la cour d’appel sera rendue le 5 mars. Une plainte a par ailleurs été déposée par l’un des avocats, à l’encontre des gendarmes, pour violences. Elle est transmise au parquet de Rennes, qui a compétence en matière d’affaires impliquant des militaires.

Les affrontements à notre-Dame-des-Landes

Les affrontements à notre-Dame-des-Landes