Les ouvriers du chantier de la nouvelle aérogare de Lomé réclament des arriérés de salaire, des indemnités de travail de nuit, des congés de travail payés. Ils ont observé pour cela des mouvements de cessation de travail les 20 et 21 octobre dernier. Ce qui leur a valu des persécutions de tout genre de la part des autorités togolaises. Quant à l’employeur a carrément décidé de renvoyer les grévistes, qui se retrouvent actuellement dans la rue sans indemnités.

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C’est demain que la justice française doit se prononcer pour la libération de Georges Abdallah. Un dernier rassemblement rassemblement de soutien aura lieu demain mercredi 5 novembre à Lille, à 18H Place de Buisses Lille (Metro gare Lille Flandres).

Notre Secours rouge organise un co-voiturage à partir de Bruxelles (nous envoyer un mail)

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Le maire d’Iguala, José Luis Abarca, et son épouse, étaient les fugitifs les plus recherchés du Mexique. Le couple avait pris la fuite quelques jours après que des policiers municipaux et des membres d’un cartel aient attaqué avec des armes à feu des dizaines de manifestants étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa, faisant 6 morts, 25 blessés et 43 disparus. Selon des déclarations de certaines des 56 personnes arrêtées dans cette affaires – policiers, fonctionnaires, membres du gang – les disparus auraient été assassinés et enterrés. Les autorités judiciaires ont accusé Abarca et son épouse, dont plusieurs frères étaient des narcotrafiquants notoires, d’avoir organisé cette attaque.

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Le Parlement israélien vient de voter une loi qui empêche de facto la libération de certains détenus palestiniens dans le cadre d’accords politiques ou d’échanges de prisonniers. Le texte voté lundi soir par 35 voix contre 15 donne aux juges la possibilité d’assortir les condamnations pour meurtres de « circonstances extraordinairement graves », qui empêcheront le gouvernement de libérer les condamnés.

Mais les défenseurs de la loi ont clairement dit qu’il s’agissait d’empêcher la libération de « terroristes » dans le cadre d’échanges de prisonniers ou d’accords politiques. Le texte a été introduit après la libération de 78 prisonniers lors du dernier cycle de négociations de paix, initié par le secrétaire d’Etat américain entre 2013 et 2014. Israël a refusé de libérer comme prévu un quatrième et dernier contingent de 26 prisonniers palestiniens.

Entre 20 et 30 personnes se sont rassemblées hier lundi en début d’après-midi lundi devant le Palais de justice de Bruxelles, à l’occasion de l’audience devant la 1ère chambre de la cour d’appel de Bruxelles, suite à la réaction patronale à l’opposition, remportée par la FGTB et la CGSP-cheminot, cassant l’ordonnance autorisant les travailleurs à entrer sur le site de l’atelier SNCB de Schaerbeek.

Les travailleurs de BM&S sont en grève depuis le 21 août dernier suite au licenciement des délégués syndicaux. Dans les premiers jours de mobilisation, une ordonnance unilatérale avait été délivrée par le tribunal de première instance pour permettre aux travailleurs qui le souhaitaient d’entrer sur le site et de prendre leur poste. Les syndicalistes dénoncent le fait qu’il s’agissait de travailleurs nouvellement sous contrat, donc engagés comme briseurs de grève.

Vingt-trois Palestiniens ont été arrêtés depuis dimanche soir par la police israélienne à Jérusalem-Est en proie depuis une dizaine de jours à des heurts ininterrompus. Ces arrestations ont eu lieu jusque dans la journée de lundi dans les quartiers les plus touchés par les affrontements dans la partie palestinienne occupée et annexée par Israël, notamment la Vieille Ville, Issawiya, Chouafat et Wadi Joz.

Des affrontements ont opposé, comme chaque nuit depuis le 22 octobre, jeunes palestiniens jetant des pierres et policiers israéliens répondant par des tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc à Jérusalem-Est. Lundi, les forces de l’ordre israéliennes maintenaient des barrages volants et bloquaient plusieurs routes menant aux quartiers Issawiya et Silwan, là où les heurts sont les plus violents. La plupart des magasins à Silwan étaient fermés lundi tandis que des policiers quadrillaient le quartier.

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De nombreuses manifestations ont lieu aux quatre coins de la France depuis plusieurs jours, celles-ci ont donné lieu à une forte répression et à des centaines d’arrestations. A Toulouse, quatre manifestants ont été condamnés en comparution immédiate à des peines de prison avec un sursis partiel. Les quatre personnes sont donc ressorties libres du procès. Un tribunal d’application des peines décidera de quelle façon les manifestants purgeront leur peine.

La manifestation du premier novembre à Toulouse

La manifestation du premier novembre à Toulouse

Le procureur fédéral a ouvert de nouvelles poursuites contre sept anciens militants de la RAF (dont un décédé!) pour l’exécution en avril 1977 par la RAF du procureur Buback, responsable de l’assassinat d’Ulrike Meinhof. Les poursuites visent Peter-Jürgen Boock (63 ans), Rolf Heissler (66), Sieglinde Hoffmann (69), Waltraud Liewald (64), Rolf-Clemens Wagner (décédé), Adelheid Schulz (59) et Angelika Speitel (62) parce qu’ils auraient participé à une réunion aux Pays-Bas en 1976 consacrée notament à l’action contre Buback.

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Quelque 300 manifestants se sont réunis, aujourd’hui dimanche, à Paris, place Stalingrad, à la mémoire de Rémi Fraisse. Une manifestation non-déclarée auprès de la préfecture. Une centaine de cars de CRS ont été stationnés au coin de chacune des avenues menant à la place Stalingrad. Lorsque les manifestants ont tenté de quitter la place en forçant le barrage, vers 16h30, les gendarmes mobiles ont fait usage de bombes de gaz lacrymogène. La police a interpellé 78 personnes. 700 personnes ont par ailleurs participé à un sit-in au Champ-de-Mars.

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En Turquie, les manifestations à l’occasion de la journée mondiale « Urgence Kobané », se sont déroulées dans plusieurs villes. Le plus grand rassemblement a eu lieu à Diyarbakir, la principqle ville du Kurdistan où 15.000 personnes ont participé à une marche. Des manifestants ont lancé des pierres sur la police antiémeute à la fin de la manifestation qui a répliqué par des grenades lacrymogènes. À Hakkari, dans l’extrême sud-est, des manifestants cagoulés ont incendié la succursale d’une banque. Des manifestations ont eu lieu à Bruxelles, Londres, Zurich, Munich, Hambourg, Paris ou Lyon.

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