Deux membres d’ETA, Juan Jesus Narvaez Goñi et Itziar Alberdi, en fuite depuis vingt-deux ans, ont été arrêtés par la police mexicaine dans la station touristique de Puerto Vallarta, sur la côte ouest. Le couple aurait rejoint en 1990 une cellule de l’ETA chargée de mener des actions sur la côté méditerranéenne peu avant le début des jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Jusqu’au démantèlement de cette cellule le 21 mars 1992, ce commando a mené de nombreuses actions, tuant 18 personnes.

Une manifestation a éclaté à la tombée de la nuit au Rond-point de Bambéto, quartier situé dans la commune de Ratoma et réputé chaud de la capitale guinéenne. Les manifestants protestent contre le meurtre par balles d’un jeune mécanicien. Le corps a été retrouvé et le quartier s’est soulevé contre la police accusée du meurtre. ’Les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes et il a même été question de tir à balles réelles.

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Un soldat a été tué et cinq autres ont été blessés lorsque les troupes gouvernementales ont attaqué et pris un camp de la NPA dans l’arrière-pays de Misamis Occidental. L’attaque a été menée par le 55e bataillon d’infanterie et la 15e compagnie de reconnaissance. Les militaires ont récupéré des effets personnels, des armes, des documents, du matériel de propagande et des denrées alimentaires. Les guérilleros semblent avoir eu des blessés, mais ils ont pu les emporter dans leur retraite. Le camp était un vaste complexe de 70 bunkers, avec quatre postes de commandement. Il pouvait accueillir plus ou moins 100 guerilleros.

Dans la nuit du 6 Mars, l’agence bancaire Santander à Neukölln (Berlin) a été attaquée par un engin incendiaire. L’action était notament dédiée à Tamara Sol et Sebastian Oversluij Seguel.

Le 11 décembre 2013, le militant anarchiste, Sébastien Oversluij Seguel, 26 ans, a été abattu à Pudahuel, une banlieue de Santiago, au cours d’une tentative de hold up par un gardien de sécurité privé de la Banco Estado. Le 21 janvier 2014, Tamara Sol Farías Vergara est entrée dans une agence de la même banque dans le centre de Santiago, et a ouvert le feu sur la garde en criant : « Vengeance ». Peu de temps après elle a été arrêtée. Tamara a refusé toute coopération avec les autorités, et est maintenue en détention préventive.

Depuis le début de l’année 2014, la loi Milquet est entrée en vigueur, qui permet notament aux communes d’abaisser de 16 ans à 14 ans l’âge à partir duquel un jeune peut être sanctionné d’une SAC. Trois entités de la zone Ouest (Berchem, Jette et Koekelberg) sont clairement partisanes. Etterbeek et Uccle ont également opté pour l’abaissement de l’âge.
Les entités ayant maintenu la limite à 16 ans sont, par contre, beaucoup plus nombreuses : Anderlecht, Auderghem, Evere, Forest, Ganshoren, Molenbeek, Saint-Josse, Schaerbeek, Watermael-Boitsfort et Woluwe-Saint-Pierre en font partie. La question divise encore quatre majorités communales. C’est ainsi que Saint-Gilles, Ixelles, Woluwe-Saint-Lambert et la Ville de Bruxelles n’ont toujours pas tranché la question.

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La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) a dressé mercredi un premier bilan de son Observatoire des violences policières, lancé il y a un an. L’objectif d’un tel outil reste inchangé: dénoncer le comportement des quelques fautifs qui desservent la fonction et, par leurs actes, ancrent le sentiment d’impunité au sein de la population mais aussi de la profession.

Le site a recueilli une majorité de témoignages de « monsieur et madame tout-le-monde », ce qui inquiète l’association qui voit là une banalisation et une normalisation du phénomène. Par ailleurs, le traumatisme des victimes ou témoins directs semble non négligeable, 34% des témoignages datant d’avant 2013. Cette importante part de récits du passé confirme, selon la Ligue, que témoins et victimes n’ont jamais eu l’occasion réelle de s’exprimer et qu’ils ont le sentiment que les actes pour lesquels ils sont concernés sont restés impunis. Enfin, seuls 41% des victimes ont porté plainte. Certaines plaintes sont adressées au Comité P dont la Ligue dénonce son manque d’indépendance.

Edward Snowden continue ses révélations depuis sa cachette en Russie, il a récemment fait de nouvelles révélations lors de la messe geek américaine SXSW en passant par 6 proxys tor différents et ainsi éviter de se faire pourchasser par son ancien patron…
La nouvelle d’aujourd’hui, c’est le programme Turbine, une machine à pirater le monde. Durée moyenne pour prendre le contrôle d’une cible : 8 secondes. Comme la NSA est friande de frappes chirurgicales, Turbine est en mode automatique et prend le contrôle de tout ce qui est à sa portée. Une fois une cible piratée, elle peut également s’attaquer à ses clés USB ou à la webcam. Turbine existe depuis 2004 mais fonctionne vraiment bien depuis 2010. Dans les faits, les agents de la NSA ont face à eux un super-moteur de recherches, mais la NSA peut aussi s’introduire dans des réseaux privés via l’une des machines contrôlées.

Des développeurs de Replicant (un projet de version d’android complètement libre) viennent de faire une découverte en farfouillant sous le capot de terminaux Samsung : une porte dérobée. Une porte dérobée ou ‘backdoor’ est un accès laissé ouvert consciemment (Mais pas forcément par le fabriquant, des espions se sont déjà introduits dans le développement de certains systèmes pour poser les backdoors eux-mêmes) pour permettre à un attaquant de s’introduire dans un système, la plupart du temps il s’agit des forces de l’ordre. La backdoor est dans ce cas ci sur une puce baseband (qui gère les émissions radio) qui peut faire autorité sur le reste du smartphone et déclencher l’appareil photo ou la géolocalisation (ainsi qu’à peu près n’importe quoi d’autre). Comme la puce est une technologie fermée, on peut difficilement connaître le fonctionnement exact de la backdoor. Il n’y a aucune façon de contourner cette faille et il est peu probable que ce soit le cas de si tôt.
Si une backdoor a été trouvée chez Samsung, la plupart des autres marques de smartphones sont sans doute également concernées.

Une unité du Front n°15 des FARC a attaqué une patrouille de l’armée colombienne qui assuraient la sécurité des infrastructures routières de la région, tuant un sous-officier et trois soldats. Les guérilleros s’étaient déguisés en ouvriers travaillant à la construction d’un nouveau pont sur la rivière San Pedro dans la municipalité de La Montanita, département de la Caqueta (sud). Cette attaque est survenue au lendemain des élections législatives qui ont vu les Colombiens apporter un soutien en demi-teinte au processus de paix avec les FARC, en conservant une majorité relative au président Juan Manul Santos. Elles se sont déroulées sans incident notable contrairement aux scrutins précédents, les attaques armées avaient connu une baisse de 90% par rapport aux élections de 2010.