L’université d’Istanbul est depuis toujours le terrain d’affrontement entre les étudiants fascistes et ceux de la gauche révolutionnaire, mais ces derniers doivent maintenant affrontés les islamistes qui ont longtemps bénéficié de la protection de la police et des autorités. Les islamistes qui s’en prennent aux étudiantes, les agressant pour le simple fait de s’asseoir à côté d’un garçon, ont fait un pas dans l’escalade le 26 septembre, en attaquant avec des gourdins et des couteaux un rassemblement anti-jihadiste organisé par des militants de gauche et/ou kurdes sur le campus de la faculté de sciences humaines, dans le district de Beyazit.

Depuis, le campus est sous tension. Les échauffourées se sont multipliées et la police y a procédé à des descentes musclées ponctuées de multiples arrestations… visant les étudiants de gauches. Ceux-ci ont été insultés par les policiers, menacés avec des armes et, pour certains, frappés à terre.

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Dans la nuit du 12 octobre,deux agences bancaires ont été attaquées avec des pierres et des cocktails Molotov à Iztapalapa (Mexico) en solidarité avec les quatre anarchistes emprisonnés en grève de la faim depuis le 1er octobre (leur grève s’est achevée le 17). Le communiqué (Lire ici) présente l’action comme une « réponse au harcèlement des camarades par des gardes, les médecins et le personnel des institutions pénitentiaires ».

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Le jugement est tombé le lundi 20 octobre. La cour d’appel de Tanger a condamné Wafaa Charaf à deux ans de prison ferme. Militante au sein de la jeunesse du parti marxiste la Voix démocratique (Annahj Addimocrati), membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et du Mouvement du 20 février, elle avait été condamnée en première instance, le 11 août dernier, à un an de prison ferme et à une amende équivalente à 5 000 euros pour « mensonges et diffamation ».

Wafaa Charaf a été mise en détention préventive le 9 juillet à Tanger après avoir porté plainte contre la police pour enlèvement, séquestration et menaces. Abandonnée sur une route à douze kilomètres de Tanger, elle venait de participer, le 27 avril, à un rassemblement de soutien à des ouvriers de la multinationale américaine Greif (numéro un mondial de l’emballage industriel), licenciés après la création d’une section syndicale. Tanger, située à moins de 14 kilomètres du continent européen, dispose d’une zone franche qui confère de nombreux avantages (exonération de charges fiscales et sociales) aux entreprises qui s’y installent.

Wafaa Charaf comparaissait en même temps que Boubker El Khamlichi, dirigeant de la Voix démocratique, condamné à un an de prison avec sursis et à une amende pour « entrave à l’enquête ». Il avait pourtant été acquitté lors du premier procès.

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Les deux journalistes français seront jugés aujourd’hui par les autorités indonésiennes à Jayapura en Papouasie occidentale sur l’accusation d’’usage abusif de visas d’entrée’, après avoir été arrêtés en août dernier alors qu’ils réalisaient un reportage pour Arte. Ils ont été interpellés après une rencontre avec le chef du Conseil tribal Lani Besar dans les hautes terres de Papouasie, lequel a également été arrêté.

Ces arrestations relèvent de la politique de black out par laquelle les autorités indonésiennes couvrent la répression des populations tribales de Papouasie, soumises à une brutale occupation indonésienne depuis 1963. Au moins 74 prisonniers politiques papous étaient détenus en Indonésie en septembre 2014. Nombre d’entre eux ont subi des arrestations arbitraires, la torture, la violence, des abus, des procès inéquitables et la négligence.

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EDIT 24/10: Les journalistes ont plaidés coupables d’avoir abusé de leur visa, ils ont été condamnés à deux mois de prison couverts par la préventive, ils seront donc libérés.

Une vidéo montrant des deux prisonniers de l’Ejército del Pueblo Paraguayo (Armée du Peuple Paraguayen, EPP) a été diffusée. Il s’agit de l’héritier d’une des grandes familles de l’oligarchie, et d’un policier capturé par la guérilla. L’EPP avait proposé de libérer le policier le 14 octobre en échange de six de ses membres, mais le ministre de l’intérieur, Franciscio De Vargas, a déclaré hier mercredi qu’une négociation avec l’EPP était « impossible ».

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De violents affrontements ont eu lieu hier mercredi entre les forces de l’ordre et des centaines de migrants, qui tentaient, comme depuis le début de la semaine, de prendre d’assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni. Une quarantaine de CRS se sont efforcés toute la journée d’empêcher les migrants – en majorité des Ethiopiens et des Erythréens – de monter à bord des camions, en faisant notamment usage de gaz lacrymogènes. 100 policiers et gendarmes supplémentaires ont été affecté à Calais, portant le total des effectifs des forces de sécurité à 450 policiers et gendarmes.

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Faisant le grand écart par rapport à la politique du gouvernement précédent dans la gestion de la ‘question maoïste’, le nouveau gouvernement de Narendra Modi élu en mai dernier vient de prendre de nouvelles dispositions pour lutter contre la guérilla maoïste. Selon le texte, ‘l’état a le devoir de faire résolument face à la violence maoïste et se réserve le droit d’utiliser tout élément de son autorité nationale contre l’organisation dès que la situation le justifie’. ‘Tout élément’, cela signifie n’importe quel pouvoir se trouvant sous le commandement de l’état, que ce soit l’armée, la force aérienne, etc. Dès que lest autorités auront décidé que la situation l’exige, toutes les forces militaires pourront être déployées contre les maoïstes.

Malgré toutes les dispositions prises par l’ancien premier ministre Chidambaram pour se débarrasser de la ‘menace rouge’, ce dernier avait toujours rejeté l’utilisation de l’armée et de la force aérienne.

Demain, 23 octobre à 19h, soirée de solidarité avec Nikos Maziotis

Ce jeudi nous organiserons une soirée de solidarité avec le prisonnier anarchiste grec Nikos Maziotis
Nikos était passé à la clandestinité dans l’attente de son procès pour de nombreuses actions spectaculaires contre le capitalisme grec.
Il a été blessé et arrêté le 16 juillet dernier lors d’une fusillade dans le quartier touristique d’Athènes, suite à un simple contrôle d’identité.

Lors de cette soirée :
– Intervention téléphonique de Marco Camenisch (prisonnier anarchiste en Suisse).
– Débat sur la répression en Grèce avec une intervenante de « L’assemblée anarchiste contre les prisons de type-c » d’Athènes.
– Projection du documentaire « Entretien avec Lutte Révolutionnaire », interview réalisée par le Secours Rouge de Nikos Maziotis et de Paula Roupa avant leur passage à la clandestinité.
– Infothèque ouverte.

Au Pianofabriek, Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles, à 19h.

Vendredi, 24 octobre à 17h30, rassemblement de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah

Ce 24 octobre, Georges Ibrahim Abdallah entamera sa 31ème année de prison. Georges avait été condamné pour les actions de la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise à Paris en 1984. Georges est depuis 30 ans un prisonnier communiste, anti-impérialiste et anti-sioniste en France, gardé incarcéré sous pression directe de l’administration américaine et refusant de renier sa lutte.

Rassemblement dés 17h30 devant la résidence de l’ambassadeur de France à Bruxelles
Boulevard du Régent 42, Bruxelles (Métro Arts-Loi)

Soirée de solidarité avec Nikos Maziotis

Soirée de solidarité avec Nikos Maziotis

En juillet dernier, lors des bombardements de Gaza, Alain Pojolat a déposé à la préfecture de police de Paris, au nom de l’ensemble des organisateurs, deux demande de manifestations de solidarité – qui ont été interdites. Mais les 19 et 26 juillet, à Paris, ce sont des milliers de manifestants qui ont bravé l’interdiction de manifester. Ce mercredi 22 octobre à 9h, au TGI de Paris, Alain Pojolat, comparaissait pour avoir maintenu des manifestations en dépit d’interdictions gouvernementales. Il a été relaxé.

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