Des heurts ont opposé des policiers à des manifestants mercredi à Hong Kong alors qu’un petit groupe de protestataires masqués tentait de faire irruption dans le Conseil législatif de l’ancienne colonie britannique. Une centaine de policiers ont fait usage de leurs bâtons et de gaz au poivre contre les manifestants aux premières heures mercredi. Quatre personnes ont été interpellées.

Ces heurts sont survenus quelques heures après le démantèlement de barricades par les autorités, suite à une première décision de justice visant à réduire l’étendue des sites occupés depuis le 28 septembre par les manifestants. Ces derniers réclament l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le territoire sous tutelle chinoise. Les échauffourées ont éclaté lorsque une dizaine de personnes masquées ont forcé une porte d’entrée du Conseil législatif à l’aide de barricades. Au moins l’une d’entre elles a réussi à pénétrer dans le bâtiment avant d’en être expulsée. Une séance parlementaire prévue mercredi a été annulée, de même que les visites du public, a dit le gouvernement local.

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La police du district de Gadchiroli a arrêté une jeune femme au cours d’une opération sécuritaire vendredi dernier. La guérillero, identifiée comme étant Vasanti, alias Savita Pandu Potem, est âgée de 25 ans et est accusée de 62 délits criminels. Potem a rejoint le mouvement maoïste en 2004 et fut commandant de brigade dans le district de Bijapur entre 2006 et 2010. Son mari, Madhu, était également actif et opérait dans l’Andhra Pradesh. Il est décédé en 2006. Vasanti a comparu devant un tribunal de Gachiroli qui l’a placée en détention provisoire.

Deux soldats de l’unité d’élite CoBRA de la CRPF ont été blessés ce lundi dans une fusillade entre les forces de sécurité et les maoïstes dans le district de Sukma. Le combat a eu lieu dans une forêt à proximité du poste de police de Chintagufa lorsqu’une équipe conjointe composée de soldats CoBRA et de la police locale menait une opération de contre-insurrection. Lorsque les forces de sécurité établissaient un cordon de sécurité autour de zone forestière, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu. Après plus d’une heure d’échange de tirs, les maoïstes ont battu en retraite après avoir blessé deux soldats. Des renforts ont immédiatement été envoyé sur place, ainsi qu’un hélicoptère pour évacuer les deux blessés. Depuis, les forces de sécurité poursuivent les recherches pour capturer ce groupe de guérilleros.

La BibLibre organise un e discussion sur les problèmes que posent la répression et les tentatives pour s’y opposer. Il sera question de « la lime », une initiative lancée il y a quelques années à Bruxelles pour s’organiser de façon autonome. Un avocat impliqué dans la défense du mouvement social devrait aussi être présent. Ce mardi 18 novembre 19H00, à la BibLibre, 131 av. Buyl, Ixelles

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Un nouveau procès se tient actuellement devant la Cour d’Assises à Paris visant sept prisonniers politiques basques : Marina Bernado Bonanza, Zigor Garro Perez, Mikel Karrera Sarobe, Borja Gutierrez Elordui, Oihan Barandalla Goñi, Ibon Goieaskoetxea Arronategi, Iurgi Mendinueta Mintegi. Tous ont déjà été condamnés, certains plusieurs fois, en Correctionnelle voire en Assises. Le procès concerne une série d’attaque à mains armées que l’accusation met sur le compte de la logistique d’ETA, contre des entreprises fabriquant ou vendant des plaques minéralogiques, des armes et munitions, des produits chimiques entrant dans la composition d’explosifs, ou de matériel servant à la sécurisation de papiers d’identité.

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Muzaffer Acunbay se fait arrêté en 1990 en Turquie comme militant du parti révolutionnaire clandestin TKP/ML. Il a été torturé et condamné à la prison à perpétuité. Il a fait plusieurs grève de la faim. Après des nombreuses années d’épreuve et de résistance, Muzaffer Acunbay a été libéré en très mauvaise santé. Il s’est réfugié en Suisse où il a obtenu le statut de réfugié politique. Depuis 1951, la Suisse ne peut renvoyer des réfugié politiques en Turquie.

Le 22 avril 2014, Acunbay avait écrit aux autorités pour savoir, s’il n’était pas recherché par Interpol, s’il pouvait sortir de Suisse pour aller en vacance en Grèce, ils lui ont répondu qu’il pouvait aller en Grèce. Le 20 juillet, Muzaffer Acunbay se fait arrêter en Grèce et les autorités grecques ont décidé de le livrer à la Turquie. Une campagne de libération a lieu en Grèce, en Allemagne et en Suisse. Un rassemblement a lieu aujourd’hui devant le consulat de Turquie à Berlin.

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Un soldat de la CRPF a été blessé dans un combat avec des guérilleros maoïstes dans les jungle de Kasmar, situées dans le district de Gumla (Jharkhand). La fusillade, qui a débuté à l’aube ce vendredi 14 a duré une grosse partie de la journée. Les forces de sécurité, composées de soldats de la Jharkhand Jaguar, de la CRPF, et des forces CoBRA ainsi que de la police armée des districts du Gumla, du Latehar et du Lohardaga avait lancé cette opération conjointe en amont des prochaines élections locales au sujet desquelles le parti maoïste mène une vaste campagne d’appel au boycott.

La veille, toujours dans le district de Gumla, c’est un soldat de la force CoBRA qui avait été blessé par des guérilleros. La fusillade a été déclenchée par une équipe spéciale comprenant des soldats des forces Jharkhand Jaguar, CoBRA et de la CRPF ainsi que des membres de la police locale après qu’ils aient été renseignés de la présence de guérilleros dans la zone.
Apparently, a rebel has also been killed but so far no body has been found.
L’opération a commencé vers 6h du matin, et s’est intensifiée au fil de la journée. Les autorités ont annoncé qu’un membre du CPI(m) avait été abattu, mais aucun corps n’a encore été retrouvé.

Dans un autre incident significatif, deux fonctionnaires circulant dans un SUV dans une zone sous contrôle maoïste ont dû fuir sous les jets de pierres de villageois en colère.

SUV caillassé par des villageois

SUV caillassé par des villageois

Au-delà des 13 arrestations du jour de la manifestation syndicale nationale, la cellule judiciaire mise en place pour collecter les informations a permis d’identifier jusqu’à présent une quinzaine de personnes susceptibles d’être inculpées, dont une majorité de dockers et « d’autres personnes provenant des milieux d’extrême gauche et/ou anarchistes », a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur. Celui-ci a été interpellé par l’opposition cdH, Ecolo, FDF et N-VA au conseil communal de la Ville sur les incidents qui ont émaillé la fin de la marche de protestation.

Minutage à l’appui, le bourgmestre a expliqué que chaque demande de moyens spéciaux adressée par les agents du terrain au commandement avait été « immédiatement et positivement rencontrée », même si les renforts ont mis un certain temps à arriver en raison de la configuration des lieux et du trafic. Yvan Mayeur a encore indiqué qu’une réunion avait été organisée vendredi dernier au centre de crise en présence de la police d’Anvers dans une volonté commune de comprendre ce qui s’est passé et d’éviter que cela ne se reproduise.

1.000 à 1.200 supporters ont répondu samedi à l’appel de supporteurs du virage sud du stade Gerland, lancé à la suite de la blessure à un oeil d’un fan lyonnais par un tir policier de flash-ball, le 19 octobre en marge d’un match de Ligue 1 entre l’OL et Montpellier qui avait donné lieu à des affrontements entre supporters. Les supporters lyonnais emmenaient le cortège derrière une banderole clamant « Lyon pour un football sans flash-ball ». Ils étaient suivis, dans un déluge de fumigènes et de pétards assourdissants, ainsi que de slogans hostiles aux policiers, par des supporteurs venus de Montpellier, Caen, Lens, Metz, Paris et Montpellier, mais aussi Anderlecht en Belgique, Vicenze en Italie et Genève.

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Un général de l’armée a été enlevé dans l’ouest de la Colombie, probablement par les FARC. Le général Ruben Alzate a été porté disparu après des affrontements survenus dans une zone rurale près de Quibdo, la capitale de la province du Choco. Il y commandait une force spéciale anti-guérilla, la force Titan, qui regroupait des unités de la 7e Division de l’armée, des composantes des forces navales et du Commandement n°5 de l’aviation.

Il a été enlevé avec un autre militaire et une conseillère de l’armée lors d’un déplacement en civil dans le cadre de la supervisation d’un projet énergétique. La capture du général colombien survient alors que les FARC ont annoncé cette semaine avoir capturé deux soldats lors de combats dans le nord du pays. Début 2012, les FARC se sont engagées à ne plus pratiquer d’enlèvement de civils contre rançon, tout en se réservant le droit de capturer des policiers ou militaires comme des prisonniers de guerre. Les négociations de paix en cours depuis près de deux ans ont été suspendues par le gouvernement.

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Le gouvernement de Matteo Renzi a décidé de faire passer rapidement son projet de loi réformant le code du travail via un vote de confiance au Sénat, qui pourrait intervenir dans la semaine. L’une des mesures de ce projet de loi est la réforme de l’article 18 du code du travail, qui protège les salariés contre les licenciements abusifs. Ce projet, a été vendredi au coeur d’un mouvement de grèves et de manifestations qui ont rassemblé des milliers de personnes dans quelque 25 villes italiennes.

A l’appel des syndicats, les manifestants protestaient contre « les politiques destructrices d’austérité de l’UE et du gouvernement Renzi, contre le Jobs Act, la précarité et les privatisations ». A Rome, l’ambassade d’Allemagne et le ministère de l’Economie ont été la cible de projectiles divers. Dans le nord, trois policiers ont été légèrement blessés dans des heurts avec des étudiants à Milan, de même que cinq autres membres des forces de l’ordre à Padoue. Les manifestations se multiplient dans le pays depuis quelques semaines en Italie, où la principale centrale syndicale, la CGIL, a appelé à une grève générale le 5 décembre.

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