Philippe Billard, est délégué du personnel et membre du CHSCT pour la CGT chez Endel, une entreprise spécialisée dans la maintenance nucléaire, chimique et pétrochimique. Travailleur sous-traitant depuis trente ans, il subit depuis des années, des formes plus ou moins déguisées de discrimination antisyndicale. Il a déjà fait face à plusieurs procédures de licenciement qui ont toutes essuyé un refus de l’Inspection du travail d’abord puis du Ministère du travail et du Tribunal administratif de Versailles.

Il a donc été réintégré, mais s’est vu interdire le secteur nucléaire où il était pourtant employé depuis une vingtaine d’années. Coupé de son collectif de travail, sans possibilité d’intervenir sur les chantiers avec ses collègues, il n’a pas pour autant abandonné son combat pour des conditions de travail, de salaire et de vie conformes au droit du travail. A travers l’association « Santé Sous-traitance Nucléaire-Chimie », il apporte son appui à des travailleurs engagés dans des procédures de reconnaissance en maladies professionnelles de leurs pathologies, travailleurs sous-traitants, mais aussi agents EDF et épouses d’agents EDF décédés. Parce qu’il a soulever ces problèmes de santé au travail, parce qu’il n’a pas accepté les transactions visant à le faire quitter l’entreprise, il se trouve maintenant privé de travail et d’une partie de son salaire.

Voir le site de l’association

Lyon 24 octobre

A l’initiative d’un Collectif lyonnais de soutien à Georges Abdallah, rassemblement aura lieu le 24 octobre devant le Palais de Justice de Lyon à 18h. Ce rassemblement sera suivi d’une réunion-débat à la Maison du Passage, 44 rue Saint-Georges, à 19h30.

Bruxelles 24 octobre

A l’initiative du Secours Rouge de Belgique, rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France, 52 boulevard du Régent (métro Art-Loi) de 17H30 à 18H30. Un co-voiturage est organisé par le Collectif « Bassin minier » pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah et Solidarité Georges Lille.

Bordeaux, 24 octobre

Un concert de solidarité à l’Athénée libertaire : GUYOM TOUT SEUL (chanson française), m. (Impro par Myriam d’OPA), LORAN (slam politique). Entrée libre , 7 rue du Muguet, à partir de 19H00.

Hambourg, 24 octobre

Meeting à l’initiative du Netzwerk Freiheit für alle Politisches Gefangenen (Secours Rouge International) et du Palästina Arbeitskreis: 19H30 à l’Internationales Zentrum B5, Brigittenstraße 5. Avec un orateur palestinien.

Toulouse, 24 octobre

Meeting à l’initiative de Coup pour coup! Les deux intervenants de cette soirée, Khaled Barakat, écrivain palestinien, coordinateur de la campagne pour la libération d’Ahmad Saadat et Charlotte Kates, membre de Samidoun, organisation de défense des prisonniers palestiniens. 20H00 salle Osète, 6 rue Lt colonel Pellissier (métro Capitole).

Lannemezan, 25 octobre

Manifestation. Départ 14h devant la gare de Lannemezan (Hautes Pyrénées). Un co-voiturage est organisé à partir de Toulouse, Paris, Marseille et Bordeaux.
Départ de Bordeaux à 8h devant l’hôtel Ibis, quai de Paludate. Retour à 21h. 10€ par personne.
Départ de Toulouse à 11h au métro Basso-Cambo.

Les forces de sécurité ont arrêté jeudi à un check point de Tagum City Dominiciano Muya alors qu’il circulait en motocyclette. Muya, qui avait une prime de4,8 millions de pesos, était recherché pour plusieurs actions de la guérilla maoïste dans Agusan del Sur et Bukidnon. Il avait sur lui un pistolet .45, une grenade, des téléphones mobiles et divers documents. Muya aurait fait partie de l’état-major du Comité régional de la NPA pour le Nord-est de Mindanao, et ancien secrétaire de Front de guérilla n°18 du Comité régional du Sud de Mindanao,

Des policiers anti-émeute hongkongais ont affronté vendredi des centaines de manifestants en colère, qui ont repris un secteur d’où ils avaient été évincés quelques heures plus tôt. Les policiers ont utilisé du gaz poivré et des matraques pour affronter les foules qui s’étaient reformées à Mong Kok. Plusieurs manifestants ont été projetés au sol ou emmenés par la police. Un manifestant saignait de la tête quand il a été transporté vers un véhicule de la police, quelques instants après avoir été jeté au sol par des policiers.

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Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a déclaré jeudi que la menace terroriste est devenue «plus complexe et diffuse» depuis l’adoption de la loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), il y a 30 ans, et que le péril ne s’arrête pas aux frontières du pays. Un projet de loi pour modifier les pouvoirs du SCRS sera déposé à la reprise des travaux aux Communes, la semaine prochaine. Ces amendements à la loi mise en vigueur en 1985 sont destinés à clarifier le mandat du service pour «renforcer sa capacité de mener des enquêtes sur les menaces à l’extérieur du Canada». Ces outils permettront, en fin de compte, au SCRS de mener des enquêtes à l’égard de « terroristes potentiels » lorsqu’ils voyagent à l’étranger, ce qui signifie que ces personnes feront l’objet d’un suivi, d’une enquête et, finalement, d’une poursuite. En vertu de la loi de 1984, le SCRS peut déjà recueillir à l’étranger des renseignements sur des menaces présumées à la sécurité nationale. Le ministre n’a pas précisé jeudi quels nouveaux pouvoirs il entend donner aux services d’espionnage canadiens, et son personnel politique n’a pas donné plus de détails.

Le ministre a par ailleurs indiqué que le gouvernement profitera de ces modifications à la loi sur le SCRS pour que le service d’espionnage puisse protéger davantage ses sources d’information. Ces mesures signifieraient ainsi que les avocats de la défense et même les juges ne pourraient plus interroger un informateur du SCRS lors de procédures, comme celles visant la déportation d’un présumé terroriste en vertu d’un certificat de sécurité.

Ce matin, une centaine de syndicalistes et de militants solidaires se sont rassemblés devant le siège de la SNCB pour exiger la réintégration des 5 travailleurs – dont deux délégués syndicaux – du sous-traitant BM&S. L’accès aux parking a été bloqué et une délégation a été reçue par l’administrateur général.

Ce matin toujours, une grève spontanée a éclaté à La Louvière, générant de grosses perturbations sur le rail. Des conducteurs et accompagnateurs de train occupent les voies et sont soumis à une forte pression policière. La grève est suivie aussi dans les TEC louviérois. Le débrayage a des répercussions en cascade sur toute la dorsale wallonne, puisque aucun train ne démarre de la gare ou n’y entre. Les grévistes s’opposent aux mesures d’économies voulues par le nouveau gouvernement, qui les a estimées à 2 milliards pour la SNCB.

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Damien Camelio, prisonnnier anarchiste qui purge une peine de 2 ans pour diverses attaques incendiaires a encore vu ses conditions de détention se dégrader. Damien est toujour maintenu à l’isolement et n’a plus de radio. Ses soutiens appellent à lui envoyer des dons, des timbres et du courrier, voir à demander un permis de visite.

Coordonnées bancaires :
DAMIEN CAMELIO nº 5057
IBAN: FR76 1007 1400 0000 0010 0017 867
BIC: TRPUFRP1.

Coordonnées postales :
Damien CAMELIO N° 5057
CP MONT DE MARSAN
Chemin de Pemegnan
BP 90629
40006 MONT DE MARSAN CEDEX

Le groupe Nutrixo a assigné 2 travailleurs des Moulins Maurel ce vendredi. Ils sont accusés de s’être interposés au démantèlement de leur usine. Chassés par les vigiles de Nutrixo il y a quelques semaines, les salariés des Moulins Maurel en lutte contre la fermeture de l’usine l’avaient reprise le 25 septembre. Par là, ils voulaient peser sur la préfecture afin que celle-ci oblige Nutrixo à négocier avec le repreneur déclaré.

Le 2 octobre, des dizaines de CRS ont investi le site, accompagnés des vigiles du patronat et de leurs chiens. À 9 heures, plus de 150 personnes étaient sur place pour prêter main forte aux salariés. Aux alentours de midi, une vingtaine de cars de CRS ont convergé vers l’usine et bouclé le quartier. Une échauffourée s’en est suivi, puis un autre lorsque la police repoussait violemment la centaine de manifestants qui s’opposaient à la sortie d’un camion emportant le « cœur électronique » de l’usine. Le 4 octobre, environ 300 personnes se sont rassemblées devant l’usine. Il s’en est suivi une réoccupation des Moulins.

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