Hier, plus de mille personnes s’étaient rassemblées pour s’opposer à la décision gouvernementale d’expulser les habitants de maisons érigées sur les collines bordant la capitale avant de procéder à leur destruction. Les autorités affirment être obligées de démanteler tous ces quartiers/bidonvilles pour mettre en place un programme de reforestation. Les manifestants ont érigé des barricades enflammées afin d’empêcher le passage de la police qui a utilisé des gaz lacrymogène pour les disperser. Les échauffourées ont fait au moins un blessé.

Une réforme approuvée la semaine dernière par le Congrès colombien, mais qui doit encore recevoir l’aval de la Cour constitutionnelle, prévoit notamment la possibilité de suspensions de peine et l’accès à des postes politiques pour des guérilleros repentis, à l’exception de ceux coupables de crimes contre l’humanité. Cette réforme qui prétend viser la paix en Colombie pose comme préalable la capitulation pure et simple de la guérilla. Les FARC on rejeté cette réforme en exposant que «L’attitude de l’oligarchie est tellement élitiste et arrogante, qui prétend centrer le débat sur le fait de savoir si le commandant des FARC peut ou non être parlementaire». Les FARc ont avertit le gouvernement que sa lutte ne vise pas à une «réinsertion dans son régime politique pourri».

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Un détachement de la 3e Brigade de Forces Spéciales de l’armée péruvienne et de la Direction Contre le Terrorisme de la Police Nationale a découvert un dépôt du Comité régional du Huallaga du PCP-SL (le courant liquidationniste du « camarade Artemio » qui a récemment subi de nombreux revers). Le dépôt était en pleine forêt, dans le district de Pólvora (San Martín). Il contenait des armes et des munitions, des uniformes et des drapeaux et des publications maoïstes.

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2000 étudiants de secondaire ont manifesté mercredi dans le centre de Santiago pour revendiquer un meilleur système d’enseignement public, gratuit et de qualité. À la proximité de la Station Mapocho, les manifestants se sont heurtés à la police qui est intervenue avec autopompes. Du mobilier urbain a été détruit, des policiers caillassés. Plusieurs manifestants ont été arrêtés, ainsi que des passants et des journalistes.

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Hier, les forces de l’ordre sont violemment intervenues pour libérer l’accès à plusieurs raffineries du pays bloquées par des transporteurs en grève. Ces derniers demandent une hausse de leurs salaires suite à l’inflation (estimée à 25%), une réduction d’impôts, mais aussi que soit pris en compte tout ce qui a été dit depuis un an et les élections présidentielles. Les tensions sont vives entre les syndicats des transporteurs routiers et le gouvernement de Cristina Fernandez depuis son entrée en fonction. Les travailleurs entendent bien poursuivre leur mouvement jusque vendredi soir, malgré les ordres présidentiels aux forces de police: ‘La présidente nous a ordonné de déployer tous les efforts de l’Etat pour être en mesure de résoudre rapidement les pénuries que les camionneurs veulent imposer au pays. Tous ceux qui tentent, par la force ou la violence, d’empêcher les camions de quitter les usines devront s’en expliquer devant les tribunaux’.

Rupture de grève par la police argentine

Rupture de grève par la police argentine

La guérilla du PCP-SL continue à harceler les bases militaires dans la région VRAE avec des tirs de sniper et d’armes automatiques. Trois incidents ont été signalés en 72 heures: le premier a eu lieu vendredi et visait la base contre-subversive de Corazonpata, (district de Llochegua). Le deuxième incident, dans lequel un soldat a été blessé, a eu lieu la nuit dimanche à la base contre-subversive de Huachocolpa (province de Tayacaja). La troisième attaque a eu lieu contre la même base de Corazonpata.

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Une intervention policière pour déloger vendredi des paysans sans terre d’une propriété au Paraguay a viré au massacre: au moins seize personnes, sept membres des forces de l’ordre et neuf occupants, ont péri dans des échanges de coups de feu. Les heurts, qui ont également fait environ 80 blessés, ont opposé 300 policiers et 150 paysans qui occupaient une propriété agricole appartenant à l’homme d’affaires local Blas Riquelme, située dans la localité de Curuguaty, à 250 km au nord-est d’Asunción.

La propriété se situe dans une région exploitée en grande partie par des « Brasiguayens » (contraction de Brésilien et Paraguayen), de prospères producteurs de soja brésiliens, installés depuis 40 ans sur les terres les plus fertiles du Paraguay, sur les rives du fleuve Parana, à la frontière avec l’Argentine et le Brésil. Ces terrains ont été acquis à l’époque dans des conditions très avantageuses accordées par le dictateur paraguayen Alfredo Stroessner (1954-1989). Les conflits terriens sont récurrents au Paraguay, où 2% de la population possède 80% des terres.

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Un mouvement de protestation lancé par le Frente Amplio de Lucha Popular (FALPO) dans la municipalité de Salcedo, en République dominicaine, a donné lieu à une semaine d’affrontements violents entre des manifestants et les forces armées de la police. Au moins trois manifestants ont été tués et 22 autres blessés. Les grévistes ont accepté de mettre fin à leur mouvement après avoir reçu la garantie d’une libération de tous leurs camarades prisonniers et d’une enquête sur les responsabilités de la mort d’un jeune homme, le 12 mai. Cette dernière revendication avait été à l’origine de la grève.

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De violents affrontements ont éclaté dimanche dans le centre de Santiago entre la police et quelque 3.000 manifestants opposés à une cérémonie en hommage à Pinochet, faisant 16 blessés – 14 policiers et deux journalistes – tandis que 25 personnes ont été arrêtées. Ces affrontements, parmi les plus violents de ces derniers mois, se sont concentrés près du théâtre Caupolicán, à quelques centaines de mètres du palais présidentiel où 2000 partisans de Pinochet assistaient à la soirée d’hommage. Les manifestants antifascistes cagoulés se sont opposés aux forces de l’ordre, armés de pierres et de bâtons. La police a eu recours à des gaz lacrymogènes et à des lances à eau. Les heurts ont duré plus de trois heures .