Pendant ces années la Communauté Mapuche de Temucuicui a souffert d’intenses et gigantesques opérations de la police militarisée du Chili, de perquisitions, du harcèlement et interrogatoires d’enfants dans les écoles, de la détention arbitraire d’étudiants secondaires, toutes ces actions faisant partie intégrante d’une stratégie de l’État Chilien afin de démoraliser la Communauté et leurs dirigeants.

C’est ce lundi 26 mars 2012 que va commencer de la préparation de la procédure orale contre sept membres de la Communauté de Temucuicui et trois membres de la Communauté de Malleco, dont deux mineurs d’âge. Dans cette affaire, les dix Mapuches sont accusés de crimes à caractère terroriste, de vol avec violence, d’incendie terroriste, de complot terroriste et d’association de malfaiteurs à caractère terroriste, en vertu d’une loi anti-terroriste promulguée sous Pinochet.

Le principal témoin à charge est un ‘témoin protégé’ (Raúl Arturo Castro Antipán) qui affirme avoir participé, le 10 octobre 2009, avec les accusées aux faits reprochés (incendie, vol…). Or, les Mapuches le dénoncent car il reçoit une rétribution financière de la part du procureur et il a déjà été témoin dans une vingtaine des procès contre leur communauté.

Luis Marileo
Luis Marileo
Jorge Mariman
Jorge Mariman
Inculpés Mapuches
Inculpés Mapuches

Toribio Atanacio Quito alias « Chavinillo » (44 an), a été arrêté par les agents de la Direction Contre le Terrorisme (Dircote) de la police nationale péruvienne à Tingo Maria (Huánuco). Les policiers l’accusent d’avoir été un des responsables du Comité région du Huallaga (CRH) du PCP-SL, et plus particulièrement d’avoir eu le commandement des réseaux du PCP-SL à Puerto de Yanajanca, sur le río Huallaga. Cette arrestation semble s’inscrire dans la dislocation du CRH dirigé par le « camarade Artemio », figure de proue de la fraction liquidatrice du PCP-SL.

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William Alberto Asprilla Chitiva, alias Marquetaliano, membre de l’état-major central des FARC a été capturé par la polcie vénézuelienne sur une route reliant Caracas au port de La Guaira (nord), grâce à une coopération et un échange d’informations entre l’armée colombienne et la police vénézuélienne. Bogota a demandé son extradition, mais il semble qu’il y ait aussi une demande des Etats-Unis qui accuse Marquetaliano d’avoir une responsabilité dans la mort en Colombie de trois Américains en 1999.

William Alberto Asprilla Chitiva
William Alberto Asprilla Chitiva

Samedi, les FARC ont attaqué une patrouille militaire dans la province d’Arauca, située à la frontière avec le Venezuela, provoquant la mort de onze soldats. Mardi et mercredi, l’armée a mené une vaste offensive dans la région, tuant un total de 36 guérilleros. D’intenses combats se sont déroulés toute la journée de mardi, mais c’est mercredi matin à l’aube que l’armée de l’air est intervenue. Soutenue par des troupes au sol, elle a lancé l’assaut. 33 guérilleros ont été tués et une dizaine d’autres capturés en quelques heures. Trois autre combattants des FARC étaient décédés au cours des fusillades de la vieille. L’armée a également saisi un important arsenal composé de 24 mitrailleuses, plusieurs fusils et pistolets, ainsi que des bombes et des grenades. Les autorités ont annoncé que cette offensive militaire entrait dans une ‘nouvelle stratégie consistant à toucher les structures qui ont fait le plus de dégâts’ et que les guérilleros tués hier n’étaient ‘pas ceux qui ont assassinés les soldats samedi, mais ceux qui leur avaient donné l’ordre de le faire’.

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Lors d’affrontements qui ont duré près de huit heures, trois combattants des FARC ont été abattus et quatre autre capturés dans la province d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela, là où une embuscade avait coûté la vie à onze militaires. Des récompenses de près de 2 millions de dollars ont été proposées afin de permettre la capture des commandants des FARC dans cette province d’Aurauca, où opèrent non seulement les FARC mais aussi l’ELN.

Depuis plus d’un mois, des manifestations se succèdent dans le sud du Chili , pour des réformes comme l’abaissement du prix des combustibles, contre le projet hydro-électrique de HidroAysen, des améliorations de salaire, etc. Après différentes tentatives de négociations avec l’Etat, le dialogue a été rompu entre les dirigeants sociaux et ceux du gouvernement. Immédiatement, des barricades et des blocages ont été érigés sur plusieurs routes. Un canon à eau a été poussé par les manifestants du haut d’un pont et incendié par la suite. La foule a aussi incendié un bus des carabiniers.

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La justice fédérale de l’Etat amazonien du Para a rejeté vendredi les premières poursuites pénales lancées au Brésil pour des crimes commis sous la dictature (1964-1985) à l’encontre d’un colonel à la retraite accusé de séquestration de cinq militants capturés durant la répression contre la guérilla de l’Araguaia dans les années ’70 et depuis disparus (70 membres présumés de cette guérilla sont toujours disparus). A la différence d’autres pays du cône sud de l’Amérique latine, les crimes de la dictature couverts par cette loi d’amnistie –récemment confirmée par la Cour suprême brésilienne– n’ont jamais donné lieu à des poursuites judiciaires au Brésil.

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Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

La police chilienne a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation de plusieurs milliers d’élèves jeudi à Santiago. Les policiers sont intervenus quand quelques centaines d’élèves ont franchi une barrière érigée par la police et ont tenté de marcher vers le ministère de l’Éducation. La police a arrêté 50 personnes.

Le mouvement étudiant, qui demande une réforme complète du système d’éducation, a organisé plusieurs manifestations l’an dernier qui ont paralysé la capitale. La manifestation de jeudi avait été organisée par un regroupement d’écoles secondaires pour demander l’accès gratuit à un enseignement de qualité et pour dénoncer l’expulsion d’une centaine d’élèves et d’étudiants qui ont participé aux manifestations de l’an dernier.

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