Un représentant de la JOC a interpellé, lundi, à 16h00, le conseil communal de la Ville de Bruxelles concernant les sanctions administratives communales (SAC) envers les opposants au « Banquet des Riches » d’octobre et à la manifestation antifasciste de juin dernier. Les manifestants arrêtés lors des deux rassemblements ont été avertis de l’ouverture d’une procédure administrative à leur encontre. Des SAC d’un montant de 50 euros ont déjà été appliquées à certains des 145 opposants interpellés au « Banquet des Riches ». Trente-et-un recours ont été introduits devant le tribunal de police, chacun d’eux occasionnant des frais supérieurs à 40 euros.

La JOC a soutenu que l’utilisation faite des SAC limite la liberté d’expression et de manifestation. Elle a demandé la restriction de leur usage par l’exclusion des actions collectives de leur champ d’application. Le bourgmestre a répondu qu’aucune demande d’autorisation n’ait été sollicitée pour ces deux manifestations, que le rassemblement à Trône avait été « toléré » jusqu’à ce que le « risque de confrontation soit trop important » et que le Comité P avait jugé l’intervention des forces de l’ordre « adéquate ». Une cinquantaine de manifestants se sont ensuite rassemblés, à 18h00, sur la place Saint-Jean, pour débattre publiquement de la question.

Le site de la Plate-forme Stop SAC

Ce soir est organisée une projection du film-documentaire ‘Toute ma vie en prison’ consacré au militant des Black Panthers, Mumia Abu Jamal. Le réalisateur, né le jour où Mumia a été condamné à la peine de mort, revient sur son histoire, le procès et les convictions intactes du prisonniers récemment sorti du couloir de la mort.

Soirée de soutien à Georges Ibrahim Abdallah

Soirée de soutien à Georges Ibrahim Abdallah

Un homme, interpellé à la mi-janvier et placé en détention à la division centrale de la police Bruxelles-Capitale-Ixelles a déposé plainte pour ‘coups et blessures volontaires avec incapacité, traitements inhumains et dégradants et torture’. Il affirme avoir été violemment frappé et insulté par les policiers alors qu’il se trouvait en cellule et être ressorti du commissariat le corps tuméfié et avec plusieurs fractures. La police a de son côté déclaré avoir ouvert une enquête au comité P.

Une loi empirant les conditions de vie des personnes incarcérées en Belgique passera dans la journée à la Chambre des Représentants.
Dans cette réforme, les fouilles aux corps pourront être exécutées sans l’accord du directeur de la prison -et donc au bon vouloir des gardiens- celles-ci pourront être faites après toute rentrée de l’extérieur, après le parloir, et même à la sortie du cachot. Le prisonnier pris avec un GS, sera sanctionné pour ‘faute grave’. Le temps maximum de cachot lui, passe de 9 à 14 jours.
Autre mesure, le travail en prison ne sera plus considéré comme un droit, mais comme une occupation.

Depuis l’installation de centaines de milliers de caméras à Pékin à l’occasion des Jeux Olympiques et de milliers de caméras dans la province de Xinjiang, suite aux émeutes de 2009, pour dissuader les manifestations, la vidéosurveillance n’a cessé de se développer en Chine. De 2009 à 2011, la Chine a dépensé 16 milliards de dollars sur son système de surveillance national, surnommé Skynet, selon le ministère chinois de la Sécurité publique. En 2010, le groupe américain Cisco s’est vu commander la mise en place d’un des plus importants systèmes de vidéosurveillance du monde: la ville de Chongqing dotant d’un réseau composé de 500.000 caméras dans le cadre de ce projet baptisé « Peaceful Chongqing » (Cisco fournit des solutions réseaux et HP des serveurs et équipements de stockage).

La province de Guangdong compte aujourd’hui plus de 1 million de caméras de surveillance et la ville de Pékin 800.000. Au total, la Chine compterait 30 millions de caméras situées dans tous les lieux imaginables: dans les ruelles comme sur des autoroutes, dans les taxis, salles de spectacles, dans les écoles (officiellement pour dissuader les tricheries) et devant les lieux de culte.

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Après trois jours de calme précaire à Laâyoune, les Saharaouis ont repris leurs manifestations. Samedi, ils ont réussi à drainer un nombre plus élevé de participants par rapport aux précédentes contestations. Des milliers de manifestants ont brandit le drapeau du front POLISARIO. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues. Les indépendantistes commémorent les dates du 10 (anniversaire du POLISARIO) et du 20 mai 1973 (déclenchement de la lutte armée contre le colonisateur espagnol).

On signale un déploiement massif des forces de l’ordre à Laâyoune, Smara et Boujdour avec l’arrivée de nouveaux renforts au Sahara. Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Lâayoune a annoncé l’arrestation et l’inculpation de 6 manifestants suite aux incidents survenus à la manifestation du 4 mai. Ils ont été arrêtés par la police judiciaire qui prétend les avoir identifiés grâce aux enregistrements des caméras de la police.

Vendredi après-midi, le tribunal de grande instance de Saint-Denis a rejeté la requête de la direction du Carrefour de Sainte-Suzanne (Réunion) demandant la levée du piquet de grève et l’a condamnée à payer 3 000 euros de frais de justice. La réunion qui a eu lieu à l’issue de ce jugement n’a rien donné et les grévistes ont décidé de durcir leur mouvement en installant des barrages filtrants aux entrées de parking de la grande surface.

Alors qu’à la fin du mois d’avril, le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) a été prolongé, et que depuis, les manifestations indépendantistes se multiplient, le dirigeant du Front Polisario a fait une déclaration. Mohamed Abdelaziz a donné une conférence de presse à l’occasion du second jour des célébrations du 40ème anniversaire de la création du mouvement Polisario, ‘Nous croyons en les Nations Unies, mais si elles ne parviennent pas à organiser le référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental pour permettre au peuple sahraoui de retrouver son indépendance, alors nous prendrons les armes pour libérer notre territoire’.

Mohamed Abdelaziz

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Dimanche, une vaste manifestation contre l’exploitation de la mine d’or de Skouries par une société canadienne a rassemblé des centaines de personnes en Chalcidique, province du nord de la Grèce. Les habitants, qui doivent rencontrer des représentants de Hellas Gold (filiale du groupe minier canadien Eldorado Gold) ce lundi devant un tribunal qui statuera de la légalité de l’exploitation, s’étaient réunis pour exiger l’arrêt des activités sur le site, qu’ils estiment illégale. De violents affrontements ont eu lieu suite à l’intervention de la police anti-émeute qui a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Huit policiers et une manifestantes ont été légèrement blessés. La police a interpellé trois personnes à l’issue des heurts.

Manifestation en Chalcidique

Manifestation en Chalcidique

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Un soldat de la Chhattisgarh Armed Force a été tué ce dimanche dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Une brigade de guérilleros a pris d’assaut un campement des 9ème et 13ème bataillons de la CAF dans le village de Temelwada. Selon les autorités, les maoïstes ont ouvert le feu sur le camp, abattant un soldat avant de battre en retraite alors que les forces de sécurité ouvraient le feu en représailles. Une opération de ratissage a immédiatement été lancée depuis le camp pour retrouver et capturer les guérilleros. Toujours hier, trois membres de la police ont été tués et un quatrième blessé dans une attaque de présumés guérilleros maoïstes dans le district de Bastar (Chhattisgarh). Le centre de transmission de Doordashan dans le village de Marenga a été attaqué vers 3h du matin. Les autorités ont immédiatement attribué cette action à la guérilla et ont déclenché une chasse à l’homme dans la région. Une enquête a également été ouverte dans la mesure où l’attaque n’a pas été revendiquée.