Des manifestants réclamant la libération de Georges Ibrahim Abdallah ont tenté jeudi d’intervenir dans un meeting à Lille auquel assistait le premier ministre. Ils en ont été empêché par le service d’ordre. ils ont néanmoins brandit des affiches et distribué des tracts. Une initiative similaire avait eu lieu lors de la visite de Vall à Wingles (Pas-de-Calais) précédemment. Ils ont aussi assuré une présence solidaire pour Georges Abdallah dans la manifestation syndicale de l’après-midi.

Le Tribunal des Prud’hommes de Valenciennes examine cette semaine la plainte de l’employé de Toyota licencié en octobre 2012 après s’être rendu aux toilettes lors de la présentation des vœux du président du groupe. L’entreprise a assimilé cela avec « un abandon de poste », mais l’employé réclame 30 000 € de dommages et intérêts, son avocat estime qu’on a voulu se débarrasser d’un syndicaliste remuant. Verdict le 25 septembre prochain.

Hier matin, les chauffeurs grévistes de l’agglomération d’Agen ont décidé de bloquer le dépôt de bus de Bon-Encontre, empêchant la sortie des véhicules. Dans l’après-midi, la direction a envoyé les huissiers contre le piquet avec une assignation à comparaître lundi pour « entrave au droit au travail ». Les grévistes ont maintenu le blocus, symboliquement, avant de le lever en début de soirée, sous la menace d’amendes conséquentes. À compter de ce matin, le service reprend. Avec, toujours, un préavis de grève de 59 minutes par jour.

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La police a tiré des gaz lacrymogènes et des flashballs contre 10.000 manifestants rassemblés à Soma, sur le lieu du drame minier dont le dernier bilan est de 301 morts. Au moins cinq personnes sont blessées. Avant l’intervention policière musclée les manifestants ont refusé de se disperser malgré les appels de la police. Ils criaient « gouvernement démission » ou encore « Ne dort pas Soma, n’oublie pas les mineurs ».

Un maoïste a été tué et un autre blessé par les forces spéciales dans le district de Rajnandgaon (état de Chhattisgarh) hier vendredi. Le maoïste tué était connu comme le commandant Pankaj, l’autre militant était connu sous l’alias de Pratap. Ils étaient tous les deux originaire de la région de Gadchiroli (Maharashtra).

L’immense garage Renault au 139 de la rue Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles, inoccupé depuis plusieurs années, avait été ouvert et transformé en centre social il y a quatre jours. Beaucoup de monde et un grand intérêt dans le voisinage, beaucoup de projets (cantine, ciné-club etc.). La police de Saint-Gilles est venue à la rescousse des propriétaires hier et a fait évacuer le CSO.

Deux jeunes Palestiniens ont été tués jeudi par l’armée israélienne en Cisjordanie pendant les manifestations pour la Nakba. La Nakba s’est traduite par l’exode de quelque 760.000 Palestiniens, aujourd’hui avec leurs descendants au nombre de plus de 5 millions, répartis essentiellement entre la Jordanie, la Syrie, le Liban et les Territoires palestiniens, seuls 160.000 restant dans ce qui est devenu Israël.

Blessés par balle à la poitrine lors de heurts avec les soldats israéliens près de la prison militaire d’Ofer, aux environs de Ramallah, deux Palestiniens de 17 et 20 ans sont décédés à l’hôpital où ils avaient été transportés. Quelque 200 jeunes Palestiniens se sont affrontés aux militaires israéliens dans cette zone de fréquentes frictions, après les manifestations commémoratives à Ramallah, où l’assistance a observé 66 secondes de silence.

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La police belge ne peut plus faire usage de chiens «en première ligne» lors des manifestations ou des émeutes en raison d’un nombre trop important d’incidents, est-il indiqué dans une circulaire de la ministre de l’Intérieur. L’utilisation des chevaux est elle aussi soumise à des règles plus strictes. L’analyse d’images d’incidents a montré que même des agents très bien entraînés ne contrôlaient pas suffisamment leurs chiens, au point que des agents ont parfois même été mordus par des chiens stressés. Il est en revanche encore permis aux policiers d’utiliser des chiens pour des contrôles plus statiques, comme moyen préventif ou de dissuasion.

Le procès pour l’affaire du « projet Phoenix » a été fixée pour le 4 Juin et il aura lieu dans la salle d’audience spéciale, dans la section des femmes de la prison de Korydallos (Athènes). Le « Projet Phoenix » est un appel lancé le 7 juin 2013 par la Conspiration des cellules de feu et des groupes de la FAI/FRI visant à la reprise de la guérilla urbaine après les coups portés par la police aux Cellules de feu.

Les accusés sont Andreas Tsavdaridis camarade, membre de la FAI/FRI, l’anarchiste Spyros Mandylas et tous les membres emprisonnés de la Conspiration des cellules de feu. Les accusations sont « tentative d’homicide » contre l’ancien chef de l’agence anti- terrorisme, la destruction à l’explosif de la voiture de la directrice de la prison de Korydallos et de celle d’un de gardien de la prison de Nauplie. D’autrres actions revendiquées comme appartenant au « Projet Phoenix » ont eu lieu en Grèce, Mexique, Indonésie, Russie, Allemagne et Chili) mais elle ne sont pas reprochées aux inculpés de juin.